France 2025 : le duel des mal-aimés
La France, ce vieux pays qui adore dĂ©tester, a trouvĂ© en 2025 deux cibles de choix pour canaliser ses colĂšres quotidiennes : Emmanuel Macron, le prĂ©sident aux allures de hologramme jupitĂ©rien, et Cyril Hanouna, lâanimateur qui transforme la tĂ©lĂ© en ring de catch permanent.
Ă lâheure oĂč les crises sâempilent comme des factures impayĂ©es, la question brĂ»le les lĂšvres : qui est le plus haĂŻ des deux ?
Pas de sondage bidon ici, juste une plongĂ©e dans les abysses de lâopinion publique, lĂ oĂč les murmures deviennent des cris.
Macron, lâĂ©ternel punching-ball
Macron, câest lâhomme quâon adore dĂ©tester depuis quâil a posĂ© ses mocassins vernis Ă lâĂlysĂ©e.
En 2025, son compteur de haine affiche des scores stratosphériques.
La fermeture de C8, validĂ©e par le Conseil dâĂtat le 19 fĂ©vrier, lui a valu une nouvelle salve de reproches.
Cyril Hanouna lâaccuse dâavoir laissĂ© faire, voire orchestrĂ©, la mort de sa chaĂźne fĂ©tiche.
Les 400 salariés au chÎmage ?
Pour beaucoup, câest la faute de Macron, ce « dĂ©connecté » qui promet un « avenir » pendant que les Français comptent leurs fins de mois.
Sur Europe 1, Hanouna en remet une couche :
Il faut quâil se rĂ©veille !
Entre les manifs contre la rĂ©forme des retraites, lâinflation qui galope et une diplomatie jugĂ©e molle face Ă lâAlgĂ©rie, Macron est devenu le totem autour duquel on danse pour exorciser les frustrations.
Hanouna, le trublion qui divise
De lâautre cĂŽtĂ©, Cyril Hanouna nâest pas en reste.
Lâanimateur de Touche pas Ă mon poste sâest bĂąti un empire sur le chaos, mais en 2025, son Ă©toile vacille.
La fin de C8, effective le 1er mars, a transformĂ© « Baba » en martyr pour ses fans et en bouc Ă©missaire pour ses dĂ©tracteurs. Ses coups de gueule incessants contre Macron, ses thĂ©ories conspirationnistes sur lâĂlysĂ©e et son style abrasif lassent une partie du public.
Sur X, on le traite de « clown populiste », tandis que ses fidĂšles le cĂ©lĂšbrent comme le dernier rempart contre lâĂ©lite.
Hanouna, câest le gars quâon adore ou quâon vomit, sans demi-mesure.
Mais face à un président, son pouvoir de nuisance reste limité.
Le verdict des tripes
Alors, qui gagne ce match de la détestation ?
Macron, sans conteste.
Sa position de décideur le place en premiÚre ligne des colÚres structurelles : économie, chÎmage, insécurité.
Hanouna, lui, énerve ou amuse, mais il ne porte pas le poids des lois.
Le prĂ©sident incarne lâĂtat, cet Ătat que les Français adorent conspuer depuis des lustres. Hanouna, au pire, on zappe.
Macron, on le subit.
En 2025, la couronne de la haine reste vissĂ©e sur la tĂȘte du chef de lâĂtat, mĂȘme si Cyril, en bon challenger, ne lĂąche rien.
La France, elle, continue de rĂąler â et câest peut-ĂȘtre ça, son vrai sport national.