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Pourra-t-on faire un jour plus ridicule que Topa, la mascotte d’Intervilles ?

Médias & Cinéma People
Temps de lecture : 3 minutes

đŸźÂ«Â Intervilles » : dĂ©couvrez Topa, la mascotte qui remplace les vachettes dans le grand retour sur France 2

Topa, la nouvelle star d’Intervilles : exit les vachettes

Oubliez les sabots et les cornes, les candidats de la prochaine mouture d’Intervilles ne croiseront pas de vachettes sur leur chemin.
À la place, une mascotte nommĂ©e Topa prendra la relĂšve.
PrĂ©parez-vous Ă  entendre rĂ©sonner le tube entĂȘtant « Shanana » sur France 2 dĂšs le 3 juillet 2025, chaque jeudi soir de l’étĂ©.
C’est lors de la mi-temps du dernier match du Tournoi des 6 Nations, le 15 mars dernier, que la chaĂźne a lĂąchĂ© la bombe : Intervilles revient, portĂ© par une Ă©quipe dĂ©tonante et un vent de modernitĂ©.

Nagui, figure incontournable du service public, a bataillĂ© dur pour ressusciter ce jeu familial, créé il y a 63 ans, malgrĂ© les galĂšres de budget et d’organisation.
Quatre soirées de défis barrés entre villes sont au programme, avec Bruno Guillon, Magali Ripoll, Camille Cerf, Valérie BÚgue et un Yoann Riou en arbitre foldingue pour compléter le tableau.

« Signe particulier : rĂȘve de devenir influenceuse »

Nagui a partagĂ© sur les rĂ©seaux une vidĂ©o oĂč sa bande dĂ©couvre Topa, cette mascotte qui rĂ©invente l’esprit d’Intervilles.
Imaginée par Zep, le créateur de Titeuf, elle a été révélée au public le 20 mars.

« Topa est là », clame le compte officiel de l’émission, prĂ©sentant cette bestiole en mousse de deux mois, 92 kilos, avec une ambition inattendue : devenir influenceuse.
Son look ? Un clin d’Ɠil Ă  la Vache qui rit, mais twistĂ© avec des yeux ronds comme des billes et une mĂšche blonde qui lui donne un air espiĂšgle.

 

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Une révolution signée Nagui : pas de vachettes, mais une ùme intacte

Si le rĂŽle prĂ©cis de Topa reste flou pour l’instant, une chose est sĂ»re : les vachettes, ces reines des arĂšnes d’Intervilles, ne seront pas de la partie.
Nagui, fervent défenseur des animaux, a imposé cette rupture, soutenu par France 2 et les détenteurs des droits.

Nous n’avons pas besoin de cela. DĂ©jĂ  parce qu’il n’y a plus d’animaux dans les Ă©missions de tĂ©lĂ©vision aujourd’hui. Car on connaĂźt leur sensibilitĂ© au bruit et Ă  la foule, leur inconfort
 Sans parler du risque de blessures pour les humains en face aussi.

expliquait-il à « Ouest-France.

Exit les bovidĂ©s, place Ă  une version en mousse, animĂ©e de l’intĂ©rieur, pour garder un bout de l’ADN du show sans trahir ses valeurs modernes.

Un boycott qui fait des vagues

Ce choix ne fait pas l’unanimitĂ©. Des villes comme Dax ou Mont-de-Marsan, piliers historiques du programme, ont claquĂ© la porte, refusant de participer sans leurs emblĂ©matiques vachettes.

‘Intervilles’ sans vachettes, ce n’est pas ‘Intervilles’. C’est autre chose, une kermesse ou un jeu tĂ©lĂ© lambda, mais pas ça.

déplorait Charles Dayot, maire de Mont-de-Marsan.
MĂȘme l’arrivĂ©e de Topa et la promesse de retrouver les Ă©preuves cultes – piscines, tournettes, tir Ă  la corde – ne semblent pas apaiser ces bastions du Sud-Ouest, attachĂ©s Ă  leurs traditions taurines.

Pourtant, Nagui persiste et signe : cet Intervilles 2025 sera une fĂȘte, avec ou sans cornes.

Et aprĂšs ?

Reste Ă  voir si Topa saura conquĂ©rir les cƓurs et faire oublier les vachettes.
Avec son Ă©quipe de choc et une diffusion en direct prĂ©vue dĂšs le 3 juillet, Intervilles s’annonce comme l’évĂ©nement tĂ©lĂ© de l’étĂ©.
Une chose est sûre : entre nostalgie et renouveau, le pari est lancé.

Topa : un pari osé qui frÎle le malaise

Moi qui ai donnĂ© vie Ă  plus de 800 mascottes en 2D pour des boĂźtes depuis 2002, je ne suis pas du genre Ă  dĂ©nigrer l’idĂ©e d’un personnage cartoon ou Ă  chipoter sur son look.
Une mascotte, ça peut faire des miracles, ça fédÚre, ça amuse.

Mais lĂ , remplacer les vachettes lĂ©gendaires d’Intervilles – ces reines imprĂ©visibles des arĂšnes – par une sorte de Vache qui rit sous stĂ©roĂŻdes ou amphĂ©tamines, avec un mec qui sue Ă  l’intĂ©rieur, ça touche quand mĂȘme les sommets du gĂȘnant.
On oscille entre le risible et le pathĂ©tique, et c’est difficile de ne pas lever un sourcil.

Nagui, avec sa vibe bien-pensante et ses élans woke, semble décidé à nous prouver que la modernité peut encore accoucher de bizarreries dans la décennie à venir.
Franchement, niveau grand écart entre nostalgie et délire assumé, il a mis la barre trÚs, trÚs haut.

À voir si Topa deviendra un icîne ou juste une anecdote qu’on oubliera sous les rires nerveux.


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