La Lune nous appelle : quand irons-nous la retrouver, et pour quel dessein ?
L’actualité tournant un peu trop autour de Cyril Hanouna aujourd’hui, je me suis tourné vers un sujet…comment dire…un peu plus lunaire, bien que moins que ce qu’on peut voir en ce moment avec les polémiques autour de la LFI etc…
La Lune. Ce disque pâle qui flotte dans nos nuits, cet astre qui a vu l’humanité poser ses bottes poussiéreuses en 1969, reste une énigme.
On y est allés, on a planté un drapeau, on a crié victoire face aux Russes, et puis… plus rien.
Un silence de plus de 50 ans.
Pourquoi ce grand vide ? Et surtout, quand y retournerons-nous ?
Pas juste pour faire joli, non, mais pour quoi faire, au juste ?
Ouvrons les yeux sur ce mystère qui plane au-dessus de nos têtes.
Le drapeau qui ne flotte pas : fin d’un mythe
Revenons d’abord à 1969.
Apollo 11, Neil Armstrong, Buzz Aldrin, des images en noir et blanc qui ont marqué les esprits.
Mais certains ont plissé les yeux :
Le drapeau, là , il flotte ! Pas d’air sur la Lune, hein ? Studio, complot, Hollywood !
Calmons-nous. La science a répondu : une tige rigide tenait le tissu, et les plis ?
Juste les soubresauts des astronautes en le plantant. Point final.
Les réflecteurs laser laissés là -haut, toujours actifs, et les photos des sites d’alunissage prises par des sondes modernes enfoncent le clou.
Oui, on y était. Mais alors, pourquoi avoir déserté ce caillou gris ?
Aujourd’hui, la Lune à portée de fusée
Imaginons un instant : 1969, des ordinateurs moins puissants qu’une montre connectée, et pourtant, ils ont réussi.
Alors maintenant, avec nos machines qui calculent en un clin d’œil, nos fusées réutilisables signées SpaceX, nos algorithmes qui dansent avec les étoiles, ce serait presque une promenade, non ?
Plus facile, oui. Moins cher, aussi – Apollo coûtait l’équivalent de 150 milliards de dollars actuels, une somme qu’on pourrait diviser aujourd’hui grâce aux génies du privé.
Mais facile ne veut pas dire simple.
La radiation, le vide, l’atterrissage : des défis qui demandent encore du cran.
Pour quoi faire, au fond ?
Et si on y va, ce ne sera pas pour refaire le même selfie avec un drapeau.
La Lune a plus à offrir. De la science, d’abord : ses roches racontent l’histoire du système solaire, et l’hélium-3 qu’on y trouve pourrait un jour alimenter des réacteurs à fusion.
Une économie, ensuite : une base lunaire comme tremplin pour Mars, ou une mine pour des ressources rares.
Et puis, il y a la politique, ce vieux moteur : la Chine avance ses pions, alunit des rovers, rêve d’y envoyer ses taïkonautes.
Les États-Unis, eux, ne veulent pas laisser le drapeau étoilé prendre la poussière.
Artemis, leur grand projet, promet un retour d’ici 2026 ou 2027. La Lune redevient un échiquier.
Pourquoi ce silence de 50 ans ?
Mais alors, pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Après 1972, Apollo s’est éteint. Trop cher, trop risqué – souvenez-vous d’Apollo 13, ce frisson où tout a failli basculer.
Les Américains avaient gagné la course contre l’URSS, le public s’est lassé, et l’argent a filé ailleurs : Vietnam, navette spatiale, satellites.
La Lune est devenue une vieille photo dans un album qu’on ne feuillette plus.
Jusqu’à aujourd’hui, où les regards se relèvent, portés par une nouvelle génération et des nations qui veulent leur part du ciel.
La Lune, notre miroir
Alors, quand y retournerons-nous ?
Bientôt, si Artemis tient ses promesses, si la Chine accélère, si le privé transforme l’espace en terrain de jeu.
Mais pour y faire quoi ? Pas juste prouver qu’on peut, ça, c’est fait.
Pour apprendre, exploiter, préparer demain.
La Lune n’est pas qu’un souvenir de 1969, c’est une porte.
Et si on tarde encore, ce ne sera pas faute de moyens, mais de volonté.
Regardez-la, ce soir, là -haut. Elle attend. Et nous, qu’attendons-nous ?