đ»ââïžđ»Mesdames, messieurs, attachez vos ceintures, parce quâon va plonger dans une histoire plus tordue quâun sapin aprĂšs une tempĂȘte dans les Alpes.
Câest lâhistoire dâune association de sauvegarde des animaux, les « CĂąlins pour Bestioles », Ă©paulĂ©e par une organisation de rĂ©introduction, les « Retour Sauvage Warriors », qui se sont lancĂ©es dans une chasse improbable : traquer un ours blanc dans les forĂȘts du Jura.
Oui, le Jura, lĂ oĂč les vaches rigolent en fabriquant du ComtĂ© et oĂč les ours, normalement, ne font pas leur jogging matinal.
Une découverte étrange
Tout commence quand Jean-Mi, le prĂ©sident des CĂąlins pour Bestioles, reçoit un appel paniquĂ© dâun randonneur :
Yâa un ours blanc qui bouffe des myrtilles prĂšs de ma tente !
Jean-Mi, qui nâa pas bu que du thĂ© bio ce matin, rameute son Ă©quipe. Avec leurs jumelles rouillĂ©es et leurs filets Ă papillons (parce que le budget pour du matos sĂ©rieux, ben, il est parti dans des tote bags Ă©colos), ils foncent dans les bois.
Et lĂ , bim ! Ils tombent sur lui : un ours, blanc comme un Frigidaire flambant neuf, en train de se gratter le dos contre un chĂȘne.
Câest un ours polaire, câest sĂ»r !
hurle Sophie, la stagiaire, qui a vu Happy Feet trois fois et se prend pour une experte en faune arctique. Elle le baptise alors immédiatement « Olaf ».
ProblĂšme : un ours polaire dans le Jura, câest aussi crĂ©dible quâun pingouin en tongs Ă DubaĂŻ.
Alors, les Cùlins pour Bestioles appellent en renfort les Retour Sauvage Warriors, des pros de la réintroduction qui savent remettre un chamois sur le bon sentier ou un lynx dans le bon arbre.
La traque commence
Ensemble, ils dĂ©cident de capturer lâours et de le renvoyer fissa au pĂŽle Nord, lĂ oĂč il est censĂ© danser avec les phoques et faire des selfies sur la banquise.
Mais cet ours, mes amis, câest pas nâimporte quel nounours.
à peine largué au pÎle Nord avec un colis de saumons surgelés pour la route, il disparaßt.
Et devinez quoi ? Deux mois plus tard, il est de retour dans le Jura, plus frais quâun skieur en fĂ©vrier, en train de sniffer des champignons comme si de rien nâĂ©tait.
Les CĂąlins pour Bestioles sont sur le cul. Les Warriors, eux, commencent Ă se demander sâils ont pas zappĂ© un chapitre dans leur manuel de rĂ©introduction.
Là , les théories partent en vrille.
Yâa ceux, comme Jean-Mi, qui jurent que lâours est un pro du Uber polaire.
Jâvous jure, il troque des truites quâil pĂȘche contre des courses ! Les chauffeurs groenlandais, ils kiffent, ils lâappellent Olaf le Casse-croĂ»te !
Sophie, elle, penche pour une conspiration :
Câest les anti-rĂ©introduction ! Ces tarĂ©s veulent sauver lâours en le ramenant dans nos forĂȘts pour prouver quâun ours polaire peut vivre heureux avec des Ă©cureuils et des marmottes !
Pendant ce temps, sur X, les posts sâenflamment : #OursPolaireDuJura devient viral, avec des memes dâours en doudoune dans un tĂ©lĂ©siĂšge.
Mais accrochez-vous, parce que la vérité, elle est encore plus barrée.
AprĂšs des semaines de traque, de nuits blanches et de sandwichs au pĂątĂ©, lâĂ©quipe finit par choper lâours pour un check-up.
Et lĂ , coup de théùtre : ce soi-disant ours polaire⊠câest un ours brun.
Oui, un bon vieil ours du coin, mais albinos, blanc comme un yaourt nature !
Le vĂ©to, mort de rire, explique que cet ours nâa jamais vu une banquise de sa vie, et que ses virĂ©es au pĂŽle Nord, câest juste les humains qui le kidnappent pour rien.
Alors, qui sont les vrais dindons de la farce ?
Dâun cĂŽtĂ©, tâas les CĂąlins pour Bestioles et leurs potes Warriors, qui prennent cet ours brun pour un cousin dâUmberto le Polaire et lâexpĂ©dient au pĂŽle Nord. Franchement, ils sont pas les castors les plus utiles au barrage, ceux-lĂ .
De lâautre, tâas les anti-rĂ©introduction, qui rĂ©cupĂšrent le pauvre nounours dans la neige pour le « sauver » en le ramenant dans le Jura, pensant quâun ours polaire peut se la couler douce entre deux sapins. Eux non plus, ils sont pas les flĂšches les plus affĂ»tĂ©es du carquois.
MoralitĂ© ? Cet ours albinos, il vit sa meilleure vie, tranquilou, pendant que tout le monde sâembrouille comme dans une sitcom.
Et nous, on rigole, parce quâau final, la nature, elle se dĂ©brouille toujours mieux sans nos plans foireux.
Allez, santé, et longue vie à Olaf, le roi des myrtilles !
Ceci est bien Ă©videmment une parodie et un billet d'humour. Retrouvez ma rubriqueđHumour ici !