Permis de conduire : 2026, le grand reset qui va flinguer le e-learning ?
Permis de conduire : 2026, le grand reset qui va flinguer le e-learning ?
Flash info, mes petits révoltés de la pédale : la route va trembler sous vos pneus.
En 2026, le permis de conduire risque de prendre un virage serrĂ©, et pas forcĂ©ment dans le sens du vent libertaire quâon espĂ©rait.
La Direction de la Sécurité routiÚre (DSR), ces bureaucrates du bitume, a lùché une bombe fin 2024 : on passe de 20 à 28 heures minimum au volant pour décrocher le précieux sésame rose.
Vingt-huit heures, vous entendez ça ? Comme si on allait transformer les apprenants en chauffeurs de rallye avant mĂȘme de leur filer le droit de klaxonner.
28 heures minimum de conduite
Les vieilles autos-écoles, ces dinosaures en doudoune fluo, se frottent les mains.
Plus dâheures, plus de prĂ©paration, moins dâĂ©checs
quâils disent, la bouche en cĆur et le portefeuille grand ouvert.
Leur plan ? DĂ©sengorger les exams â trop de crash-tests humains, apparemment â et remettre les pendules Ă lâheure face aux petits malins du e-learning.
Oui, parce que cette refonte, câest aussi un coup de frein brutal aux nouvelles Ă©coles 2.0, celles qui osent apprendre Ă conduire sans vous coller un moniteur hurlant dans lâoreille pendant deux heures.
Les Ornikar et autres En Voiture Simone crient au scandale et on les comprend.
Qui a envie de voir son permis passer de 800 balles Ă 1800 juste pour faire plaisir Ă des nostalgiques du levier de vitesse ?
Comment passera-t-on le permis en 2026 ?
Depuis fin 2024, la DSR et ses potes pros cogitent dur pour pimper la formation.
Objectif : des candidats mieux briefés, des examens qui roulent comme sur des rails, et un taux de réussite qui ne ressemble pas à une blague Carambar.
Mais là , ça part en drift.
Dâun cĂŽtĂ©, les anciens veulent vous scotcher au volant jusquâĂ ce que vous sachiez faire un crĂ©neau les yeux fermĂ©s.
De lâautre, les modernes, ces rebelles du clic, risquent de se faire Ă©jecter du circuit.
Adieu les 45 minutes de conduite suivies de 15 minutes de cours en ligne bien peinards devant un café.
Les tradis veulent du concret, du sueur-et-gasoline, quitte Ă faire exploser la facture.
Un coût supplémentaire pour les candidats
Patrick Bessone, big boss dâĂducation et SĂ©curitĂ© routiĂšre chez Mobilians, a balancĂ© lâinfo Ă Permismag : en vrai, il faut 30 heures pour quâun candidat soit prĂȘt Ă dompter la jungle routiĂšre.
Alors, 28 heures obligatoires, ça lui semble presque une promo.
Sauf que Macron, notre président startuppeur, avait juré ses grands dieux un « permis moins cher ».
Là , on dirait plutÎt une addition salée pour les jeunes qui galÚrent déjà à joindre les deux bouts.
Les nouvelles écoles, ces chevaliers du low-cost, contre-attaquent : avec leurs packs à 800-1000 euros, elles défonçaient le jeu face aux 1800 euros des anciens.
Mais si la refonte passe, câest game over pour les petits budgets.
45 minutes au volant, 15 minutes en ligne
Edouard Rudolf, le cerveau derriĂšre En Voiture Simone et vice-prez de la Fenaa, a lĂąchĂ© le topo Ă 20 Minutes : leurs 15 minutes de e-learning avant la leçon, câest du gĂ©nie pur.
Imaginez : vous matez tranquillement une vidĂ©o sur comment doubler un semi-remorque sans finir en crĂȘpe, et ensuite, bim, vous passez Ă la pratique.
Fini le stress de tout capter en live pendant que le moniteur vous hurle de checker vos rétros.
Mais non, les tradis veulent bazarder ça pour des simulateurs hors de prix.
RĂ©sultat ? Les gamins de province, ceux pour qui le permis câest la vie, vont morfler grave.
« Rien nâest tranché » pour le moment
Florence Guillaume, la déléguée interministérielle à la Sécurité routiÚre, a joué la carte zen chez Caradisiac :
Rien nâest tranchĂ©
Mouais. Pendant ce temps, certains proposent de sortir le CPF du placard pour amortir le choc financier.
Mais la Fenaa nây croit pas une seconde : pour eux, câest juste un Ă©cran de fumĂ©e des tradis, qui ont dĂ©jĂ perdu 60 % du marchĂ© du code et 15 % de la pratique face aux nouveaux loups du bitume.
Une guerre de territoire qui sent lâessence et la sueur, avec les candidats en otages.
Bilan ? Si ça passe, attendez-vous à des délais interminables et une note qui pique.
Le permis 2026, câest peut-ĂȘtre le rĂȘve des uns, mais clairement le cauchemar des autres.
Alors, prĂȘt Ă mettre le turbo ou Ă couper le moteur ?