jemenbatslescouilles

Je casse mes spaghetti en deux avant de les plonger dans la casserole et je t’***

Cuisine et Alimentation Tranche de vie ou Tranche de Cake ? Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

La rébellion des pùtes : un acte culinaire qui défie les codes

Pour ce billet de ma rubrique « Personne n’en parle » que j’aurai tout aussi bien pu appeler Ă©galement « Tout le monde s’en bat les couilles » je me penche sur un cas qui me touche vraiment puisque je viens d’y songer Ă  l’instant en faisant cuir des pĂątes pour midi…

Je suis un provocateur. Un rebelle de la cuisine, un anarchiste des fourneaux.
Tiens, en soutien Ă  Hanouna je propose mĂȘme de lancer le #jemenbatslescouilles !

Quand je prépare des spaghetti, je ne me contente pas de suivre les rÚgles.
Non, moi, je prends le paquet, je saisis ce bloc rigide de pĂątes blondes et je le brise en deux, d’un geste sec, presque théùtral.
Puis je les jette dans une casserole d’eau froide – oui, froide, pas mĂȘme un frĂ©missement – sans une goutte d’huile d’olive pour apaiser les puristes.
Et je regarde, un sourire en coin, les filaments s’effondrer dans l’eau comme une mĂ©taphore de ma rĂ©volte.

Une tradition mise Ă  mal, mais pourquoi ?

Casser les spaghetti, c’est un sacrilùge pour certains, un cri silencieux contre des siùcles de dogmes culinaires.
On m’a dit mille fois :

Les pùtes longues, ça ne se coupe pas, ni avant, ni aprÚs cuisson.

Une rumeur qui traßne comme une vieille chanson italienne, portée par des nonna scandalisées et des chefs étoilés qui brandissent leurs rouleaux à pùtisserie comme des sceptres.
Mais d’oĂč vient cette obsession ? Historiquement, les pĂątes longues – spaghetti, linguine, tagliatelle – sont un hĂ©ritage italien, façonnĂ©es pour ĂȘtre enroulĂ©es autour d’une fourchette avec grĂące. Les couper ou les casser, c’était trahir leur essence, leur ADN. Pourtant, au-delĂ  de la tradition, rien ne prouve que ça change vraiment le goĂ»t. La texture, peut-ĂȘtre, si on les massacre trop, mais le blĂ© reste le blĂ©, l’amidon reste l’amidon.

Mon ADN, un chaos culturel

Je suis né dans le Var, en France, avec un pied dans deux mondes. Du cÎté de ma mÚre, des racines italiennes murmurent des recettes sacrées, des sauces mijotées et des « jamais de pùtes brisées ».
Du cĂŽtĂ© de mon pĂšre, l’Espagne s’invite avec ses tapas, son audace, son mĂ©pris des conventions.
Ce mĂ©lange annule tout. Ni risotto, ni paella, juste moi, un Français qui casse ses spaghetti parce qu’il en a envie.

Chez moi, les traditions des deux pays s’entrechoquent et s’effacent, laissant place Ă  une libertĂ© totale.

Et si c’était juste une question de confort ?

Briser les spaghetti, c’est aussi pratique.
Fini les pĂątes qui dĂ©bordent de la casserole ou qu’on doit plier maladroitement dans l’assiette.
Les puristes hurlent au scandale, mais les pragmatiques hochent la tĂȘte.

Quant au goĂ»t, les Ă©tudes – ou plutĂŽt l’absence d’études sĂ©rieuses – laissent planer le doute.
L’huile d’olive dans l’eau ? Un mythe, selon les chimistes : elle ne fait que flotter, inutile.
L’eau froide ? Ça rallonge la cuisson, mais le rĂ©sultat est quasi identique.

Alors, tradition ou caprice, oĂč est la vĂ©ritĂ© ? Peut-ĂȘtre nulle part, peut-ĂȘtre dans mon assiette.

La rumeur découpée au scalpel

Cette interdiction de couper les pñtes, c’est une fable qui s’est transmise sans preuve.

En Italie, on raconte que les premiÚres pùtes industrielles, longues et élégantes, étaient un symbole de raffinement face aux formats rustiques.
Les couper, c’était les rabaisser.

Mais aujourd’hui, dans ma cuisine varoise, je m’en fiche. Je casse, je cuis, je mange.
Et si ça choque, tant mieux. C’est ma petite rĂ©volution, mon pied de nez Ă  l’ordre Ă©tabli.
Y’a pas que Hanouna qui peut transgresser les rĂšgles bordel !

Alors, toi, de quel cÎté es-tu ? Team spaghetti entiers ou team briseurs de codes ?

Alors selon vous, belle tranche de vie ou une belle tranche de Cake ?
J'attends vos commentaires ci-dessous !


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