Les aliments qu’on mange ont-il vraiment une influence sur l’odeur de nos pets ?

Santé Sciences & Technologie
Temps de lecture : 2 minutes

TPMP (Touche pas à mon Pet) : Les aliments, chefs d’orchestre de nos symphonies intimes

Pet Story : Une odeur qui trahit le menu ou quand ce qu’on mange parfume l’air…

Admettons-le, on a tous dĂ©jĂ  lĂąchĂ© une petite bombe silencieuse – ou pas – en se demandant d’oĂč venait cette signature olfactive.
La rumeur court depuis des lustres : ce qu’on avale jouerait les maestros sur l’odeur de nos pets.
Et si c’était vrai ?

Les haricots, ces légumineuses diaboliques, sont souvent les premiers accusés.
Riches en fibres et en sucres complexes comme le raffinose, ils fermentent dans nos intestins sous l’action de bactĂ©ries voraces, libĂ©rant des gaz sulfureux qui sentent l’Ɠuf pourri.
Oui, mesdames et messieurs, le pet au haricot, c’est du soufre pur, une vengeance de la nature contre nos estomacs trop gourmands.

Choux, ail et viande : les complices du crime

Mais ne pointons pas du doigt que les haricots.
Le chou, ce roi des brassicacĂ©es, et ses cousins brocolis ou choux de Bruxelles, gorgĂ©s de composĂ©s sulfurĂ©s, sont des maestros de la puanteur. L’ail, lui, s’invite dans la danse avec son allicine, qui, une fois digĂ©rĂ©e, laisse une trace Ăącre et tenace.

Et la viande rouge ? Une Ă©tude de 2016 dans Gut Microbes montrait que les protĂ©ines animales, malmenĂ©es par nos microbes intestinaux, produisent du sulfure d’hydrogĂšne – un gaz qui ne pardonne pas.

Alors, steak ou tofu ? Le choix devient une question de dignité nasale.

Les gentils qui sauvent l’honneur

Heureusement, tout n’est pas perdu.
Les bananes, riches en potassium et pauvres en sucres fermentescibles, donnent des pets discrets, presque inoffensifs.
Les céréales complÚtes, si elles ne sont pas surdosées, jouent aussi les apaiseresses.
Et le yaourt, avec ses probiotiques, régule la flore intestinale comme une baguette magique, réduisant les effluves agressifs.

Mais attention, un excĂšs de fibres peut transformer ce salut en chaos – l’équilibre est un art.

Le pet, miroir de l’ñme culinaire

Alors, oui, nos assiettes orchestrent nos concerts gazeux.
Les scientifiques s’accordent : la composition de notre microbiote, sculptĂ©e par ce qu’on mange, dĂ©cide si nos pets seront une brise lĂ©gĂšre ou une tempĂȘte toxique.
Une expérience perso ? Mangez du chou-fleur rÎti puis attendez.
Spoiler : vous ne serez pas déçu du voyage.

Le pet, c’est l’écho indiscret de nos choix, une empreinte olfactive qui ne ment jamais.

Et si on assumait ?

PlutĂŽt que de rougir, pourquoi ne pas revendiquer ces flatulences comme des poĂšmes intestinaux ?
AprÚs tout, entre deux éclats de rire, elles racontent nos vies, nos dßners, nos excÚs.

Mangez, pĂ©tez, vivez – c’est humain, c’est brut, c’est beau.


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