Pascal Praud se cure le nez et la France s’arrête de tourner !

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Pascal Praud, le roi du nez : quand la France s’arrête pour une crotte de nez

Le geste qui a figé une nation en crise

Bon sang, on l’a tous vu, et on ne s’en remet pas : Pascal Praud, le taulier d’Europe 1, s’est curé le nez en direct, sous les néons impitoyables d’une émission où une chroniqueuse pérorait sur je-ne-sais-quel scandale politique.
Le 26 février, alors que la France vacille sous le poids de ses libertés bafouées, de ses crises économiques et de ses débats stériles, plus de deux millions de curieux ont stoppé net leurs vies pour scruter une vidéo devenue virale.
Sur les réseaux, c’est l’hystérie : des captures d’écran, des gifs, des tweets assassins ou hilares – la France entière s’est transformée en détective nasal, oubliant ses manifs, ses réformes avortées et ses grèves interminables.

On dirait presque une blague cosmique : pendant que les droits fondamentaux s’effritent, on débat de la dextérité de Praud avec son index.

Le scandale ultime : manger ou recracher, telle est la question

Mais là où le ridicule atteint des sommets, c’est quand les foules ont hurlé au sacrilège : « Il l’a mangé ! » Oui, on a cru voir Pascal Praud, cet homme qui hurle sur les plateaux, rouler sa crotte de nez en une petite boulette… et la porter à ses lèvres.
Horreur, indignation, nausée collective ! Sauf que, non, mesdames et messieurs, il l’a recrachée – un détail que les réseaux, dans leur frénésie, ont joyeusement ignoré.

Et alors ? Ce n’est pas comme si la démocratie était en jeu, hein ? Pendant que les flics gazent les lycéens et que les lois liberticides s’empilent, on s’étrangle sur une miette de mucus.
Cynique, moi ? Pas du tout : je trouve ça fascinant, cette puissance grotesque des réseaux sociaux, capables de transformer un banal bobo nasal en apocalypse nationale. Praud, lui, doit bien rigoler dans son coin, entre deux débats sur le voile ou Trump – ou peut-être qu’il se cure encore le nez, planqué derrière son micro.

Une nation hypnotisée par l’insignifiant

Alors, quelle leçon tirer de ce cirque ?
Que les réseaux sont des monstres affamés, gobant nos indignations pour en faire des mèmes.
Que la France, en pleine tourmente, préfère s’étouffer sur une crotte imaginaire plutôt que de regarder ses vrais abîmes.

Pauvre Pascal, pauvre nous.

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