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Les smombies : et si vous en étiez un…sans même vous en rendre compte ?

Le Saviez-vous ? Sciences & Technologie Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

Les smombies envahissent nos rues : et si vous en faisiez partie ?


Imaginez-vous, là, maintenant, en train de marcher dans la rue.
Votre téléphone vibre, vous baissez les yeux, et hop, vous voilà aspiré dans un écran de 6 pouces qui dévore votre attention.
Vous esquivez vaguement un poteau, frôlez un passant furieux, tout ça sans lever la tête.

Bienvenue dans le club des smombies, ces zombies du smartphone qui errent parmi nous.
Oui, vous avez bien lu : smombie, contraction de « smartphone » et « zombie ». Un terme qui claque comme une évidence dans notre époque ultra-connectée.

Mais au fond, qu’est-ce que ça veut dire, être un smombie ? Et surtout, comment savoir si vous en êtes un sans le savoir ?

Une épidémie silencieuse

Le phénomène des smombies n’est pas une blague dystopique sortie d’un roman de science-fiction.
C’est notre réalité. Des études montrent que près de 80 % des piétons consultent leur téléphone en marchant, transformant les trottoirs en parcours d’obstacles.
Vous savez, ce type qui manque de vous rentrer dedans parce qu’il scrolle son feed Insta ?
Ou cette ado qui traverse la route en tapant un SMS, sourde aux klaxons ? Ce sont des smombies.

Et vous, combien de fois avez-vous checké vos notifs en plein milieu d’un carrefour ?
Soyons honnêtes, on l’a tous fait. Le smombie ne se rend pas compte qu’il vit à moitié dans un monde virtuel, déconnecté de ce qui l’entoure.

Le smartphone, ce maître invisible

Le truc avec les smombies, c’est qu’ils ne choisissent pas vraiment de l’être.
Le smartphone est une drogue subtile.
Une petite vibration, un « ping », et votre cerveau s’allume comme un sapin de Noël.
Dopamine, addiction, dépendance : les géants de la tech savent y faire pour nous garder accrochés. Résultat ? On marche, on mange, on parle, tout en étant scotchés à cet écran.

Je regarde juste une seconde

vous dites.
Sauf que cette seconde devient une minute, puis dix, et pendant ce temps, vous ne voyez plus rien autour de vous.
Le smombie n’est pas un mort-vivant au sens littéral, mais il a quand même un pied dans la tombe de l’inattention.

Un danger bien réel

Et si on parlait des conséquences ?
Parce que oui, être un smombie, ça ne se limite pas à rater un bout de conversation ou à trébucher sur un trottoir.
En 2024, une étude anglaise a révélé que les accidents de piétons liés à l’usage du smartphone avaient bondi de 30 % en cinq ans.

Des villes comme Séoul ou Honolulu ont même installé des panneaux lumineux au sol pour guider ces âmes perdues hypnotisées par leurs écrans.
Alors, la prochaine fois que vous marchez en likant un post, demandez-vous : est-ce que ce tweet vaut vraiment une cheville foulée ou pire ?

Comment arrêter d’être un smombie ?

Bonne nouvelle : on peut se désintoxiquer.
Pas besoin de jeter votre téléphone par la fenêtre (même si l’idée est tentante).
Commencez petit : mettez-le en silencieux quand vous marchez, ou mieux, rangez-le dans votre poche.
Levez les yeux, respirez, écoutez les bruits de la rue.

Être présent, c’est déjà un acte de rébellion contre cette invasion des smombies.
Vous verrez, le monde réel a encore des trucs à offrir, même sans filtre Instagram.


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