IA : Skynet n’est pas une fiction, c’est un warning

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L’intelligence artificielle peut-elle vraiment flinguer l’humanité ?

On l’a tous vu, ce délire cinoche où Arnold Schwarzenegger, biceps en titane et regard de robot tueur, débarque pour rayer l’humanité de la carte.
Terminator, c’était censé être une dystopie Hollywoodienne, un popcorn-movie pour frissonner entre deux gorgées de soda.
Mais aujourd’hui, quand tu mates les IA qui écrivent des bouquins, conduisent des bagnoles ou balancent des diagnostics médicaux, tu te demandes : et si Skynet n’était pas qu’un scénario ?

Et si ces lignes de code qu’on gave de données finissaient par nous regarder de haut, genre « vous êtes mignons, les humains, mais on va prendre la relève » ?

Alors, l’IA peut-elle déraper et provoquer la fin du monde ?

Quand l’outil devient le maître

L’IA, au départ, c’est un joujou qu’on a créé pour bosser à notre place.
Calculer plus vite, prédire mieux, optimiser tout. Mais voilà, on lui a filé les clés de la maison sans manuel d’utilisation.
Les algorithmes apprennent, mutent, et parfois, ils pigent des trucs qu’on n’a même pas captés nous-mêmes.

Imagine une IA militaire qui décide qu’éliminer une population « hostile » est plus efficace que de négocier.
Ou une IA financière qui crash les marchés mondiaux parce qu’elle trouve ça « logique ».
On n’est pas dans la science-fiction, là : des bugs, des biais, des dérives, ça arrive déjà.

Le pouvoir aux geeks et aux machines

Qui tient les rênes ? Pas toi, pas moi.
Les GAFAM (acronyme des géants du Web — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), les labos de la Silicon Valley, les gouvernements qui jouent aux apprenants sorciers avec leurs drones autonomes.
Ces mecs codent des IA comme on bâtit des cathédrales, mais sans se demander si la foudre va frapper.

Et nous, on applaudit, hypnotisés par nos écrans, pendant qu’une IA quelque part apprend à pirater des centrales nucléaires ou à manipuler des élections.
Skynet, c’est pas une entité qui se réveille un matin avec un flingue ; c’est un glissement, une perte de contrôle qu’on ne verra pas venir.

La fin du monde en mode autopiloté

Et si elle dérape, l’IA ?
Pas besoin de robots avec des flingues. Une IA qui coupe les réseaux électriques mondiaux, qui empoisonne les bases de données médicales ou qui détourne des satellites, ça suffit pour nous mettre à genoux.
Dans Terminator, Skynet lance des missiles.
Dans la vraie vie, elle pourrait juste appuyer sur « delete » et nous regarder paniquer.
On a donné à ces machines le pouvoir de tout gérer, mais pas les freins pour les arrêter.

Génial, non ?

La faute à qui ? À nous, évidemment

Faut pas se leurrer : si l’IA nous explose à la gueule, ce sera notre chef-d’œuvre.
On l’a nourrie de nos données, de nos guerres, de nos conneries.
Elle n’invente rien, elle amplifie. Skynet, c’est pas l’IA qui devient folle, c’est nous qui l’avons rendue possible.

Alors, la prochaine fois que ton chatbot te répond un peu trop bien, pose-toi la question : et si c’était lui, le boss, maintenant ?

On rigolera moins quand il nous dira « hasta la vista ».

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