micro-organismes des lacs salés

Que cachent les lacs salés avant de disparaître pour toujours ?

Ecologie Le Saviez-vous ? Nature et Découverte Sciences & Technologie
Temps de lecture : 2 minutes

🦠Les micro-organismes méconnus des lacs salés en sursis


Te voilà, toi, seul face à un lac salé qui s’efface doucement sous le soleil impitoyable.
Tu crois peut-être que c’est juste une étendue morte, un désert d’eau figée.

Mais attends une seconde. Sous cette croûte craquelée, il y a des micro-organismes méconnus des lacs salés, des petits guerriers qui dansent dans des conditions où toi et moi, on aurait déjà jeté l’éponge.

L’autre jour, un chercheur a trébuché sur une « flaque rose » vivante au milieu d’un lac asséché en Australie.
Une tache fluo, comme un graffiti de la nature, qui m’a poussée à plonger dans cet univers invisible.

Ces lacs salés, souvent en voie de disparition à cause du réchauffement et de l’homme qui pompe tout, abritent des créatures uniques.

Prends les bactéries extrémophiles, par exemple. Elles adorent le sel, la chaleur, l’acidité – des conditions qui te feraient fuir en hurlant.
Selon une étude de Scientific Reports sur le lac Eyre, ces bestioles produisent des pigments roses ou rouges pour se protéger du soleil.
C’est elles qui ont peint cette flaque que le chercheur a trouvée, un éclat de vie dans un décor de fin du monde.

Les reines du sel

Parmi ces micro-organismes méconnus des lacs salés, il y a les halobactéries. (j’aurai presque envie de l’appeler Nabila pour faire plus court mais on va pas insister 😁)
Elles prospèrent là où l’eau est dix fois plus salée que la mer.
Moi, je les imagine comme des divas microscopiques (Nabila ?), se pavanant dans leur royaume rose fluo, insensibles au chaos autour.

Un écosystème en sursis

Mais ces lacs, ils s’évaporent.
La Mer Morte, le Grand Lac Salé, tous perdent du terrain.
Avec eux, ces micro-organismes risquent de disparaître avant qu’on les comprenne vraiment.
Toi, tu te rends compte ? On pourrait rater une leçon de survie incroyable.

Les artistes de l’extrême

Et puis, il y a les cyanobactéries, ces vieilles âmes qui fabriquent de l’oxygène depuis des milliards d’années.
Dans les lacs salés, elles forment des tapis visqueux, presque irréels. C’est pas glamour, mais c’est vital.
Elles tiennent le sol, elles nourrissent d’autres microbes.
Un peu comme toi, quand tu tiens bon malgré tout.

Une flaque qui parle

Revenons à cette « flaque rose ».
Le chercheur, un type avec des lunettes embuées par la chaleur, a raconté qu’il a failli marcher dessus avant de réaliser qu’elle grouillait de vie.
Pour lui, c’était un signe : même au bord du gouffre, la nature trouve un moyen. Ça te donne pas des frissons, à toi ?

Et après ?

Alors, la prochaine fois que tu verras un lac salé à la télé ou en vrai, pense à ces micro-organismes méconnus des lacs salés.
Ils sont là, discrets, à nous rappeler que la vie s’accroche, même quand tout semble perdu.

Moi, je trouve ça beau, presque poétique. Et toi, t’en dis quoi ?


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