La chute de C8 : une exécution médiatique qui pourrait faire trembler 2027 grâce au Roi Baba 1er ?

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Quand l’Arcom dégaine contre Hanouna : un échiquier politique se dessine

Ce 28 février 2025, la TNT française a perdu une de ses têtes bruyantes : C8 s’éteint, et avec elle, l’écho tonitruant de Cyril Hanouna.
Officiellement, c’est une décision de l’Arcom, ce gendarme de l’audiovisuel qui, dans un élan de vertu autoproclamée, a jugé que la chaîne de Vincent Bolloré ne méritait plus sa fréquence.
Motif ? Des années de dérapages, 7,6 millions d’euros d’amendes, et une incapacité chronique à jouer selon les règles du pluralisme bien-pensant.

Mais derrière les rideaux de cette exécution publique, une question brûle : et si cette cabale contre Hanouna était le galet qui déclenche l’avalanche politique de 2027 ?

Une guillotine médiatique bien huilée

Soyons clairs : l’Arcom n’a pas agi seule dans un élan de pureté républicaine.
Les murmures dans les couloirs parisiens – et même les éclats surpris par Jules Torres dans un resto chic – laissent entendre une opération téléguidée.

Hanouna, avec son Touche pas à mon poste, n’était pas qu’un animateur de divertissement.
Il était une voix, un mégaphone pour ces millions de Français qui ne se reconnaissent ni dans les JT policés ni dans les éditos moralisateurs.
L’Arcom, en le muselant, ne sanctionne pas seulement des écarts de langage ; elle éradique un contre-pouvoir populaire.
Et ça, ça pue la manœuvre d’État à plein nez.

2027 : le spectre d’un retour en force

Mais attention, tuer C8 ne tue pas Hanouna.
L’homme est un phénix cathodique, et il a déjà dégainé son plan B.
Exit la TNT, bonjour M6 : dès la rentrée, Touche pas à mon poste revient sur W9, avec la bénédiction de Bolloré.
Mieux encore, dès lundi 3 mars, il squatte les canaux des FAI – SFR, Free, Orange – et inonde les plateformes vidéo comme YouTube et Dailymotion.
Une renaissance multimédia qui sent la vengeance.

Et si ce bannissement de la TNT devenait son carburant pour 2027 ?
Imaginez : un Hanouna martyrisé, porté par une armée de 2 millions de fidèles, qui transforme son exil en croisade politique.
Les 400 emplois sacrifiés sur l’autel de l’Arcom ? Un argument en or pour rallier les classes populaires abandonnées par une élite déconnectée.
Les élections approchent, et ce feuilleton pourrait bien dessiner une fracture inédite : d’un côté, les gardiens du temple médiatique ; de l’autre, un trublion qui a compris que le peuple veut du bruit, pas des sermons.

Pluralisme ou purge ?

L’Arcom jure la main sur le cœur qu’il s’agit de pluralisme.
Remplacer C8 par Ouest France TV et T18, c’est soi-disant diversifier l’offre.
Mais qui croit encore à cette fable ?
Hanouna dérangeait parce qu’il osait inviter des voix dissonantes – de Marion Maréchal à Louis Boyard, avant de l’insulter en direct.
Sa faute ? Ne pas s’aligner sur la doxa. En le rayant de la carte, l’Arcom ne protège pas la démocratie ; elle la corsète.

Et ce précédent pourrait galvaniser une droite et une extrême droite déjà vent debout, criant à la censure d’un système aux abois.

Un pari risqué pour le pouvoir

Alors, fondation solide pour 2027 ?
Peut-être bien.
Si Hanouna transforme cette humiliation en tremplin, il pourrait incarner une revanche des oubliés face à un establishment qui s’entête à les mépriser.
L’Arcom a voulu couper le son ; elle risque d’avoir amplifié le cri.

En attendant, ce 28 février marque la fin d’une ère – et peut-être le début d’un chaos politique dont on reparlera longtemps.

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