Le réseau social X est-il devenu LA décharge de l’humanité ?

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Quand les ordures numériques étouffent les vrais messages

Une dégringolade qui pue la décharge

On est le 5 mars 2025, et X, ce réseau qui se voulait le grand agora de la liberté d’expression, ressemble de plus en plus à une benne à ordures géante, où les détritus numériques s’entassent plus vite qu’un message sincère ne peut émerger.

Entre les bots de putes numériques qui pullulent, les trolls qui vomissent leur haine en 280 caractères et les influenceurs qui te vendent des pilules miracles pour un ventre plat ou un organe génital plus gros, on se demande : où sont passés les humains, les vrais ?

Ceux qui ont un truc légitime à dire, une idée qui cogne, un cri du cœur qui mérite d’être entendu ?
X, c’est devenu le dépotoir de l’humanité, un cloaque où il faut trier des tonnes de merdes pour trouver une pépite (comme mes posts😆).
Et encore, la pépite, elle est souvent ternie par la fange ambiante.

Des réseaux sociaux aux égouts sociaux

Remontons un peu le fil.
À leurs débuts, les réseaux sociaux, c’était l’eldorado.
Facebook en 2004, Twitter (l’ancêtre de X) en 2006, c’était des espaces où tu pouvais causer, partager, connecter sans te prendre un torrent de boue dans la gueule. Mais la machine s’est enrayée.
Les algos, ces petits monstres dopés à l’attention, ont vite compris que la rage, la peur et le clash faisaient cliquer plus que la nuance.

Résultat : on est passés de plateformes d’échange à des arènes de gladiateurs numériques.
X, sous la houlette d’Elon Musk, a voulu jouer la carte de la liberté totale, mais sans garde-fous, c’est le chaos.

Aujourd’hui, pour un post qui te touche, t’as dix fake news, vingt insultes et trente pubs déguisées.
Les stats parlent d’elles-mêmes : selon une étude de 2024, 60 % des comptes actifs sur X seraient des bots ou des profils semi-automatisés.

On discute avec des machines, et on s’engueule avec des ombres.

Un avenir moins crade, ou juste un mirage ?

Alors, est-ce que X peut s’en sortir, ou est-ce qu’on est condamnés à patauger dans cette décharge jusqu’à la fin des temps ?
Faut être lucide : sans un électrochoc, ça va pas s’arranger tout seul.
Les algos continueront de pousser le pire pour gratter des clics, et les ordures humaines – trolls, arnaqueurs, désinformateurs – prospéreront dans ce Far West numérique.

Mais y a des pistes.
Déjà, X pourrait se bouger pour une modération plus musclée, pas juste des mots en l’air. Des IA mieux calibrées pour dégager les bots et les contenus toxiques, ça serait un début.
Ensuite, pourquoi pas un système de certification plus poussé pour les comptes, histoire de redonner la parole aux vrais humains ?
Et si on rêvait un peu, imagine un X qui récompense la qualité plutôt que la quantité : des algos qui boostent les posts profonds, les débats construits (comme mes posts 😁…bon ok j’arrête😊), plutôt que les clashs stériles.

Mais soyons réalistes, ça demanderait une révolution. Elon Musk est plus occupé à jouer les empereurs galactiques qu’à nettoyer sa cour.

Pourquoi on revient se faire cracher dessus ?

N’importe qui avec un QI plus élevé qu’un mollusque a pigé que X, c’est un nid à haine, un égout à ciel ouvert où les haters te pissent dessus en direct, et pourtant… on y retourne.

Toi, moi, des gens qui n’ont pas une once de mauvaise intention, on replonge dans cette mare fétide comme des junkies en manque.
Pourquoi ? Déjà, y a cette foutue addiction à la dopamine.
Chaque like, chaque retweet, c’est une petite décharge de plaisir, un shoot qui te fait croire que t’existes, que t’as un truc à dire.

X, c’est un casino : tu joues, tu perds souvent, mais t’espères toujours le jackpot – un post qui buzz, une validation, un éclat de génie qui perce la fange.

Et puis, y a ce paradoxe tordu : on veut croire qu’on peut encore y trouver du sens.
On se dit qu’au milieu des ordures, y a des pépites, des gens vrais, des idées qui claquent (Youhhhhooouuuu ! Je suis lààààààà😁).
On s’accroche à l’espoir de connecter, de partager, d’être entendu, même si ça veut dire se prendre un seau de merde en pleine gueule par un troll qui a moins de 12 followers et un clavier en guise de cerveau.

Mais le vrai moteur, c’est peut-être plus sombre : on revient parce qu’on a peur de rater quelque chose.
Le FOMO (Fear Of Missing Out – en français, la peur de rater quelque chose), ce bon vieux démon, nous chuchote qu’en lâchant X, on va louper le prochain scandale, la prochaine blague, la prochaine révolution.

Alors on accepte de se faire publiquement humilier, de se faire traiter de tous les noms par des anonymes qui puent la frustration à des kilomètres.
On revient parce qu’on est humains, faibles, et qu’on préfère encore patauger dans la décharge plutôt que de rater le moindre éclat de lumière.

Pathétique, non ? Mais tellement nous.

Le tri, c’est à nous de le faire

En attendant, c’est à nous, les utilisateurs, de faire le ménage. Faut apprendre à trier, à ignorer les immondices, à bloquer les nuisibles, et à chercher les perles rares – elles existent encore, planquées sous les déchets.

X, c’est peut-être une poubelle, mais y a encore moyen d’en tirer quelque chose, à condition de mettre les mains dans le cambouis.
Sinon, on finira tous asphyxiés par l’odeur, et ce sera game over pour la parole humaine.

À toi de voir si t’as encore envie de fouiller dans cette décharge.

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