🍏Apple face à la tempête des droits de douane de Trump

On aurait pu croire à une lune de miel entre Tim Cook et Donald Trump.
Le patron d’Apple, tout sourire, était bien là, le 20 janvier 2025, pour l’investiture du 47e président des États-Unis.
Avec un investissement colossal de 500 milliards de dollars dans l’intelligence artificielle sur le sol américain, la marque à la pomme semblait avoir les faveurs de la Maison-Blanche.

Mais voilà, les apparences sont trompeuses, et la réalité a vite rattrapé le rêve.
Les droits de douane, arme favorite de Trump, viennent de frapper là où ça fait mal.
Et Apple, malgré ses efforts, risque de trinquer sévère.

Une politique douanière qui tape fort

Donald Trump n’a pas perdu de temps.
À peine installé, il a dégainé un décret qui fait trembler les marchés.
Les importations, surtout celles d’Asie, vont morfler : 34 % de taxes pour la Chine, 46 % pour le Vietnam, 49 % pour le Cambodge, 36 % pour la Thaïlande, 26 % pour l’Inde, 32 % pour Taïwan…

La liste est longue, et les chiffres donnent le vertige.
Ces mesures, qui entrent en vigueur dès les 5 et 9 avril 2025, promettent de bouleverser les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Pour Apple, c’est un cauchemar logistique.
L’entreprise, qui a tenté de réduire sa dépendance à la Chine en misant sur l’Inde pour ses iPhones et sur Taïwan pour les puces via TSMC, se retrouve coincée.
Les droits de douane touchent pile là où elle avait posé ses billes.

Apple paie le prix en bourse

Le couperet est tombé rapido.
Après le discours musclé de Trump, l’action d’Apple a dégringolé de 7,5 %.
Une claque brutale qui montre que les investisseurs n’ont pas aimé la nouvelle.
Même le tête-à-tête entre Tim Cook et le président n’a pas suffi à calmer le jeu.
Pendant ce temps, le dollar a aussi pris une gamelle, perdant plus de 1 % face à l’euro.

Les marchés, eux, ne mentent pas : ils sentent le vent tourner, et pas dans le bon sens pour la firme de Cupertino.
Les droits de douane, c’est du concret, et ça cogne là où ça compte : le portefeuille.

Et ce n’est pas fini

Comme si ça ne suffisait pas, Trump a décidé BINGO : dès ce jeudi, les voitures et camions légers importés aux États-Unis se prennent une taxe de 25 %.
Apple n’est pas directement visée par cette mesure, mais l’effet domino est clair.
Tout ce qui vient de l’étranger va coûter plus cher, et les consommateurs, eux, risquent de se serrer la ceinture.

Les iPhones, déjà pas donnés, pourraient voir leurs prix flamber.
Tim Cook va-t-il réussir à trouver une parade ? Rien n’est moins sûr. Trump, lui, semble décidé à jouer son grand numéro protectionniste jusqu’au bout.

Apple dans le viseur : hasard ou stratégie ?

Alors, coïncidence ou règlement de comptes ?
Difficile de croire que Trump n’a pas vu venir les retombées sur Apple.
Derrière les poignées de main et les sourires, cette politique douanière ressemble à un message clair : personne n’est intouchable, pas même les géants de la tech.

Apple, avec ses usines délocalisées et ses ambitions mondiales, devient le symbole malgré lui d’un monde que Trump veut remettre à l’heure américaine.
Reste à savoir si la pomme saura se réinventer ou si elle finira par pourrir sous la pression.