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Partager la Belgique entre la France et les Pays-Bas ? Il consomme quoi Martin ?

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Temps de lecture : 5 minutes

🍕Belgique : Le prĂ©sident de la Chambre des reprĂ©sentants des Pays-Bas, Martin Bosma, propose un partage entre France et Pays-Bas !


Tu te demandes peut-ĂȘtre ce qui pourrait encore secouer l’Europe en ce printemps 2025 ? Accroche-toi bien, en Avril c’est tous les jours la journĂ©e du poisson…
Le prĂ©sident de la Chambre des reprĂ©sentants des Pays-Bas, Martin Bosma, a lĂąchĂ© une idĂ©e complĂštement dingue lors d’un dĂźner avec l’ambassadeur de France :

et si on partageait la Belgique ?

Je t’invite Ă  analyser ensemble cette proposition qui fait trembler les frontiĂšres et sourire les amateurs d’absurde, sans trop stresser devant cette gĂ©opolitique improbable.

Une proposition qui sort de nulle part

Imagine la scĂšne : un dĂźner chic, des diplomates en costume, et lĂ , Martin Bosma, membre de l’extrĂȘme droite nĂ©erlandaise et prĂ©sident de la « Tweede Kamer » (la Chambre basse des Pays-Bas), balance sans ciller Ă  l’ambassadeur français, François Alabrune : « Et si on se partageait la Belgique avec la France ? »

Les convives ont dû en lùcher leurs fourchettes ! Selon le quotidien néerlandais NRC, Bosma a proposé que la Flandre rejoigne les Pays-Bas, et que la Wallonie soit rattachée à la France.
Une idĂ©e qui a laissĂ© tout le monde bouche bĂ©e, Ă  commencer par l’ambassadeur lui-mĂȘme. Moi, en lisant ça, j’ai d’abord cru Ă  une blague
 mais non, il Ă©tait sĂ©rieux !

Un vieux rĂȘve d’extrĂȘme droite

Évaluons ensemble les origines de cette idĂ©e farfelue.
Ce n’est pas la premiùre fois qu’on entend parler d’un partage de la Belgique.
DĂ©jĂ , Geert Wilders, chef du Parti pour la libertĂ© (PVV) et figure de l’extrĂȘme droite nĂ©erlandaise, avait Ă©voquĂ© l’idĂ©e d’un « Grands Pays-Bas » en annexant la Flandre.
Bosma, qui est un proche de Wilders, reprend donc un vieux fantasme nationaliste. En Flandre, des partis comme le Vlaams Belang soutiennent aussi ce genre de projet, rĂȘvant d’une rĂ©unification avec leurs voisins du nord.
Mais cĂŽtĂ© francophone, l’idĂ©e d’un rattachement Ă  la France reste ultra-minoritaire, mĂȘme si certains y ont dĂ©jĂ  pensĂ©, notamment dans les cercles rattachistes wallons.
Toi, tu imagines Bruxelles, coincée entre les deux, devenir quoi ? Un confetti international ?

Une Belgique déjà sous tension

La Belgique, c’est un peu comme un couple qui se dispute sans jamais divorcer.
Entre la Flandre nĂ©erlandophone et la Wallonie francophone, les tensions communautaires ne datent pas d’hier. Les Flamands, souvent plus prospĂšres, reprochent Ă  la Wallonie de peser sur leur Ă©conomie, tandis que les Wallons tiennent Ă  leur identitĂ© francophone.
Ajoute Ă  ça Bruxelles, une enclave majoritairement francophone en territoire flamand, et tu as un vrai casse-tĂȘte gĂ©opolitique.
Les négociations pour former un gouvernement fédéral belge traßnent souvent, et certains partis, comme la N-VA de Bart De Wever, flirtent avec des idées confédérales.

Mais de lĂ  Ă  couper le pays en deux et le distribuer comme une part de gĂąteau ? MĂȘme De Wever, pourtant nationaliste flamand, a dit que « ce n’est pas le moment » pour une rĂ©unification avec les Pays-Bas. Alors, Martin Bosma, tu joues Ă  quoi, lĂ  ?

Pourquoi cette idée fait grincer des dents

Analysons ensemble les rĂ©actions. DĂ©jĂ , proposer de dĂ©couper un pays souverain comme la Belgique, c’est un peu comme suggĂ©rer de partager ton appart avec ton voisin sans te demander ton avis.
Les Belges, eux, n’ont pas Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  la table des nĂ©gociations imaginaires de Bosma. Et puis, il y a des obstacles pratiques. Bruxelles, par exemple, est un nƓud gordien : ni la Flandre ni la Wallonie ne veulent y renoncer, et l’Union europĂ©enne, qui y a son siĂšge, n’apprĂ©cierait pas qu’on joue avec ses institutions.
Sans parler de la dette belge, qui est un autre sujet brĂ»lant. Un article de La Libre rappelle d’ailleurs qu’« il faut un accord entre les parties. Bruxelles et la dette sont insĂ©cables, et il n’y a pas de majoritĂ© en Flandre » pour une telle scission.
Bref, l’idĂ©e de Bosma, c’est un peu comme organiser une fĂȘte gĂ©ante sans inviter le principal concernĂ© : ça risque de mal tourner.

Un passĂ© qui ne plaide pas pour l’idĂ©e

L’histoire nous donne quelques leçons sur la Belgique et ses voisins. Au 19e siĂšcle, aprĂšs la RĂ©volution belge de 1830, un certain Charles de Flahaut avait dĂ©jĂ  proposĂ© un plan de partage lors de la confĂ©rence de Londres.
L’idĂ©e Ă©tait de diviser la Belgique entre la France, les Pays-Bas, la Prusse et le Royaume-Uni. RĂ©sultat ? Le plan a Ă©tĂ© rejetĂ©, et la Belgique a gagnĂ© son indĂ©pendance.
Plus tard, entre 1815 et 1830, la Belgique et les Pays-Bas formaient le Royaume uni des Pays-Bas, mais ce mariage forcé a vite tourné au vinaigre, notamment à cause des différences culturelles et religieuses.

Les Belges, majoritairement catholiques, se sentaient opprimés par les Néerlandais protestants.
Alors, croire que la Flandre et les Pays-Bas pourraient fusionner aujourd’hui sans heurts, c’est un peu comme penser que toi et ton ex pourriez revivre ensemble sans drama : on y croit moyen.

Et toi, tu en penses quoi ?

Toi, derriĂšre ton Ă©cran, tu dois te dire : mais de quoi il se mĂȘle, ce Martin Bosma ?
Et tu as raison de te poser la question. Proposer de redessiner les frontiĂšres d’un pays souverain, c’est un sacrĂ© toupet diplomatique. Sur X, les rĂ©actions vont de l’indignation Ă  l’ironie. Certains utilisateurs parlent d’une « provocation », d’autres se moquent en disant qu’on pourrait aussi « offrir les Pays-Bas aux USA » tant qu’on y est. 😁

Moi, je trouve que cette idĂ©e, mĂȘme si elle ne verra probablement jamais le jour, met le doigt sur une rĂ©alitĂ© : la Belgique reste un pays fragile, oĂč l’unitĂ© est un dĂ©fi quotidien.
Mais de lĂ  Ă  la dĂ©couper comme une pizza ? 🍕

Je suis curieux de savoir ce que toi, tu en penses. Tu vois la Flandre rejoindre les Pays-Bas et la Wallonie se blottir dans les bras de la France, ou tu trouves ça totalement insensé ?

Une provocation qui interroge l’avenir

En fin de compte, cette sortie de Martin Bosma, c’est peut-ĂȘtre juste une maniĂšre de faire parler de lui et de son parti. (et ça fonctionne du coup puisque mĂȘme moi j’en parle aujourd’hui !)
Mais elle soulĂšve des questions sĂ©rieuses sur l’avenir de la Belgique et de l’Europe.
Dans un contexte oĂč les nationalismes montent un peu partout, oĂč l’Union europĂ©enne doit dĂ©jĂ  gĂ©rer des crises Ă  rĂ©pĂ©tition, ce genre de proposition, mĂȘme farfelue, peut semer le trouble. Alors, toi et moi, on se pose la question : est-ce que la Belgique, ce petit pays qu’on aime pour ses frites et ses querelles linguistiques, pourrait un jour disparaĂźtre ?
Pour l’instant, rien n’indique que cette idĂ©e ira plus loin qu’un dĂźner diplomatique.

Mais comme disait un certain Talleyrand, souvent associĂ© (Ă  tort) au plan de partage de 1830 : « Les Belges ? Ils ne dureront pas. » Toi, tu crois qu’il avait raison, ou la Belgique est plus solide qu’on ne le pense ?



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