Quand retournerons-nous sur la Lune et pour y faire quoi ?

ConquĂȘte Spatiale Sciences & Technologie
Temps de lecture : 3 minutes

La Lune nous appelle : quand irons-nous la retrouver, et pour quel dessein ?

L’actualitĂ© tournant un peu trop autour de Cyril Hanouna aujourd’hui, je me suis tournĂ© vers un sujet…comment dire…un peu plus lunaire, bien que moins que ce qu’on peut voir en ce moment avec les polĂ©miques autour de la LFI etc…

La Lune. Ce disque pĂąle qui flotte dans nos nuits, cet astre qui a vu l’humanitĂ© poser ses bottes poussiĂ©reuses en 1969, reste une Ă©nigme.
On y est allés, on a planté un drapeau, on a crié victoire face aux Russes, et puis
 plus rien.
Un silence de plus de 50 ans.

Pourquoi ce grand vide ? Et surtout, quand y retournerons-nous ?
Pas juste pour faire joli, non, mais pour quoi faire, au juste ?
Ouvrons les yeux sur ce mystĂšre qui plane au-dessus de nos tĂȘtes.

Le drapeau qui ne flotte pas : fin d’un mythe

Revenons d’abord à 1969.
Apollo 11, Neil Armstrong, Buzz Aldrin, des images en noir et blanc qui ont marqué les esprits.
Mais certains ont plissé les yeux :

Le drapeau, là, il flotte ! Pas d’air sur la Lune, hein ? Studio, complot, Hollywood !

Calmons-nous. La science a répondu : une tige rigide tenait le tissu, et les plis ?
Juste les soubresauts des astronautes en le plantant. Point final.
Les rĂ©flecteurs laser laissĂ©s lĂ -haut, toujours actifs, et les photos des sites d’alunissage prises par des sondes modernes enfoncent le clou.

Oui, on y était. Mais alors, pourquoi avoir déserté ce caillou gris ?

Aujourd’hui, la Lune Ă  portĂ©e de fusĂ©e

Imaginons un instant : 1969, des ordinateurs moins puissants qu’une montre connectĂ©e, et pourtant, ils ont rĂ©ussi.
Alors maintenant, avec nos machines qui calculent en un clin d’Ɠil, nos fusĂ©es rĂ©utilisables signĂ©es SpaceX, nos algorithmes qui dansent avec les Ă©toiles, ce serait presque une promenade, non ?
Plus facile, oui. Moins cher, aussi – Apollo coĂ»tait l’équivalent de 150 milliards de dollars actuels, une somme qu’on pourrait diviser aujourd’hui grĂące aux gĂ©nies du privĂ©.
Mais facile ne veut pas dire simple.
La radiation, le vide, l’atterrissage : des dĂ©fis qui demandent encore du cran.

Pour quoi faire, au fond ?

Et si on y va, ce ne sera pas pour refaire le mĂȘme selfie avec un drapeau.
La Lune a plus Ă  offrir. De la science, d’abord : ses roches racontent l’histoire du systĂšme solaire, et l’hĂ©lium-3 qu’on y trouve pourrait un jour alimenter des rĂ©acteurs Ă  fusion.

Une économie, ensuite : une base lunaire comme tremplin pour Mars, ou une mine pour des ressources rares.
Et puis, il y a la politique, ce vieux moteur : la Chine avance ses pions, alunit des rovers, rĂȘve d’y envoyer ses taĂŻkonautes.
Les États-Unis, eux, ne veulent pas laisser le drapeau Ă©toilĂ© prendre la poussiĂšre.

Artemis, leur grand projet, promet un retour d’ici 2026 ou 2027. La Lune redevient un Ă©chiquier.

Pourquoi ce silence de 50 ans ?

Mais alors, pourquoi avoir attendu si longtemps ?
AprĂšs 1972, Apollo s’est Ă©teint. Trop cher, trop risquĂ© – souvenez-vous d’Apollo 13, ce frisson oĂč tout a failli basculer.
Les AmĂ©ricains avaient gagnĂ© la course contre l’URSS, le public s’est lassĂ©, et l’argent a filĂ© ailleurs : Vietnam, navette spatiale, satellites.

La Lune est devenue une vieille photo dans un album qu’on ne feuillette plus.
Jusqu’à aujourd’hui, oĂč les regards se relĂšvent, portĂ©s par une nouvelle gĂ©nĂ©ration et des nations qui veulent leur part du ciel.

La Lune, notre miroir

Alors, quand y retournerons-nous ?
BientĂŽt, si Artemis tient ses promesses, si la Chine accĂ©lĂšre, si le privĂ© transforme l’espace en terrain de jeu.

Mais pour y faire quoi ? Pas juste prouver qu’on peut, ça, c’est fait.
Pour apprendre, exploiter, préparer demain.

La Lune n’est pas qu’un souvenir de 1969, c’est une porte.
Et si on tarde encore, ce ne sera pas faute de moyens, mais de volonté.

Regardez-la, ce soir, là-haut. Elle attend. Et nous, qu’attendons-nous ?


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