boycott Coca-Cola

Une mairie boycotte le Coca-Cola en réponse à Donald Trump !

Cuisine et Alimentation Politique Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

Argelès-Gazost dit non au Coca-Cola face à Trump : le jus de pomme contre-attaque. Un boycott pétillant ou quand le jus de fruits défie le Coca-Cola


Imaginez un monde où le pétillant ne vient plus d’une canette argentée, mais d’une bouteille de jus de pomme bien de chez nous.
À Argelès-Gazost, petite bourgade des Hautes-Pyrénées blottie près de Lourdes, on ne rigole pas avec les symboles.

Face aux taxes douanières imposées par Donald Trump, la mairie a décidé de tirer un trait sur le Coca-Cola lors de ses événements.
Exit les bulles américaines, place aux saveurs locales.

Un acte simple, presque naïf, mais qui raconte une histoire bien plus grande.

Le boycott comme arme douce

Gaëlle Vallin, la maire de cette commune de 3 000 âmes, ne fait pas dans la demi-mesure.

On a vidé les stocks de Coca-Cola et basta, on ne remet pas le couvert

a-t-elle confié à La Dépêche. À la place, elle mise sur le jus de pomme, ce nectar doré produit à deux pas de chez elle.

On a des merveilles ici, pourquoi aller chercher ailleurs ?

lâche-t-elle, avec cette pointe de bon sens qui fleure bon la résistance tranquille.
Pas de grand discours, pas de révolution dans les rues, juste un choix qui dit non à l’arrogance des tarifs trumpiens.

Une vague qui dépasse les Pyrénées

Et ne vous y trompez pas, Argelès-Gazost n’est pas un cas isolé.
En France, le boycott des produits américains prend de l’ampleur.

Selon une étude de l’Ifop pour NYC.fr, publiée fin mars, 32 % des Français ont déjà tourné le dos à au moins une marque made in USA.
Et devinez qui trône en tête des indésirables ? Le Coca-Cola, champion toutes catégories du boycott.

Fast-foods, Tesla, et même le réseau X d’Elon Musk suivent dans la liste.
Plus impressionnant encore : 62 % des Français soutiennent ces initiatives.

Trump voulait jouer les gros bras avec ses douanes ? Il a réveillé un peuple qui n’aime pas qu’on lui dicte sa consommation.

Jus de pomme vs soda : le match symbolique

Alors oui, remplacer le Coca-Cola par du jus de pomme, ça peut faire sourire.

Ça ne va pas renverser l’économie mondiale

admet Gaëlle Vallin avec un pragmatisme désarmant. Mais c’est précisément là que réside la beauté du geste.
Dans ce coin des Pyrénées, on ne cherche pas à faire tomber Wall Street, on veut juste rappeler qu’on existe, qu’on a des racines, et qu’on peut se passer des géants.

Le jus de pomme, c’est plus qu’une boisson : c’est un étendard, une réponse locale à un monde qui parfois oublie les petites gens.

Un écho dans l’histoire

Ce n’est pas la première fois que le boycott devient une arme citoyenne.
On l’a vu contre l’apartheid sud-africain, contre certaines politiques israéliennes.

Mais viser les États-Unis, c’est une nouveauté. Les Français, lassés des décisions de Trump, ne se contentent plus de râler devant leur télé.
Ils agissent, un caddie à la fois. Et si le Coca-Cola en prend pour son grade, c’est peut-être parce qu’il incarne trop bien cet empire qui impose ses règles sans demander l’avis de personne.

Alors, la prochaine fois que vous passerez par Argelès-Gazost, ne cherchez pas les bulles industrielles.
Levez votre verre de jus de pomme et trinquez à cette révolte douce, mais tenace. Parce qu’ici, on sait que les petits gestes font parfois les grandes histoires.


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