Procrastination

Procrastination : est-on lĂąche et feignant quand on reporte toujours les choses au lendemain ?

Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

Et si procrastiner n’était pas juste de la flemme ?


Aujourd’hui, 25 mars 2025, c’est la « JournĂ©e de la procrastination ».
Oui, ce jour oĂč on cĂ©lĂšbre l’art de tout remettre Ă  demain, de laisser traĂźner les dossiers, les rĂȘves, les corvĂ©es.
Mais derriÚre ce mot qui sonne comme un aveu de faiblesse, y a-t-il vraiment que de la lùcheté ou de la paresse ?

On va creuser ça, parce que la procrastination, c’est pas juste un dĂ©faut qu’on balance Ă  la gueule des flemmards.
C’est une mĂ©canique, un truc qui nous colle Ă  la peau, et peut-ĂȘtre mĂȘme un cri silencieux de nos cerveaux saturĂ©s.

Mais si j’avais adoptĂ© ce dogme aujourd’hui ? Et bien vous n’auriez pas votre dizaine d’article du jour Ă  lire et seriez obligĂ© de continuer Ă  vous abrutir avec du contenu vide sur les rĂ©seaux sociaux ! 😁

Procrastination : le mot qui fĂąche

Dites « procrastination » à voix haute, et vous verrez les regards en coin.
On imagine tout de suite le type vautrĂ© sur son canap’, scrollant TikTok pendant que la vaisselle s’entasse.
Mais soyons sĂ©rieux deux secondes : qui n’a jamais repoussĂ© un truc chiant ?

La « Journée de la procrastination » met ça en lumiÚre, et pas pour nous culpabiliser.
Non, elle nous pousse Ă  regarder ce qu’il y a derriĂšre. Parce que procrastiner, c’est pas toujours dire non au boulot. Parfois, c’est dire oui Ă  autre chose : une pause, une rĂ©flexion, ou juste un moment oĂč on respire.

Le mythe du feignant absolu

On a tous entendu ça : « T’es qu’un flemmard, fais-le maintenant ! »
Sauf que la procrastination, c’est pas forcĂ©ment de la flemme pure.
Les psys le disent depuis des lustres : souvent, c’est une histoire d’angoisse.
T’as un projet qui te tient à cƓur ? Tu le repousses parce que t’as peur de foirer.
T’as une facture à payer ? Tu l’oublies parce que ça te rappelle que t’es à sec.
Alors oui, la « Journée de la procrastination » peut faire marrer, mais elle nous rappelle que derriÚre chaque « je le ferai demain », y a un humain qui jongle avec ses démons.

LĂąche, vraiment ? Ou juste un peu perdu ?

Et si c’était une rĂ©volte discrĂšte ?

Regardez autour de vous. On vit dans un monde qui nous hurle de tout faire tout de suite : rĂ©pondre aux mails en trois secondes, ĂȘtre productif H24, courir aprĂšs des deadlines absurdes.
Et si procrastiner, c’était un moyen de dire merde Ă  tout ça ?
La « JournĂ©e de la procrastination » pourrait ĂȘtre notre petit pied de nez Ă  cette dictature de l’urgence.
Repousser, c’est parfois reprendre le contrîle, refuser de se plier à ce rythme qui nous essore.
Alors non, pas feignant. Peut-ĂȘtre juste malin.

Comment on s’en sort (ou pas) ?

Bon, soyons clairs : procrastiner sur tout, tout le temps, ça peut virer au cauchemar.
Mais ce 25 mars, pourquoi pas en profiter pour tester un truc ?
Prenez une tĂąche que vous repoussez depuis des plombes, et demandez-vous : pourquoi je bloque ?
Pas besoin de la faire aujourd’hui – c’est la « JournĂ©e de la procrastination », aprĂšs tout.
Juste y penser. Parce que derriĂšre ce mot qu’on traĂźne comme un boulet, y a peut-ĂȘtre une clĂ© pour mieux se comprendre.
Et ça, c’est pas rien.

Alors, lĂąche ou feignant ? Peut-ĂȘtre ni l’un ni l’autre.
La procrastination, c’est un miroir qu’on tient devant nous.

Aujourd’hui, on le regarde en face, et demain
 ben, on verra demain.😁


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