complotiste

Je t’explique pourquoi, selon moi et avec philosophie, chaque citoyen est en fait complotiste…

Dossiers Politique Vie & Société
Temps de lecture : 2 minutes

Face au pouvoir, le complotisme ne serai-t-il pas en fait qu’une question de perspective ?

Quand chaque citoyen devient complotiste Ă  sa maniĂšre

Le complotisme : un miroir des divergences

Dans le théùtre chaotique de notre Ă©poque, oĂč les vĂ©ritĂ©s s’entrechoquent comme des vagues sur une grĂšve incertaine, le terme « complotiste » est devenu une arme rhĂ©torique autant qu’un stigmate.
Mais qu’est-ce qu’ĂȘtre complotiste, sinon refuser la narration imposĂ©e par une autoritĂ© ?
Face au gouvernement, chaque citoyen, dans le secret de son choix, peut ĂȘtre taxĂ© de complotisme par celui qui ne partage pas sa vision.
Car, philosophiquement, n’est-ce pas une affaire de point de vue ?
Celui qui s’aligne sur le pouvoir voit dans l’opposant un esprit Ă©garĂ©, un trublion qui menace l’ordre Ă©tabli.
Pourtant, cet ordre, aussi solide semble-t-il, n’est-il pas lui-mĂȘme une construction, un rĂ©cit parmi d’autres, dĂ©fendu avec autant de zĂšle que celui qu’il condamne ?

Le pouvoir, complotiste de sa propre vérité

Si l’on creuse plus avant, aller dans le sens du pouvoir pourrait, paradoxalement, ĂȘtre une forme de complotisme inversĂ©.
Soutenir la version officielle, c’est adhĂ©rer Ă  une hypothĂšse qui n’est pas nĂ©cessairement plus vraie ou plus juste qu’une autre, mais simplement plus dominante.
Le pouvoir, en imposant sa grille de lecture, ne conspire-t-il pas à étouffer les voix dissonantes ?
Ainsi, celui qui s’oppose au gouvernement et celui qui le suit se retrouvent dans une danse Ă©trange : chacun dĂ©fend une vĂ©ritĂ© qu’il croit lĂ©gitime, chacun accuse l’autre de dĂ©raison.

Dans cette joute infinie, le complotisme devient une Ă©tiquette flottante, un mot-valise qui ne dit rien d’autre que « tu n’es pas de mon cĂŽté ».

Un chaos qui dissout les étiquettes

Et pourtant, lorsque l’on observe le pays – ce tumulte de crises, d’incertitudes, de fractures – une Ă©vidence s’impose : le chaos factuel est lĂ , palpable, indĂ©niable.

Les solutions portées par le gouvernement, si souvent brandies comme des remÚdes absolus, vacillent sous le poids des réalités.
DĂšs lors, ceux qui s’opposent, qualifiĂ©s de complotistes par les tenants du rĂ©cit officiel, ne font-ils pas simplement entendre une autre partition dans ce dĂ©sordre gĂ©nĂ©ralisĂ© ?

Si personne ne dĂ©tient la clĂ© ultime, si chaque camp s’accroche Ă  sa propre lanterne dans la nuit, alors peut-ĂȘtre sommes-nous tous complotistes.
Ou peut-ĂȘtre aucun de nous ne l’est.

Ce mot, vidĂ© de sa substance par l’usage et la rĂ©pĂ©tition, ne serait-il pas devenu un simple bruit, un Ă©cho sans signification dans une sociĂ©tĂ© oĂč la vĂ©ritĂ© elle-mĂȘme semble un horizon fuyant ?

Une invitation à dépasser les camps

À mes yeux, cette rĂ©flexion rĂ©vĂšle une impasse : dĂ©signer l’autre comme complotiste, c’est refuser de voir que nous sommes tous, Ă  notre maniĂšre, des chercheurs de sens dans un monde qui en manque cruellement. Le gouvernement n’a pas le monopole de la raison, pas plus que ses dĂ©tracteurs n’ont celui de la subversion Ă©clairĂ©e.

Peut-ĂȘtre est-il temps de poser les armes sĂ©mantiques et de reconnaĂźtre que, dans ce chaos partagĂ©, la quĂȘte de vĂ©ritĂ© est un chemin solitaire, mais universel.
Philosophie du dimanche, bonjour…😁


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