🔨Le tueur à l’échiquier : confessions glaçantes d’un monstre russe, un serial killer prêt à allonger sa liste macabre
En Russie, un nom continue de hanter les mémoires et de glacer le sang : celui d’Alexandre Pitchouchkine, plus connu sous le surnom de « tueur à l’échiquier ».
Derrière les barreaux depuis 2007, ce monstre, qui a déjà 48 vies sur la conscience, semble décidé à rouvrir les chapitres les plus sombres de son passé.
Une information révèle que l’administration pénitentiaire russe a reçu une déclaration troublante : Pitchouchkine, aujourd’hui âgé de 50 ans, souhaite confesser une dizaine de nouveaux crimes.
Un objectif morbide : remplir les cases d’un échiquier
Le parcours macabre du tueur à l’échiquier débute en 1992 et s’étend jusqu’à son arrestation en 2006.
Son ambition était aussi claire qu’effroyable : il voulait tuer 64 personnes, autant que les cases d’un échiquier, un jeu qu’il affectionnait particulièrement.
Ce détail glaçant lui a valu son surnom, devenu synonyme de terreur en Russie.
Pendant 14 ans, il a semé la mort avec une froideur méthodique, ciblant des proies qu’il jugeait faibles et faciles à manipuler.
Il s’en prenait souvent à des sans-abri, des alcooliques ou des personnes âgées, des âmes perdues qu’il attirait avec une promesse trompeuse : partager un moment de camaraderie autour d’une bouteille de vodka.
Une stratégie cruelle dans l’ombre du parc Bitsevsky
Le terrain de chasse de Pitchouchkine se situait dans le parc Bitsevsky, un espace boisé au sud-ouest de Moscou, non loin de chez lui.
C’est là qu’il tendait ses pièges, jouant sur la vulnérabilité de ses victimes. Il les invitait à boire, attendant patiemment que l’alcool fasse son effet pour révéler sa véritable nature.
Une fois ses proies affaiblies, il sortait son arme de prédilection : un marteau. D’un geste brutal, il frappait leur tête, mettant fin à leurs jours dans une violence inouïe.
Ce mode opératoire, d’une simplicité terrifiante, lui a permis de tuer encore et encore, sans attirer l’attention pendant des années.
Une soif de reconnaissance qui ne s’éteint pas
Condamné à la prison à vie pour ses 48 meurtres, Pitchouchkine ne semble pas prêt à laisser son nom s’effacer des mémoires.
En avouant ces nouveaux crimes, il cherche à prolonger son emprise sur l’imaginaire collectif, comme s’il voulait graver son histoire dans les annales du crime.
Ces confessions, bien que tardives, soulèvent des questions : combien de familles pourraient enfin obtenir des réponses sur la disparition de leurs proches ?
Mais aussi, jusqu’où ira ce besoin de reconnaissance morbide ?
Le tueur à l’échiquier, même derrière les barreaux, reste une figure qui fascine autant qu’elle répugne.
Une affaire qui continue de hanter la Russie
L’histoire d’Alexandre Pitchouchkine est un rappel brutal de la noirceur qui peut se tapir dans l’âme humaine.
Alors que les autorités russes enquêtent sur ces nouvelles révélations, le pays se retrouve une fois encore confronté à l’héritage d’un de ses criminels les plus notoires.
Pour beaucoup, ces confessions ravivent des blessures jamais vraiment cicatrisées.
Le tueur à l’échiquier, avec son obsession pour les 64 cases, continue de jouer avec les nerfs d’une société qui préférerait l’oublier.
Mais peut-on vraiment tourner la page face à un tel monstre ?
Crédit photo : AP