Quand les pieds nickelés se prennent pour des livreurs Uber Weed
Franchement, cette info du jour trouvĂ©e sur le site France3 RĂ©gions, jâaurais pu la caser direct dans ma rubrique humour.
Mais mĂȘme avec mon imagination qui part en vrille dĂšs que je ferme les yeux, jâaurais jamais pu inventer des spĂ©cimens pareils.
Aujourdâhui, on parle de trois lascars, entre 17 et 28 ans, interpellĂ©s le 11 mars 2025 Ă Carcassonne.
Leur exploit ? Ils ont voulu jouer les PĂšres NoĂ«l de la zonzon en balançant du cannabis par-dessus un mur⊠sauf quâils ont visĂ© la cour de la gendarmerie au lieu de celle de la prison.
Oui, vous avez bien lu.
La gendarmerie. Celle avec les képis et les menottes, pas celle avec les barreaux et les parloirs.
Un sens de lâorientation digne dâun GPS en panne
Alors, dĂ©jĂ , faut imaginer la scĂšne : ces trois gĂ©nies escaladent un mur, balancent leurs petits paquets dâherbes magiques, et lĂ , bim, ils rĂ©alisent que câest pas le bon spot.
Panique Ă bord. Et quâest-ce quâils font ?
Ils grimpent encore pour aller rĂ©cupĂ©rer leur marchandise, comme si câĂ©tait une erreur de livraison Amazon quâon peut rectifier en deux clics.
Sauf que lĂ , câest la BAC qui les a cueillis, pas un livreur en vĂ©lo.
Deux mineurs de 17 ans et un « grand » de 28 ans, tous de Limoux, avec du cannabis et un couteau en poche. La classe intersidérale.
Les dealers et moi, une vieille histoire de QI dâhuĂźtre
Bon, soyons honnĂȘtes, ça mâa mĂȘme pas surprise.
Pendant trois ans, autour de ma rĂ©sidence, jâai vu dĂ©filer un trafic qui squattait les lieux comme si câĂ©tait leur QG officiel.
Jour et nuit, ça dealait, ça fumait, ça zonait. CâĂ©tait pas Scarface, hein, plutĂŽt Les Tontons Flingueurs version low cost.
Depuis, ça sâest calmĂ©, Dieu merci, mais ça mâa bien prouvĂ© une chose : le QI moyen de ces mecs-lĂ frĂŽlait celui dâune huĂźtre â et encore, je suis sympa avec les mollusques.
Alors, cette histoire de Carcassonne, pour moi, câest presque du dĂ©jĂ -vu. Des mecs qui confondent gendarmerie et prison, câest juste la cerise sur le gĂąteau de lâabsurde.
La gendarmerie en mode « merci pour le cadeau »
Le plus beau dans tout ça ? La gendarmerie sâest portĂ©e partie civile.
Normal, imaginez les gendarmes en train de siroter leur café, et là , paf, des pochons de weed qui tombent du ciel.
Ils ont dĂ» se dire :
Câest gentil, mais on prĂ©fĂšre les croissants.
Les trois zigotos, eux, ont été relùchés sous contrÎle judiciaire et devront pointer leur nez au tribunal le 5 mai.
Ăa leur laissera le temps de rĂ©viser leur gĂ©ographie â ou dâinvestir dans un GPS digne de ce nom.
Les cons, câest comme le wifi, yâen a partout
Bref, cette anecdote, câest du grand art.
Ăa me rappelle un autre illuminĂ©, en 2015, qui Ă©tait carrĂ©ment entrĂ© dans une gendarmerie pour balancer des colis dans la prison.
Ă croire quâil y a une Ă©cole secrĂšte pour former les bras cassĂ©s. Moi, je reste lĂ , Ă siroter mon cafĂ©, en me disant que la rĂ©alitĂ© dĂ©passe toujours la fiction.
MĂȘme dans mes dĂ©lires les plus perchĂ©s, jâaurais pas osĂ© Ă©crire un scĂ©nario aussi tordu.
Chapeau bas, mes petites racailles de Carcassonne, vous ĂȘtes les champions du nâimporte quoi. đ