revenge porn

Une ado piégée par ses amies dans une vidéo intime, étranglée par son frère puis brûlée par sa mère : l’horreur du revenge porn

Choc ! Vie & Société
Temps de lecture : 4 minutes

Une ado victime de revenge porn : son frère l’étrangle puis sa mère la brûle au fer à repasser après la découverte d’une vidéo

Une histoire qui commence comme un soap opera teenage

Je t’invite à décortiquer une affaire qui va te faire frissonner, pas pour les bonnes raisons.
On est au Bourget, en Seine-Saint-Denis, dans un collège nommé Didier-Daurat.
Imagine un trio d’ados, 15 ans chacune, des copines qui partagent tout : les potins, les rires, et, apparemment, les crushs.
Sonia et Sabine – les prénoms sont modifiés, mais l’histoire, elle, est bien réelle – flashent sur le même mec.
Classique, non ? Sauf que là, ça ne se règle pas avec un regard noir ou une dispute dans la cour. Sonia, vexée que sa pote ose lorgner son prince charmant, décide de passer à la vitesse supérieure. Avec l’aide de Léna (prénom également modifié), la troisième du gang, elles montent un plan qui sent la catastrophe à plein nez.

Fin mars, elles organisent un rendez-vous dans une cave – oui, une cave, l’endroit parfait pour une ambiance romantique, tu trouves pas ?
Sauf que c’est un piège. Sabine se retrouve filmée à son insu dans une situation intime avec le garçon. Et bim, la vidéo atterrit sur les réseaux sociaux, partagée plus vite qu’un mème de chat rigolo.
On appelle ça du revenge porn, ou pornodivulgation si tu veux faire savant. C’est moche, c’est illégal, et c’est malheureusement pas rare.

Le revenge porn, un fléau qui squatte les collèges

Analysons ensemble ce phénomène qui gangrène les cours de récré.
Le revenge porn, c’est quand quelqu’un diffuse des images ou vidéos intimes sans le consentement de la personne concernée, souvent pour se venger ou humilier. En 2018, une étude de l’Éducation nationale révélait que 9 % des lycéens avaient déjà été touchés par ce genre de pratique.
Neuf pour cent, tu te rends compte ? Et les experts s’accordent à dire que depuis, ça n’a fait qu’empirer.
Les smartphones, les réseaux sociaux, tout ça donne des armes redoutables aux ados en quête de vengeance.

Sauf que là, on ne parle pas d’un simple clash sur TikTok. On parle d’une vie brisée.

Quand la famille s’en mêle… de la pire des manières

Revenons à notre histoire. La vidéo de Sabine fait le tour du collège, mais ça ne s’arrête pas là. Sonia et Léna, pas contentes d’avoir déjà humilié leur ex-copine, décident de montrer la vidéo à sa famille. Et là, ça devient carrément glauque.
Le frère de Sabine, furieux, la passe à tabac, allant jusqu’à tenter de l’étrangler. Mais le pire vient de la mère.
Quand elle découvre la vidéo, elle pète un plomb – et pas dans le sens « je vais consoler ma fille ».

Non, elle attrape un fer à repasser, tente de brûler le visage de sa fille, et finit par s’acharner sur son mollet.
Résultat ? Dix jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) pour la pauvre ado. La mère, elle, se retrouve en détention provisoire, et le frère sous contrôle judiciaire.
Je sais, tu dois être en train de te dire : « Mais c’est quoi cette famille ? »
Moi aussi, j’ai buggé en lisant ça. On pourrait presque croire à un scénario de série Netflix, sauf que c’est la vraie vie, et qu’une ado de 15 ans en paye le prix.

Comment on en arrive là ?

Évaluons ensemble les rouages de cette tragédie. D’abord, il y a la rivalité amoureuse, un truc vieux comme le monde.
Mais avec les réseaux sociaux, une dispute d’ado peut vite devenir un cauchemar public. Sonia et Léna ont utilisé la technologie comme une arme, et ça, c’est un problème qu’on voit partout. Ensuite, il y a la réaction de la famille. Au lieu de protéger Sabine, ils l’ont punie, comme si elle était coupable d’avoir été piégée.

Ça pose des questions sur la manière dont certaines familles perçoivent l’honneur ou la honte, non ? Et puis, il y a le silence des autres. La vidéo a circulé pendant des jours avant qu’un élève n’alerte enfin les profs, le 9 avril.
Pourquoi personne n’a réagi plus tôt ? Peur ? Indifférence ? Un peu des deux ?

revenge porn

Le système scolaire face au revenge porn

Le collège a fini par réagir, et le principal a signalé l’affaire au procureur de Bobigny.
Une enquête est en cours, et les deux copines responsables du piège vont probablement devoir répondre de leurs actes. Mais soyons honnêtes, toi et moi : est-ce que le système est vraiment armé pour gérer ce genre de trucs ? Les profs, les conseillers d’éducation, ils sont souvent débordés, et pas toujours formés pour repérer les signaux d’alerte.

Et les ados, eux, savent très bien comment contourner les règles. Snapchat, WhatsApp, Telegram… tout va trop vite pour les adultes.
Pourtant, des solutions existent. Des campagnes de sensibilisation, des ateliers sur le consentement et les dangers des réseaux sociaux, ça pourrait aider.
Et puis, il faut parler aux parents, leur expliquer que punir une victime, c’est la pire des réponses.

Parce que là, clairement, la mère de Sabine a aggravé un drame qui était déjà insupportable.

Et maintenant, on fait quoi ?

Je t’invite à réfléchir avec moi : comment on protège les ados dans un monde où une vidéo peut ruiner une vie en deux clics ?
Déjà, il faut des lois plus strictes sur le revenge porn, et surtout, leur application.

En France, la loi de 2016 punit la diffusion d’images intimes sans consentement jusqu’à deux ans de prison et 60 000 euros d’amende.
Mais est-ce que ça suffit à dissuader ? Pas sûr. Ensuite, il faut éduquer, encore et toujours. Les ados doivent comprendre que partager une vidéo comme celle de Sabine, c’est pas juste une blague, c’est un délit. Et les parents, eux, doivent apprendre à écouter plutôt qu’à juger.

Pour Sabine, l’histoire est loin d’être finie. Entre le traumatisme du revenge porn, les violences familiales et l’humiliation publique, elle va avoir besoin de soutien, et pas qu’un peu. Espérons que la justice fasse son boulot, et que cette ado retrouve un jour un semblant de paix.



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