Kevin Vatant, l’écho taquin qui hante les plateaux de CNews
Mais qui est ce Kevin Vatant, cible des jeux de mots de Morandini avant chaque émission à 10h38 sur Cnews ?
Chaque fois que je regarde le résumé des audiences télé du jour précédent dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur Cnews je me pose la question…
Du coup j’ai enquêté pour mettre enfin un visage à ce fameux « kevin…va-t’en… »
Je sais…j’ai des drôles d’interrogations des fois mais c’est justement grâce à mes interrogations tordues qu’on peut trouver des choses ici sur mon blog, dont on ne parle nulle part ailleurs ou ne met pas assez en avant…
KEVIN…VA-T’EN !
Dans l’arène médiatique où les chiffres cognent plus fort que les mots, un nom résonne comme une blague récurrente : Kevin Vatant.
Ce journaliste discret, propulsé dans l’ombre des audiences TV, est devenu la proie favorite de Jean-Marc Morandini, qui s’amuse chaque matin à le faire valser verbalement sur CNews avant de recevoir ses invités.
« Les Tops et les Flops avec Kevin vas-t’en ! » balance l’animateur, jonglant avec les tons – tantôt cinglant comme un coup de fouet, tantôt traînant comme une vieille rengaine. Mais derrière ce jeu de scène, qui est vraiment ce Kevin, ce fantôme des coulisses dont le nom sert de starter à Morandini Live, juste après le starter et avant l’entrée des invités ?
Un nom, une symphonie de vannes
C’est presque un rituel vaudeville.
Avant de se lancer dans l’actu, Morandini dégaine son « Kevin Vatant » avec une malice calculée.
Un jour, c’est un « Kevin vas-t’en » autoritaire, comme s’il chassait un intrus du plateau. Le lendemain, un « Keviiiin vas-t’eeen » chantonné, presque tendre, qui fait ricaner les chroniqueurs.
Les téléspectateurs s’y sont faits, et sur les réseaux, ça buzzouille. Mais Kevin, lui, reste mutique.
On sait qu’il est là, tapi dans l’ombre, à compiler les chiffres d’audience – 415 000 âmes scotchées en moyenne devant CNews cette saison, un triomphe.
Pourtant, son CV intrigue autant qu’il échappe.
De l’ombre à la lumière, un parcours flou
Kevin Vatant n’est pas un inconnu total.
En novembre 2018, il a crevé l’écran sur Touche pas à mon poste, invité par Cyril Hanouna pour balancer des accusations salées sur Danse avec les stars.
Rédacteur en chef adjoint du blog de Morandini à l’époque, il avait dénoncé une blessure bidon d’Iris Mittenaere, qualifiant le show de « coup de buzz » truqué.
Un moment de gloire fugace qui a révélé un gars cash, pas du genre à mâcher ses mots.
Avant ça ? Mystère. On murmure qu’il a rejoint l’équipe de Morandini il y a des années, un fidèle de l’ombre, peut-être un ex-pigiste monté en grade.
Mais pas de LinkedIn, pas de bio officielle. Kevin reste un OVNI médiatique, une silhouette sans contour, même si on peut le trouver cependant sur X sur ce compte…
Le bouffon du roi ou l’artisan du succès ?
Pourquoi cet acharnement amical ?
Morandini adore jouer les trublions. « Kevin vas-t’en », c’est son échauffement, sa façon de dire : « On est entre potes, mais je cogne quand même. »
Une diversion, aussi, pour un animateur dont les scandales collent aux basques.
Pourtant, Kevin n’est pas qu’un faire-valoir. Les audiences des émissions grimpent ou chuttent, et c’est lui qui les décortique, qui donne à Morandini de quoi fanfaronner en début d’émission pour passer brièvement la rubrique médias.
Bouc émissaire ou maître des stats ? Peut-être un peu des deux.
Un jour, Kevin restera-t-il ?
Kevin Vatant, c’est la punchline qui cache un enigma.
Morandini cessera-t-il un jour de le renvoyer dans les coulisses ? Peu probable tant que le duo fonctionne.
Reste que ce Kevin, qu’on imagine planqué derrière un écran à compter les fans de CNews, mériterait presque un micro. Histoire qu’on sache enfin qui se planque derrière ce « vas-t’en » qui fait marrer la France à 10h40 chaque jour du lundi au vendredi sur CNews.