Thomas Guénolé : l’Extrême qui me crispe et me file des boutons, mais que je vais quand même défendre aujourd’hui…

Vous ne me parlez pas comme ça !

Un Gaucho qui me tape sur les nerfs…et il est là pour ça justement !

Apolitique jusqu’au sang, je ne partage pas grand-chose avec Thomas Guénolé.
Ses idées puent trop souvent la France insoumise, cette LFI qu’il a quittée en 2019.
Avant que vous ne vous offusquiez : l’apolitique que je suis peut tout à fait avoir le droit de détester un parti politique comme La France Insoumise (LFI) ou n’importe quel autre. Être apolitique signifie généralement ne pas s’aligner sur une idéologie ou un parti spécifique, pas être indifférent ou neutre face à tout.
On peut rejeter la politique partisane tout en trouvant les idées, les méthodes ou les figures d’un parti – comme le style revendicatif de LFI ou ses positions économiques – insupportables.
Parenthèse close, passons à lui suite…

Chez Guénolé il traîne encore ce parfum d’extrême gauche, ce délire de provoc qui fait vaciller le pays vers le chaos.
Soutenir des valeurs borderline, jouer les pyromanes en costard, j’exècre ça.
La LFI, c’est une machine à bordel, et je déteste les mecs qui jettent de l’huile sur le feu pour se faire mousser.

Pourtant, cette semaine de mars 2025, sa dernière sortie sur les églises – « un bâtiment comme un autre » – me fait chier, mais putain, je suis d’accord.
Jamais cru que je dirais ça d’un quasi-bolchévique.

Voltaire l’a bien dit :

Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire.

Alors ouais, Guénolé me gonfle, mais je le défends. Sa liberté de gueule, c’est la mienne.

Il balance, ça explose

Guénolé, c’est un bulldozer. Octobre 2024, il dégaine : le Sacré-Cœur ? Une « merde meringuée » à raser.
Les cathos s’étranglent, X s’embrase.
Mars 2025, il enfonce le clou : une église, rien de plus qu’un tas de cailloux. Hanouna monte au créneau, Verdez chouine sur le sacré perdu.
Lui, il jubile. Froid. Chirurgical. Il sait viser là où ça pique, là où les âmes sensibles s’effritent.
Provocateur ? Évidemment. Mais random ? Jamais. Tout est pesé, calibré pour faire jumper les lignes.

L’Autisme Comme Carte Joker

Et bim, il sort l’excuse. Un « trouble dans le spectre autistique », qu’il balance pour justifier son style glacial. 2024, le meurtre de Philippine sur TPMP : il parle, on dirait un robot. « C’est mon autisme », plaide-t-il.
Ça peut coller – difficulté à capter les vibes, émotions en mode off. Pas de preuve médicale, hein, juste sa parole.
Mais ça explique ce mur qu’il dresse face aux indignés.
Cette façon de zapper vos pleurs pour rester campé sur sa ligne. Autiste ou alibi ? Peu importe, ça fait partie du package.

Athée Pur et Dur

Pas de flou chez lui. Dieu ? Un mythe. Les clochers ? Des décorations inutiles. « Je déteste l’Église », assume-t-il, point barre.
Athée jusqu’à la moelle, il cogne les symboles sacrés sans trembler.
Oubliez l’agnosticisme, ce truc certainement mou du genou pour lui. Guénolé, lui, ne doute pas, il tranche.
La religion, c’est du vent, et il souffle dessus pour tout disperser.

Athée Contre Agnostique : Le Clash des Titans

Petite leçon. Athée : « Pas de Dieu, circulez. » Agnostic : « Peut-être, peut-être pas, on verra. »
Le premier démolit (Guégnolé), le second observe (Moi).
Guénolé, avec ses uppercuts verbaux, fait voler les vitraux en éclats.
Moi, agnostique, je reste en retrait, je pèse le pour et le contre. Lui, il impose.
Moi, je questionne. Deux écoles, deux vibes. Mais l’important c’est que chacun respecte les choix de l’autre.

Sociopathe ou Stratège ?

Sociopathe, lui ? Ça frôle l’idée.
Mépris des codes, zéro remords, un détachement qui glace. Il encaisse les critiques et repart à l’assaut.
Mais stop. Il y a un fil rouge : la laïcité hardcore, la guerre aux institutions.
Pas juste un mec qui aime le drama pour le drama. Son « autisme » peut brouiller la lecture, sûr.
Plutôt un malin qui surfe sur les vagues qu’il crée.

Pas un monstre, un joueur.

Moi, l’Agnostique qui voit plus loin

Perso, je slalome entre les certitudes. Guénolé me saoule avec son extrémisme, mais sur les églises, je capte.
Pour les croyants, c’est sacré. Pour lui, un truc en briques.
Moi, je dis : chacun son prisme. Plus large que lui, je laisse la porte ouverte au doute.
Lui, il la claque. Pourtant, son raisonnement tient.
Si Dieu n’est rien, pourquoi sanctifier des murs ? Je valide, même si ça me coûte de l’admettre.

La Fin du Show

Guénolé, c’est une tempête en costard. Athée radical, autiste autoproclamé, il fait grincer des dents et voler les débats.
Moi, agnostique, je garde mes distances avec son délire LFI, mais je protège son droit à l’ouvrir.

Sa dernière polémique ? Elle m’agace, et pourtant, je marche avec lui.
Une église, c’est du sacré pour ceux qui y croient, du béton pour les autres.
Simple, clair, logique. Et il devient alors normal et logique que toute la chrétienté de France s’offusque de ses propos.
C’est une vision, un point de vue et on ne peut pas reprocher à quelqu’un d’avoir des convictions fermes et s’y tenir.
Le blâmer ou lui cracher dessus ne le fera jamais changer de position à ce sujet, sauf si un jour il voit de ses propres yeux Dieu lui apparaitre…mais j’ai pas le temps de m’amuser à lui rendre visite, j’ai piscine…

On n’est pas potes, mais sur ce coup, on se serre la main.

Crédit photo : capture de la video de l’émission de jeudi 6 mars 2025 de TPMP

Alors selon vous, belle tranche de vie ou une belle tranche de Cake ?
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