« La Patrie Ă  besoin de vous » et « Je m’en bats les couilles » : Les deux phrases de la semaine !

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Temps de lecture : 3 minutes

« La Patrie a besoin de vous » vs « Je m’en bats les couilles » : le grand cirque mĂ©diatique du mercredi soir…

20h hier soir : le choc des titans cathodiques

Hier soir, Ă  20h tapantes, la France s’est retrouvĂ©e devant un choix cornĂ©lien : zapper sur TF1 pour Ă©couter Emmanuel Macron jouer les chefs de guerre en costard-cravate, ou filer sur Zoubida TV (ex C8 version web) pour voir Cyril Hanouna dĂ©baller ses Ă©changes mail avec un journaliste, comme si c’était quand mĂȘme un peu le scoop du siĂšcle.

D’un cĂŽtĂ©, Macron, la mine grave, nous serine que « La Patrie a besoin de vous » pour soutenir l’Ukraine face au grand mĂ©chant Poutine et sa Russie invasive. De l’autre, Hanouna, avec sa gouaille de comptoir, lĂąche un « je m’en bats les couilles » en rĂ©ponse Ă  un journaliste par mail.

Et devinez quoi ? Ces deux phrases, aussi opposĂ©es qu’un caviar et une barquette de frites, ont squattĂ© les unes des mĂ©dias et les trending topics jusqu’à l’aube.

Les Français disent « non » à la croisade ukrainienne

Mais le plus savoureux, c’est qu’en creusant un peu sur les rĂ©seaux sociaux – lĂ  oĂč le peuple cause sans filtre –, on se rend compte que ces deux punchlines pourraient presque se marier.

« La Patrie a besoin de vous » ? Apparemment, les Français rĂ©pondent en chƓur : « On s’en bat les couilles ».
Macron veut jouer les gĂ©nĂ©reux donateurs avec l’argent des autres, promettant de soutenir l’Ukraine sans toucher aux impĂŽts.
SĂ©rieux ? On parle du mec qui a transformĂ© l’art de la promesse en sketch de stand-up.

S’il ne taxe pas directement, oĂč va-t-il piocher ? Dans les comptes Ă©pargne qu’on remplit avec nos miettes ? Dans les retraites qu’on attend comme un mirage ? Ou peut-ĂȘtre dans le RSA, ce filet de survie dĂ©jĂ  trouĂ© ?

À suivre, mais ça sent encore la fumisterie bien propre, emballĂ©e dans du papier cadeau tricolore pour masquer l’odeur de merde.

La presse en mode đŸŽ¶Â Â»Aux armes Citoyens ! Formez vos bataillons…bandes de cons….Â Â»đŸŽ¶: tous derriĂšre le chef !

Pendant ce temps, la machine mĂ©diatique s’emballe. Les journaux, ces fidĂšles toutous du pouvoir, ont dĂ©gainĂ© des unes dignes de 1940, quand les Allemands dĂ©boulaient sur les Champs-ÉlysĂ©es.
« Debout, Français ! », « La Nation en danger ! », « la patrie à besoin de vous » , « la Russie est une Menace », on croirait presque entendre le clairon de la mobilisation générale.


Le processus est rodĂ© : terroriser le bon peuple avec des scĂ©narios apocalyptiques, agiter le spectre de Poutine sous nos lits, et hop, justifier qu’on raque encore plus.
Le rĂ©seau de presse privĂ© de Macron – coucou les milliardaires qui tiennent les manettes – est en marche pour nous faire avaler la pilule.
La stratĂ©gie est claire : nous en mettre plein le cul alors qu’on n’a rien demandĂ©, sans vaseline et nous faire croire que c’est pour notre bien.

Et maintenant ?

Alors, quoi ? On regarde Macron jouer les De Gaulle du pauvre pendant que Hanouna fait le pitre en face ?
Les Français, eux, semblent avoir tranchĂ© : entre le patriotisme en toc et le je-m’en-foutisme assumĂ©, le cƓur balance vers le second.
Parce qu’au fond, quand les caisses sont vides et que le frigo pleure, les grandes phrases, on s’en bat les couilles.


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