violence conjugale Payet

Dimitri Payet est visé par une plainte pour violences physiques et psychologiques au Brésil.

Scandales Sport
Temps de lecture : 3 minutes

⚽🥊Quand le ballon rond cache des ombres : l’affaire Payet secoue Rio

Une plainte qui fait trembler le monde du foot

Le football, ce sport qui fait vibrer les foules, cache parfois des réalités bien plus sombres.
À Rio de Janeiro, une affaire explosive vient d’éclater : Dimitri Payet, l’ancien international français, est dans la tourmente.

Une jeune femme brésilienne, Larissa Ferrari, a déposé une plainte contre lui le 29 mars dernier pour « violence physique et psychologique ».
Selon le procès-verbal, consulté par l’AFP, la plaignante affirme avoir été victime d’agressions laissant des marques sur son corps, ainsi que d’abus moraux, psychologiques et sexuels.

Une accusation qui résonne comme un coup de tonnerre dans l’univers du ballon rond.

Une relation sous haute tension

Larissa, avocate de 28 ans, raconte avoir rencontré Payet via Instagram en août 2023.
Supporter de Vasco da Gama, le club où évolue le joueur depuis son départ de l’Olympique de Marseille, elle vit dans l’État du Paraná mais se rendait régulièrement à Rio pour voir le footballeur.

Ce qui semblait être une idylle a vite tourné au cauchemar.

En décembre, nous avons eu notre première dispute et il a commencé à me dire qu’il allait m’infliger des punitions

confie-t-elle.
Selon ses déclarations, Payet lui aurait imposé des actes humiliants, comme boire son urine ou lécher le sol, sous prétexte de « preuves d’amour ».
Des révélations glaçantes qui interrogent sur les dérives possibles derrière la gloire sportive.

Des accusations lourdes, un silence pesant

La plaignante ne s’arrête pas là. Elle dénonce aussi des violences physiques : Payet l’aurait poussée et aurait marché sur elle.
Face à ce qu’elle qualifie de « comportement agressif », Larissa a sollicité des mesures de protection auprès de la police de son État.

Atteinte d’un trouble borderline, elle affirme que le joueur aurait exploité sa vulnérabilité psychologique pour satisfaire ses désirs.

Je veux que justice soit rendue car il a abusé de ma vulnérabilité psychologique pour obtenir des avantages sexuels

martèle-t-elle, soulignant son sérieux en tant qu’avocate.
Contactés, ni Payet ni Vasco da Gama n’ont répondu aux sollicitations.
Un silence qui pèse lourd dans cette affaire sensible.

Le football face à ses démons

Cette histoire n’est pas isolée.
Le monde du football est régulièrement secoué par des scandales de violence conjugale.
On se souvient du cas de Luis Rubiales, condamné pour agression sexuelle après le scandale du « baiser forcé ».

Ces affaires soulèvent une question brûlante : comment un sport si adulé peut-il abriter de telles zones d’ombre ?
Larissa Ferrari, par sa plainte, met en lumière un combat plus large : celui des victimes qui osent briser le silence, malgré la pression et la notoriété des accusés.

À Rio, l’enquête suit son cours, sous le sceau de la confidentialité. Mais une chose est sûre : cette affaire pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont le football affronte ses responsabilités.

Un appel à la vérité

Je suis avocate, je n’aurais jamais fait de dénonciations aussi graves à la légère

conclut Larissa.
Son courage rappelle que derrière les stades et les ovations, il y a des vies, des blessures, des vérités à dévoiler.

Le ballon rond ne peut plus se contenter de briller sous les projecteurs ; il doit aussi faire face à ses ombres.
Et nous, spectateurs, avons le devoir de regarder au-delà du terrain.


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