Vendredi saint

Pourquoi le Vendredi saint est-il férié en Alsace-Moselle et ailleurs dans le monde ?

Histoire Le Saviez-vous ? Vie & Société
Temps de lecture : 5 minutes

Le Vendredi saint : un jour férié en Alsace-Moselle, mais pas que !


Salut, toi ! Tu t’es déjà demandé pourquoi, en Alsace-Moselle, on a le droit à un jour off pour le Vendredi saint, alors que le reste de la France continue de bosser comme si de rien n’était ?
Et attends, ce n’est pas tout : savais-tu que ce jour férié n’est pas une exclusivité de nos amis alsaciens et mosellans, mais qu’il fait aussi vibrer les calendriers d’autres pays ?

Je t’invite à explorer avec moi cette curiosité historique et mondiale, avec une touche d’humour pour ne pas s’endormir sur les dates et les lois.
Allez, on y va !

Le Vendredi saint en Alsace-Moselle : une exception française

En Alsace-Moselle, le Vendredi saint, c’est sacré.
Littéralement.
Ce jour, qui précède Pâques et commémore la crucifixion de Jésus-Christ, est férié dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.

Pourquoi ? Parce que ces territoires vivent sous un régime particulier : le droit local, hérité du Concordat de 1801.
À l’époque, Napoléon a signé ce pacte avec l’Église catholique pour organiser les cultes en France, mais l’Alsace-Moselle, annexée par l’Allemagne entre 1871 et 1918, a conservé des spécificités juridiques.

Résultat : quand la France a laïcisé son calendrier en 1905, ces trois départements ont gardé leurs jours fériés religieux, dont le Vendredi saint.
Pas mal, non, pour un petit bout d’histoire qui change la donne ?
Imagine-toi, toi qui lis ça depuis Paris ou Marseille, en train de checker tes emails un vendredi matin pendant que tes cousins strasbourgeois sirotent un café en pyjama.
Frustrant, non ? Mais ne t’inquiète pas, on va voir que ce jour férié n’est pas une exclusivité alsacienne.

Un jour férié qui voyage à travers le monde

Tu penses peut-être que le Vendredi saint est une rareté, une petite excentricité bien de chez nous ?
Détrompe-toi ! Ce jour férié a des fans dans le monde entier.

En Europe, par exemple, il est chômé dans des pays comme l’Allemagne, où tout s’arrête pour respecter la solennité du moment.
Au Royaume-Uni, on appelle ça Good Friday, et c’est l’occasion de déguster des hot cross buns tout en profitant d’un long week-end.
En Suède, en Norvège, au Danemark ou encore en Espagne, le Vendredi saint est aussi un jour off, souvent marqué par des processions ou des moments de recueillement.

Et si tu traverses les océans, le tableau ne change pas beaucoup. Au Canada, certaines provinces comme le Québec ferment les administrations.

En Australie et en Nouvelle-Zélande, c’est un jour férié national, parfait pour organiser un barbecue… ou méditer, au choix.
En Amérique latine, où la tradition catholique est bien ancrée, des pays comme le Mexique ou le Brésil en font un moment clé de l’année liturgique.

Bref, le Vendredi saint, c’est un peu comme une star internationale : il brille dans plein de pays, chacun avec sa façon de le célébrer.

Pourquoi cette différence en France ?

Analysons ensemble pourquoi la France, pays de la laïcité, fait une exception pour l’Alsace-Moselle.
Le Concordat, c’est une chose, mais il faut aussi comprendre le contexte historique.

Quand l’Alsace-Moselle est revenue à la France après la Première Guerre mondiale, les habitants ont tenu à préserver certaines traditions, y compris leurs jours fériés.
Le Vendredi saint, tout comme le 26 décembre (fête de la Saint-Étienne, aussi fériée dans ces départements), fait partie de ce patrimoine.
C’est un peu comme si ces territoires avaient dit : « OK, on est français, mais on garde notre style ! »
Cette particularité peut sembler étrange dans un pays où la séparation entre Église et État est une religion en soi. Mais elle reflète aussi la diversité de l’histoire française.

Et puis, soyons honnêtes, qui dirait non à un jour férié en plus ? Si tu veux mon avis, je trouve ça plutôt cool que l’Alsace-Moselle ait su préserver cette tradition. Ça donne un charme unique à la région, non ?

Le Vendredi saint, un jour pas comme les autres

Bon, d’accord, le Vendredi saint, c’est férié dans plein d’endroits, mais qu’est-ce qu’on y fait, au juste ?
En Alsace-Moselle, comme ailleurs, c’est un jour de recueillement pour les chrétiens. Les églises organisent des offices, souvent sobres, pour méditer sur la Passion du Christ.
Mais ne t’imagine pas une ambiance morose partout !

Dans certains pays, comme en Espagne, les processions du Vendredi saint sont de véritables spectacles, avec des costumes, des statues et des foules impressionnantes.
En Australie, certains profitent du jour férié pour aller à la plage. Après tout, un jour off, c’est un jour off, non ?

Ce qui est fascinant, c’est que le Vendredi saint arrive à être à la fois un moment spirituel et une occasion de ralentir le rythme, peu importe où tu te trouves.
Toi, par exemple, qu’est-ce que tu ferais si ce jour était férié chez toi ? Une grasse matinée, une balade, ou peut-être un marathon de séries ?

Dis-moi tout dans les commentaires, je suis curieux !

Et si le Vendredi saint devenait férié partout en France ?

Évaluons ensemble une idée un peu folle : et si toute la France adoptait le Vendredi saint comme jour férié ?
D’un côté, ça ferait plaisir à ceux qui aiment les longs week-ends de Pâques. De l’autre, dans un pays laïc, ça pourrait faire grincer des dents.
La laïcité, en France, c’est un sujet sensible, et ajouter un jour férié religieux risquerait de relancer le débat sur la place de la religion dans l’espace public.

Sans compter que les entreprises, déjà pas fans des ponts à répétition, pourraient râler.
Mais avoue, toi, que l’idée d’un jour de congé supplémentaire te fait sourire.
Moi, en tout cas, je signe direct pour un Vendredi saint férié, ne serait-ce que pour tester les hot cross buns britanniques tout en profitant d’une sieste bien méritée.

Une leçon d’histoire et de tolérance

Ce qui me plaît dans cette histoire de Vendredi saint, c’est qu’elle montre à quel point nos calendriers sont le reflet de nos histoires. En Alsace-Moselle, ce jour férié est un clin d’œil à un passé complexe, marqué par des allers-retours entre la France et l’Allemagne.

À l’échelle mondiale, il rappelle que, malgré nos différences, certaines traditions nous rapprochent. Que tu sois en train de prier dans une église strasbourgeoise, de défiler dans les rues de Séville ou de bronzer sur une plage australienne, le Vendredi saint a cette magie de créer un lien, même discret.

Alors, toi, qu’en penses-tu ? Est-ce que cette particularité alsacienne te fait envie, ou trouves-tu ça injuste pour le reste de la France ? Et si tu viens d’un pays où le Vendredi saint est férié, raconte-moi comment ça se passe chez toi.

Je t’invite à partager ton avis, parce que, franchement, c’est en discutant qu’on découvre les meilleures histoires.
Un petit merci d’ailleurs à chrismberger.fr pour m’avoir soufflé cette informations en commentaire sur un de mes articles.
Une info que je ne connaissais pas autour de ce jour férié par chez lui et qui a valu donc que je m’y intéresse pour cet article du jour !



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