🤖Quand l’IA devient le nouveau dieu du capitalisme
Vous pensiez que l’intelligence artificielle (IA) allait juste vous aider à écrire des mails ou à générer des mème rigolos ?
Détrompez-vous.
Selon un récent rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l’IA est en train de se transformer en bulldozer économique, prêt à écraser 40 % des emplois mondiaux.
Et devinez quoi ? Les miettes de ce festin technologique risquent de ne pas être pour tout le monde.
Bienvenue dans un monde où l’intelligence artificielle creuse les inégalités plus vite qu’un trader sous coke.
Un jackpot pour les uns, un cauchemar pour les autres
D’ici 2033, le marché de l’intelligence artificielle devrait peser 4 800 milliards de dollars, soit l’équivalent de l’économie allemande.
Une aubaine, diront certains. Mais à quel prix ?
La CNUCED tire la sonnette d’alarme : cette révolution technologique va accentuer les fractures sociales comme jamais.
Les avantages de l’automatisation propulsée par l’IA favorisent souvent le capital au détriment du travail, ce qui risque d’accentuer les inégalités et de réduire l’avantage compétitif de la main-d’œuvre à faible coût dans les économies en développement
lit-on dans leur rapport.
Traduction : les riches deviendront encore plus riches, et les pauvres… eh bien, ils pourront toujours liker des posts sur X.
Le constat n’est pas nouveau. Le Fonds monétaire international (FMI) et le Forum économique mondial (WEF) avaient déjà sonné l’alerte.
En 2024, le WEF révélait que 41 % des employeurs prévoyaient de tailler dans leurs effectifs là où l’intelligence artificielle peut remplacer l’humain.
Et on ne parle pas que des caissiers ou des chauffeurs.
Même les cols blancs, ceux qui pensaient être intouchables derrière leurs écrans, risquent de voir leur chaise éjectable s’activer.
Les géants de la tech se frottent les mains
Pendant ce temps, les géants de la tech se gavent.
La CNUCED souligne que 40 % des dépenses mondiales en R&D sur l’intelligence artificielle sont concentrées entre les mains de 100 entreprises, principalement américaines et chinoises. Apple, Nvidia, Microsoft… ces mastodontes ont une valorisation boursière qui rivalise avec le PIB de l’Afrique entière.
Pendant ce temps, 118 pays, majoritairement du Sud global, n’ont même pas une chaise à la table des discussions sur la gouvernance de l’IA.
On parle d’un monde où les règles du jeu sont écrites par ceux qui ont déjà les poches pleines.
Une lueur d’espoir… ou pas ?
L’IA ne se contente pas de détruire, elle peut aussi créer.
De nouvelles industries, de nouveaux jobs, une productivité boostée… mais à une condition : investir massivement dans la formation et la reconversion.
Sauf que, soyons réalistes, qui va vraiment payer pour ça ?
Les pays en développement, déjà à la traîne, risquent de se retrouver encore plus largués.
La CNUCED insiste : il faut leur donner une voix dans les débats sur l’éthique et la régulation de l’intelligence artificielle. Sinon, on court droit vers un apartheid technologique.
Et si on changeait les règles du jeu ?
La CNUCED propose des solutions pour éviter le désastre : plus de transparence sur l’IA, des infrastructures partagées, des modèles open source et une coopération internationale renforcée.
L’IA peut être un catalyseur de progrès, d’innovation et de prospérité partagée, mais uniquement si les pays façonnent activement sa trajectoire
conclut le rapport.
Mais soyons honnêtes, dans un monde où le profit prime sur l’humain, qui écoutera vraiment ?
L’intelligence artificielle pourrait être une chance pour tous, mais pour l’instant, elle ressemble surtout à une arme de destruction massive des inégalités.