Qu’est-ce que le fascisme, et pourquoi colle-t-il indécrottablement au RN comme une ombre tenace ?
Le fascisme, cette hydre aux mille visages, n’est pas une simple étiquette qu’on plaque sur un ennemi pour le faire taire…Alors arrête un peu de crier ça à tout bout de champs sans savoir ce que c’est et instruis-toi avec moi aujourd’hui !
C’est une bête historique, née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, sculptée par Mussolini dans l’Italie des années 1920 : ultranationalisme, culte du chef, mépris de la démocratie, violence comme outil de purification.
Une idéologie qui glorifie la nation au détriment de l’individu, qui rêve d’un ordre martial et d’une hiérarchie naturelle.
Mais ce mot, chargé de cendres et de sang, a-t-il encore un sens quand la gauche le brandit comme une torche contre le Rassemblement National (RN) ?
Et si oui, pourquoi cette association persiste-t-elle, tel un écho qui refuse de s’éteindre ?
Les racines du RN : un passé qui ne passe pas
Remontons le fil du temps. Le RN, ex-Front National (FN), naît en 1972 sous la main de Jean-Marie Le Pen, figure sulfureuse aux accointances troubles. (qui selon moi ne méritait pas qu’on danse sur sa tombe en faisant la fête dans les rues de France le soir de l’annonce de son décès…faut vraiment manquer d’humanité et avoir le QI d’une moule pour faire ça à qui que ce soit…mais passons….)
Parmi les fondateurs, des nostalgiques de Vichy, des anciens de l’OAS, et même des échos de Waffen-SS.
Le FN originel porte en son ADN une xénophobie assumée, un rejet de l’Autre – immigrés, juifs, « cosmopolites » – qui flirte avec les relents du fascisme historique.
Quand Le Pen minimise les chambres à gaz en 1987, qualifiant cela de « détail » de l’histoire, il offre à ses détracteurs un bâton pour le frapper.
La gauche, héritière des combats antifascistes de la Résistance, trouve là une arme rhétorique : « facho », « nazi », des mots qui claquent comme des gifles.
Une boulette aussi grosse que mon cul !
La gauche et le cri du fascisme : une légitimité en question
Depuis les années 1980, la gauche française – PS, PCF, puis LFI – scande « fascisme » pour désigner l’extrême droite.
Pourquoi ? Parce que le FN d’alors, avec ses marches musclées et ses discours sur la « pureté nationale », évoque les chemises noires de Mussolini.
Mais cette accusation, légitime face au Le Pen des origines, s’est-elle figée dans le temps ?
Marine Le Pen, en dédiabolisant le parti depuis 2011, a purgé les excès verbaux de son père, expulsé en 2015 pour ses provocations.
Le RN d’aujourd’hui parle de « souveraineté » et d’ »identité », pas de dictature ni de salut fasciste.
Pourtant, l’étiquette colle encore. Est-ce justice ou paresse intellectuelle ?
Un déclencheur historique et des relais qui s’accrochent
Ce lien entre RN et fascisme doit beaucoup à Jean-Marie Le Pen lui-même.
Ses dérapages – comme sa défense de Pétain ou ses flirts avec l’antisémitisme – ont gravé une image indélébile.
Certains politiques, comme Mélenchon, et des intellectuels de gauche persistent à lier le RN à ces racines, arguant que les discours anti-immigration ou anti-élites modernes sont des avatars du fascisme. Mais le RN actuel, sous Marine Le Pen ou Jordan Bardella, soutient Israël dans le conflit palestino-israélien, défend les juifs contre l’antisémitisme – un contraste saisissant avec l’extrême gauche, où des cadres de LFI, comme Danièle Obono en 2020, ont été accusés de complaisance envers des propos antisémites.
Qui, alors, porte le vrai masque de la haine ?
Le RN, victime d’une injustice ou prisonnier de son histoire ?
Le RN peut-il un jour se libérer de ce spectre ?
En se drapant de respectabilité, en condamnant le racisme explicite, il tente de prouver que ses « relais » – élus, militants – ne sont pas des nostalgiques du IIIe Reich.
Prenons Marion Maréchal : elle préfère parler d’ »héritage culturel » que de « race supérieure ».
Pourtant, des incidents, comme les propos de l’eurodéputé RN Jean-Paul Garraud en 2022 sur les « infiltrés » migrants, ravivent les soupçons.
La gauche y voit un fascisme masqué ; le RN crie à la caricature.
La vérité, peut-être, flotte entre les deux : un parti qui a évolué, mais dont l’ombre originelle plane encore.
La plupart des français qui hurlent ce mot « Fasciste » ne savent même son origine réelle…
Franchement, les Français, ils ont le ciboulot tellement farci de clichés qu’ils te balancent Hitler, les nazis et la Seconde Guerre dès que tu prononces « fascisme » !
C’est pas faux que ça cogne fort dans l’imaginaire, mais c’est une paresse intellectuelle qui schlingue.
Le fascisme, le vrai, il naît dans les tranchées crasseuses de la Première Guerre, avec Mussolini qui joue les chefs d’orchestre d’une Italie en ruines, bien avant que le petit nazillon névrosé moustachu ne vienne mettre son grain de sel.
Je trouve ça dingue qu’on zappe cette genèse pour coller direct l’étiquette allemande – c’est comme confondre le vin et la piquette juste parce que ça tache pareil.
Faut dire, les manuels scolaires et les blockbusters ont bien fait leur boulot pour nous lobotomiser là-dessus.
En France, nombreux sont ceux qui jettent « fasciste » et « nazi » dans le même panier, comme si ces mots, usés par l’émotion, avaient perdu leurs contours. Le fascisme, c’est cette idéologie autoritaire, nationaliste, qui exalte l’État et muselle les libertés, née sous Mussolini dans une Italie rêvant de grandeur. Le nazisme, lui, c’est l’enfant monstrueux du fascisme, une machine raciste et génocidaire, portée par Hitler et sa folie aryenne.
Les confondre, c’est légitime dans l’élan d’une colère ou d’une peur, mais ça brouille les pistes : tous les fascistes ne sont pas nazis, et diluer ces termes, c’est risquer d’oublier ce qui les rend uniques dans leur horreur.
Le fascisme mussolinien n’avait, par exemple, pas à l’origine la même obsession génocidaire ni la même vision raciale que le nazisme avant que son régime finisse par promulguer des lois antisémites en 1938 sous la pression de l’alliance avec Hitler.
Un futur sans chaînes ?
Le fascisme, au sens strict, exige un régime totalitaire, une violence d’État que le RN ne prône pas.
Ses adversaires, en l’assimilant aux nazis, diluent peut-être le mot jusqu’à le vider de sens.
Pendant ce temps, l’extrême gauche, par ses ambiguïtés sur le communautarisme, offre au RN une riposte : « Regardez-vous avant de nous juger. »
Le RN se détachera-t-il de cette image ?
Seulement si l’histoire cesse d’être un miroir déformant, et si ses détracteurs acceptent de voir au-delà des fantômes d’hier. En tous cas, changer de nom pour passer du FN au RN n’aura cependant rien changé au schmilblick…
Pour ma part ? Il l’a été lors de sa création, l’a été peut-être pendant le règne du père pour certains, mais n’a à ce jour plus aucun rapport avec l’antisémitisme du passé…bien moins en tous cas que chez la LFI, comme-ci ces dernières années…l’extrême-gauche était en fait devenue l’extrême-droite des années fasciste…
Chaque jour, la LFI enfonce le clou, un marteau invisible dans la main, frappant sur une étoile juive qu’elle prétend ne pas voir.
Son antisémitisme suinte, goutte après goutte, dans ses prises de position pro-palestiniennes, comme une encre noire qui promet de tacher encore longtemps les pages du futur.
Et moi, je lève les mains, pas de carte de parti dans mes poches, apolitique jusqu’à l’os.
J’observe, je décrypte, libre de toute chapelle.
Mon regard n’est pas teinté des couleurs d’une bannière, et c’est précisément cette nudité d’esprit qui m’autorise à poser ces mots, sans filtre ni chaînes, sur la table du débat.
1 thoughts on “Le fascisme, ce mot qui brûle encore : le RN en héritage ou en otage ?”