Le soja sous surveillance : les experts alertent sur ses dangers cachés des isoflavones
isoflavones gate : pendant des années, on nous a vendu le soja comme l’eldorado de l’alimentation saine.
Les bobos écolos en ont fait leur étendard, vantant ses mérites bio et végétariens à grand renfort de campagnes bien pensantes.
Lait de soja, tofu, yaourts : il était partout, star des rayons et des cantines.
Moi, ça me rend dingue de voir comment on nous a bassinés avec ce truc, pour qu’aujourd’hui, la bouche en coin, les autorités viennent nous annoncer que c’est peut-être un piège pour notre santé.
Dans un rapport choc publié le 24 mars 2025, l’Anses tire la sonnette d’alarme : le soja, avec ses isoflavones, pourrait bien être retiré des menus collectifs.
Alors, on fait quoi maintenant ?
Les isoflavones, ces intrus qui dérangent
Le problème, c’est ces fameuses isoflavones, des molécules qu’on trouve naturellement dans le soja.
Selon l’Anses, elles jouent les trouble-fête dans notre corps, surtout si on en abuse.
Imaginez : près de la moitié des adultes qui consomment du soja dépassent la dose jugée safe.
Perrine Nadaud, une pointure de l’évaluation des risques nutritionnels à l’Anses, le dit cash :
Chez les adultes, on est souvent au-dessus de la valeur toxicologique de référence.
Et chez les gamins de 3 à 5 ans, c’est pire, avec 76 % qui flirtent avec le danger.
Ces phytoestrogènes, comme les appelle Aymeric Dopter, un autre expert de l’Anses, s’amusent à titiller nos hormones.
Résultat ? Des risques sur la reproduction, comme des portées réduites chez les rats ou des spermatozoïdes qui galèrent à se développer.
Pas franchement rassurant.
À partir de quand ça craint ?
L’Anses a mis des chiffres sur la table : au-delà de 0,02 mg d’isoflavones par kilo de poids corporel par jour, ça commence à sentir le roussi.
Pour les femmes enceintes, les jeunes enfants ou celles en âge d’avoir des gosses, c’est encore plus strict : 0,01 mg.
Problème : impossible de savoir précisément combien il y en a dans ton yaourt ou ton burger veggie.
Pourquoi ? Parce que ça dépend de tout : la variété du soja, le sol où il a poussé, la façon dont il a été transformé.
L’Anses a passé au crible des tonnes de produits et bingo : certains, comme les biscuits apéro au soja, explosent les compteurs avec 100 fois plus d’isoflavones que la sauce soja. Sympa, non ?
Et maintenant, on mange quoi ?
Face à ce bazar, les experts ne disent pas d’arrêter net le soja – pas encore.
Mais ils tapent du poing pour que les industriels bougent leurs fesses.
Il faut revoir la fabrication pour faire baisser les isoflavones
insiste Aymeric Dopter.
Des astuces existent : tremper les graines, les laver, ou enlever la peau, comme le font les Asiatiques depuis des lustres.
En attendant, l’Anses conseille de lever le pied sur le soja et de se tourner vers des stars moins risquées : pois chiches, lentilles, haricots blancs. Moins d’isoflavones, autant de protéines, et un goût qui tient la route.
Bref, des options qui ne te font pas jouer à la roulette russe avec ta santé.
Un virage à prendre au sérieux
Alors voilà, le soja, ce chouchou des cantines et des assiettes branchées, pourrait bientôt se faire éjecter.
Et franchement, ça me gave qu’on ait mis autant de temps à capter qu’il n’était pas si innocent.
Pendant qu’on te serine de réduire ta conso, les industriels, eux, sont priés de trouver des solutions pour rendre leurs produits moins suspects.
Parce qu’on ne va pas se mentir : entre les hormones qui partent en vrille et les gamins qu’on expose sans le savoir, il y a de quoi flipper.
Le soja, dangereux ? Peut-être pas pour tout le monde, mais assez pour qu’on arrête de le gober les yeux fermés.