Romuald Serrado, l’enfant de Fréjus et du chaos
Je m’appelle Romuald Serrado, né en 1972 sous le soleil de Fréjus, citoyen français d’une France qui tangue.
52 ans au compteur, et bientôt 53 en novembre (oui je suis scorpion) un âge où l’on commence à compter les rides et les rêves avortés.
Mon passé ? Un kaléidoscope d’expériences, un bordel organisé, une vie qui refuse de rentrer dans les cases.
j’ai vécu mes 14 premières années dans les Yvelines (Poissy, Conflans St-Honorine et Achères)
Oui, j’étais au collège du Bois D’aulnes dans les années 80, collège à présent rebaptisé Samuel Paty suite au drame qu’on connait tous…
Puis depuis ces 14 ans de l’adolescence à aujourd’hui, j’ai posé mes valises dans le Var (Hyères)
Les années 80 : Paris, le dessin, et le premier virage
Adolescent, je traîne mes crayons dans le Paris des années 80, entre études de dessin publicitaire et artistique.
Mais à 14 ans, bim, divorce maternel, direction le Var.
Exit les Beaux-Arts, bonjour la survie.
Ma voie pro ? Un accident heureux, un premier pas bancal vers un destin qui n’attendait que moi pour le bousculer.
Les 90’s : DJ, disquaire maudit et l’ombre de Guetta
Début 90, je deviens DJ. À l’époque, on est des passeurs de vinyles, des ombres payées trois francs six sous, loin des strass de David Guetta.
Lui, il fera du DJ une rockstar ; moi, je vrille avant l’heure.
Le tourisme m’appelle, Club Med me happe. De 1996 à 1999, GO Miniclub alors que je voulais scratcher des platines.
La vie, cette farceuse.
2001 : Internet, le RMI et la débrouille
Fin des 90’s, Internet débarque, je m’y jette en autodidacte. Mais avant ça, un an à poireauter pour le RMI (aujourd’hui RSA), dossier perdu chaque semaine par l’administration de Hyères. 12 mois sans un rond, au bord du gouffre, sauvé par la famille.
Enfin, 2001, le Graal : le RMI tombe, les arriérés avec.
Juste de quoi m’acheter un PC et lancer Adipson, ma boîte solo autour du web et de la pub (entreprise individuelle jusqu’à 2007 puis passage en statut Auto-entrepreneur grâce à une fenêtre ouverte par Nicolas Sarkozy pour passer du RSI à l’Urssaf).
Preuve que même un RSA peut semer une graine.
2002-2010 : Adipson, mascottes et la crise qui cogne
Adipson naît en 2002. Sites internet, graphisme, webdesign : je m’éclate.
Mes premiers amours, la pub et l’identité visuelle, reprennent le dessus.
Logos, mascottes cartoon en 2D – plus de 800 Mickey créées entre 2002 et 2010, vestiges de mes BD d’ado.
Mais 2009, la crise frappe.
Les boîtes serrent les cordons, les mascottes deviennent hasbeen, Google enterre le webdesign avec son Web 2.0 standardisé.
Rideau.
2010-2018 : SEO, pige et la guerre des prix
Pas de panique, je pivote.
Rédaction SEO (j’avais 19/20 à la quasi totalité de mes rédaction en 5e et 4e), articles pour sites en tous genres, je deviens pigiste.
Ça roule jusqu’en 2018, mais la concurrence africaine casse les tarifs, défonce le marché.
Je tiens bon, fidèle à mes plumes, mais il faut un plan B pour bouffer et payer le loyer.
Pire que tout, 2019-2022, le covid a décimé une grosse partie de ma clientèle, des entreprises qui ont mis la clé sous la porte, ne résistant pas à cette saleté de coronavirus de mes deux…
On parle beaucoup de télétravail pendant cette saison, mais le télétravail était aussi touché par cette pandémie, surtout lorsque vous travaillez à 80% pour des entreprises en rédigeant des articles sur les rencontres sportives…pendant une crise de confinement où toutes les réunions de plus de 2 personnes sont interdites partout en France…
Tchao, bye bye la rédaction sportive…
2018-2024 : Jeux vidéo, point’n’click et désillusion
Alors, je me lance dans les jeux vidéo.
Autodidacte encore, je code des jeux en point’n’click, une niche que personne ne joue – logique, sinon ce serait trop simple.
Trois jeux vidéos bien franchouillards sortis sur Steam entre 2018 et 2024, vendus au compte-gouttes faute de visibilité et de moyen financiers pour en faire la publicité.
La fierté de faire 3 jeux videos complet d’environ 8 heures chacun…TOUT seul !
Du graphisme à la programmation en passant par le marketing, je fais tout…
Mais la fierté ça ne met pas des pâtes dans la marmite et des croquettes dans la gamelle du chat…
Les jeux ?
Une aventure post-nucleaire cartoon fun de 8 heures sur 3 geeks complétement barré en 2018-2019, un jeu inspiré de ma vie d’une mamie qui baigne au milieu d’une ville noyée par le grand banditisme et le trafic de drogue avec Grandma Badass, et mon dernier, une enquête policière avec un duos d’inspecteurs hors-normes : un canard raffiné (Magret) et un Bouc rageux et caractériel qui pense qu’à péter : Magret et Facedebouc…
Des jeux cachés dans les abysses du catalogues de millions de jeux de Steam, qui plaisent aux curieux qui tombent dessus par hasard mais qui restent toujours au fond du gouffre faute de moyens financiers de les faire connaitre…
Le Covid ? Une explosion de devs indés : de 500 jeux par an avant 2020, on passe à 15 000, voir 18 000 depuis peu.
oui…18 000 jeux par an…1500 jeux par mois…
Va sortir du lot toi avec un budget promo de 0 euro…Sans le nom d’Ubisoft ou Activision, t’es mort.
Septembre 2024, on arrête la folie dans la quelle je m’enferme (j’ai recommencé sans cesse de développer un jeu 2 fois depuis le 1er en pensant que le résultat serait différent)…j’abandonne le développement de jeux.
Peut-être un peu trop « Violemment » et « subitement » pour mes quelques fans, mais en urgence pour mon équilibre mental…
2025 : Retour aux sources et ce blog
Aujourd’hui, je reviens à mes racines : création de sites pour particuliers et entreprises, rédaction avec mes clients historiques, travaux DAO et ce blog, né en février 2025.
Un loisir pour m’aérer la tête, un rêve de projet pro peut-être.
Ici, pas de vérité absolue, juste la mienne.
Un citoyen français qui cogite, cherche des réponses et les partage.
Mes billets quotidiens, c’est ma bouteille à la mer – si ça parle à quelqu’un, tant mieux.