đ«đFringales : ces envies soudaines qui nous poussent Ă dĂ©vorer
Franchement, qui nâa jamais Ă©tĂ© frappĂ© par une envie brutale de chocolat ou dâun burger bien juteux, de ceux qui dĂ©goulinent de sauce et qui promettent un bonheur instantanĂ© ?
Moi, ça mâarrive trĂšs souvent, et le souci, câest que je stocke tout direct dans les hanches.
Ces fringales, ces pulsions qui vous sautent dessus sans crier gare, elles ont une explication, et elle est bien plus profonde quâun simple caprice.
Alors, pourquoi on craque, et surtout, comment arrĂȘter de se laisser dominer par ces envies ?
Un cerveau reptilien qui dicte ses lois
Dâabord, plongeons dans la mĂ©canique de notre caboche.
Selon le centre de traitement de lâobĂ©sitĂ© Obesity Centre Brussels, une fringale, câest « une envie irrĂ©pressible de manger quelque chose ». Bon jusqu’ici, tout va bien…
Et cette pulsion ne vient pas de nulle part : elle naĂźt dans notre cerveau reptilien, cette partie archaĂŻque qui ne pense quâĂ une chose : survivre.
Quand elle sâactive, impossible de lui dire non. Câest pour ça quâon se retrouve Ă rĂȘver dâune tablette de chocolat ou dâun paquet de chips, mĂȘme aprĂšs un repas copieux.
Ce nâest pas de la gourmandise, câest de la biologie. (voilĂ une excuse en bĂ©ton Ă refiler Ă mon mĂ©decin qui ne suit plus mon rĂ©gime abandonnĂ© depuis 50 ans đ)
Les régimes, ces faux amis des fringales
Mais dâoĂč viennent ces fringales ?
Parfois, câest une histoire de privation. Si vous vous lancez dans un rĂ©gime ultra-restrictif, en bannissant le sucre ou les fĂ©culents, votre corps finit par hurler famine.
Elle apparaĂźt surtout lorsque vous suivez un rĂ©gime draconien ou que vous excluez totalement certains groupes dâaliments de votre alimentation
explique lâObesity Centre Brussels.
Et lĂ , câest le drame :
plus nous nous interdisons certains aliments et plus ils sont attrayants. Ce rĂ©flexe est humain et il nâest pas exceptionnel de saliver spontanĂ©ment Ă la pensĂ©e de votre « fruit dĂ©fendu »
Pire encore, cette restriction peut mener Ă des crises de boulimie. Alors, vouloir perdre du poids, oui, mais Ă quel prix ?
Le stress, lâodeur, lâhabitude : les dĂ©clencheurs sournois
Les fringales, ce nâest pas quâune question de faim. Parfois, câest lâenvironnement qui vous piĂšge.
Vous passez devant une boulangerie, lâodeur dâun pain au chocolat encore chaud vous enveloppe, et hop, vous voilĂ en train de mordre dedans sans mĂȘme rĂ©flĂ©chir.
Ou alors, câest une Ă©motion : le stress dâune journĂ©e pourrie, la tristesse dâune rupture, lâennui dâun dimanche pluvieux.
On mange pour se consoler, pour combler un vide.
Et puis, il y a les habitudes. Si, comme moi, vous avez pris lâhabitude de grignoter pendant les rĂ©unions, ça va ĂȘtre dur de sâen passer (mais câest possible).
Ce rituel du vendredi soir avec un paquet de chips devant Netflix ? Câest une fringale qui sâest installĂ©e comme une vieille amie.
Comment dompter ces envies de fringales ?
Alors, on fait quoi pour ne plus ĂȘtre lâesclave de ces pulsions ?
Dâabord, on mange Ă©quilibrĂ©, on Ă©coute son corps, et on savoure chaque bouchĂ©e en pleine conscience. (je sais, c’est facile de dire ça alors que moi-mĂȘme j’ai du mal Ă suivre ces conseils…sinon je ne ferai pas 140 kg đ)
Mais soyons honnĂȘtes, ça ne suffit pas toujours.
Quand le stress ou lâenvironnement sâen mĂȘle, il faut ruser.
Prendre conscience de ce qui dĂ©clenche la fringale, câest dĂ©jĂ un pas :
cette prise de conscience peut vous aider à contrÎler votre fringale et choisir de ne pas y céder
souligne lâObesity Centre Brussels.
Ensuite, on y va doucement. Changer une habitude, ça prend du temps â « en moyenne, il faut environ 66 jours pour quâune nouvelle habitude soit totalement ancrĂ©e dans votre vie ».
Fixez-vous des petits objectifs, et si vous voulez vraiment un changement durable, parlez-en Ă un nutritionniste.
Parce que, croyez-moi, ces hanches qui stockent tout, elles en ont marre des régimes yoyo.