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Un maire bannit les machines à café pour stopper les pauses-café interminables

Cuisine et Alimentation Entreprise Insolite
Temps de lecture : 2 minutes

Quand un maire s’attaque à la sacro-sainte pause-café


En tant que grand adepte de café, je l’avoue sans honte : ma tasse fumante est mon carburant, mon rituel pour me booster et affronter les journées chargées.
Alors, quand j’entends qu’un maire décide de priver ses employés de ce nectar divin, je vois rouge.

À Pieve di Soligo, une petite bourgade de 12 000 habitants près de Trévise, en Italie, Stefano Soldan, le maire, a osé l’impensable : il a fait retirer toutes les machines à café des bureaux de la mairie et de la bibliothèque municipale.
Son excuse ? Les fonctionnaires passeraient trop de temps à papoter autour de ces distributeurs, laissant les citoyens poireauter dans des files d’attente interminables.

Les administrés attendaient pendant que le personnel s’attardait à discuter devant les machines à café

a-t-il lâché sans ciller dans les colonnes du Corriere del Veneto.

Des pauses-café qui font déborder le vase

Le maire ne s’est pas réveillé un matin avec cette idée farfelue.
Il assure que les plaintes des habitants se sont multipliées, ces derniers excédés par les lenteurs administratives causées par des pauses-café à rallonge.
Pour lui, la solution était aussi simple que brutale : supprimer les distributeurs de boissons chaudes.

Mais il se défend de toute vendetta personnelle.

C’est un choix qui incombe malheureusement à tous les employés municipaux même s’il ne concerne que quelques personnes

a-t-il précisé, ajoutant que cette mesure vise à forcer les récalcitrants à revoir leurs habitudes.
Un discours qui sonne comme une tentative maladroite de calmer les esprits, mais qui ne convainc pas grand monde.

Une mesure qui met le feu aux poudres

Désormais, les employés n’ont plus d’autre choix que de quitter leurs bureaux pour aller chercher leur dose de caféine dans un bar du coin.

« Les cafés ne manquent pas ici », a ironisé Stefano Soldan, avant d’ajouter, avec une arrogance à peine voilée : « Et si ça ne vous plaît pas, vous pouvez toujours apporter un thermos de café de chez vous. »

Une réponse qui a fait bondir les syndicats, immédiatement saisis par les employés furieux.
La question est sur toutes les lèvres : cette décision est-elle légale ?
Peut-on vraiment interdire aux fonctionnaires de prendre une pause-café sur leur lieu de travail ?
Et si l’un d’eux décidait de traîner le maire en justice, aurait-il une chance de l’emporter ?

Pour l’instant, aucun précédent juridique ne permet de trancher, et l’affaire s’annonce aussi brûlante qu’un espresso.

Une guerre contre la pause-café qui interroge

Cette histoire, aussi absurde qu’elle puisse paraître, met en lumière une question essentielle : jusqu’où un employeur peut-il aller pour contrôler les habitudes de ses équipes ?
À Pieve di Soligo, la pause-café est devenue l’ennemi à abattre, mais à quel prix ?
Les employés, privés de ce petit moment de répit, risquent de voir leur motivation s’effondrer, et les tensions avec la mairie ne font que s’amplifier.

Stefano Soldan, lui, reste droit dans ses bottes, persuadé que bannir les machines à café va fluidifier les services.
Mais soyons sérieux : priver les gens de leur pause-café pour accélérer les files d’attente, est-ce vraiment la réponse à tout ?
Rien n’est moins sûr.


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