chine sur mars

La chine accélère vers mars et met les états-unis au pied du mur

Conquête Spatiale Sciences & Technologie
Temps de lecture : 3 minutes

La Chine dévoile son offensive martienne au pire moment pour Washington


Pékin ne fait pas les choses à moitié.
Avec une stratégie spatiale aussi audacieuse que pragmatique, la Chine pourrait bien damer le pion aux États-Unis dans la course à la colonisation de Mars.

Lors d’une récente présentation à la presse, les ambitions chinoises pour l’espace ont été exposées sans fioritures : une feuille de route claire, des échéances précises, et un objectif qui fait trembler les certitudes américaines.

Alors que Washington patauge entre rêves grandiloquents et revers techniques, la Chine, elle, avance ses pions avec une froide détermination.

Un plan spatial chinois qui voit loin

C’est Andrew Jones, journaliste expert en spatial, qui a relayé l’info sur X, dévoilant une photo d’un tableau aussi sobre qu’éloquent.


Outre des missions vers Pluton, Neptune et Triton, la Chine mise gros sur une base lunaire robotisée d’ici 2038.
Dans moins de quinze ans, donc.
Mais ce n’est qu’un échauffement : Mars est bel et bien dans le viseur, avec l’idée d’une présence permanente sur la planète rouge.
Pas de bla-bla, juste des dates et des projets concrets.
De quoi faire frissonner les stratèges de la NASA.

Les États-Unis face à leurs propres limites

Pendant ce temps, du côté américain, les discours flamboyants ne manquent pas.
Donald Trump veut un astronaute sur Mars avant 2029, fin de son mandat.

Elon Musk, lui, table sur 2028 pour planter le drapeau étoilé sur le sol rouge.
Sauf que la réalité est bien moins reluisante. La fusée Starship de SpaceX, censée mener ces ambitions, a encore explosé en vol – la deuxième fois.
Ce bijou technologique devait pourtant jouer un rôle clé dans la mission Artemis 3, prévue pour poser des humains sur la Lune mi-2027.
Raté.
Et ce n’est pas tout. L’autre mastodonte américain, le Space Launch System (SLS), est un gouffre financier.
Selon Ars Technica, son coût avoisine les 3 milliards de dollars par an, avec 4 milliards par lancement.
Un luxe difficile à justifier alors que les budgets publics sont sous pression.

À l’heure où le DOGE d’Elon Musk – ce département pour l’efficacité gouvernementale – taille dans les dépenses, la NASA risque de voir ses fonds fondre comme neige au soleil.

Une course à la conquête spatiale déséquilibrée

C’est là que le timing chinois devient diabolique. Alors que les États-Unis jonglent avec des contraintes budgétaires et des échecs techniques, Pékin avance sans bruit mais avec efficacité.
La rumeur court même que la Maison Blanche pourrait sabrer les programmes spatiaux « non-commerciaux » de la NASA, ceux qui concernent l’exploration lointaine – invendables aux privés et peu rentables.

De quoi repousser encore les rêves américains de conquête martienne.
La NASA, plus lucide que Trump ou Musk, préfère parler de la « décennie 2030 » pour un premier pas sur Mars.
Un calendrier raisonnable, mais qui contraste avec l’approche chinoise : une base robotisée permanente d’un côté, un humain symbolique de l’autre.

Deux visions, deux stratégies, mais une fenêtre temporelle qui se resserre.
La course à la planète rouge est lancée, et les États-Unis pourraient bien avoir du mal à suivre le rythme imposé par leur rival asiatique.


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