Une monnaie universelle unique : science-fiction ou futur palpable ?

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Imaginez un monde où les billets froissés, les pièces qui tintent et les taux de change ne sont plus qu’un souvenir vintage.
Un monde où une seule monnaie, dématérialisée, sous forme de crédits universels, régit nos échanges, comme dans ces films de science-fiction où les héros paient avec un bip sur un bracelet futuriste.

Est-ce vraiment possible ? Plongeons dans cette dystopie financière qui pourrait bien devenir notre réalité.

La faisabilité : un rêve techniquement à portée de main

Oui, c’est possible.

La technologie existe déjà sous nos yeux.
Les cryptomonnaies comme Bitcoin ou Ethereum ont posé les bases d’un système décentralisé, mais une monnaie universelle irait plus loin.
Elle s’appuierait sur une blockchain ultra-sécurisée, gérée peut-être par une coalition d’États ou une IA impartiale (on y reviendra).
Les portefeuilles numériques, déjà popularisés par des applis comme PayPal ou Revolut, deviendraient la norme.
Ajoutez à cela des réseaux 5G ou 6G, et chaque transaction, du café du coin à l’achat d’une fusée, serait instantanée, traçable, universelle.

Les progrès en intelligence artificielle pourraient même stabiliser cette monnaie en ajustant sa valeur en temps réel face à l’inflation ou aux crises.

Les avantages : un monde sans frontières économiques

Une monnaie unique, c’est la fin des frais de conversion qui saignent les voyageurs et les entreprises.
Plus besoin de jongler entre dollars, euros ou yuans : un crédit universel unifie le commerce mondial.
Les inégalités pourraient s’atténuer si cette monnaie est distribuée équitablement (utopie, on sait).
Les petits pays, souvent écrasés par la domination du dollar, respireraient enfin.

Et puis, adieu la contrefaçon : tout est numérique, crypté, intouchable. Un rêve pour les technophiles et les idéalistes.

Les inconvénients : Big Brother dans votre poche

Mais voilà, le revers est glaçant. Une monnaie universelle implique un contrôle centralisé ou, pire, une surveillance totale.
Chaque achat, chaque don, chaque centime dépensé serait pisté.

Imaginez une IA ou un consortium mondial qui décide qui a droit à combien de crédits.
Les sanctions économiques deviendraient des armes de destruction massive : un clic, et un pays rebelle est rayé du système.
Sans parler des hackers – un piratage global pourrait paralyser l’humanité.
Et les nostalgiques des billets ? Condamnés à collectionner des reliques inutiles.

Vers quel futur ?

On n’y est pas encore, mais les signaux sont là.
La Chine teste son yuan numérique, l’Union européenne rêve d’un euro digital.

Si une monnaie universelle voit le jour, elle naîtra d’un compromis entre puissances, portée par des géants technologiques et des algorithmes froids.
Avantage ou cauchemar ? Ça dépendra de qui tient les manettes.

Dans Black Mirror, ça finit mal. Dans Star Trek, c’est l’harmonie. À nous de choisir notre scénario.

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