livre en peau humaine

Découverte d’un livre en peau humaine : le musée britannique dévoile un objet terrifiant

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Temps de lecture : 5 minutes

Livre relié en peau humaine : une découverte macabre au musée britannique


Découverte d’un livre en peau humaine : rien que d’y penser, j’ai des frissons.
Ça me rappelle cette scène glaçante d’Evil Dead, vous savez, avec le Necronomicon, ce livre maudit relié en peau humaine qui réveille des démons à tour de bras.
Sauf que là, on n’est pas dans un film d’horreur des années 80, mais dans la vraie vie, en 2025, au cœur d’un musée britannique.

La BBC a lâché l’info le 15 avril : un bouquin ancien, partiellement recouvert de peau humaine, vient d’être retrouvé dans des archives poussiéreuses et est désormais exposé pour le public.

Fascinant ou morbide ? Cette histoire donne la chair de poule et pose des questions bien plus profondes qu’un simple frisson.

Une trouvaille qui sort de l’ordinaire

C’est dans les entrailles d’un musée anglais, au milieu de piles d’archives oubliées, qu’un conservateur a mis la main sur cet objet aussi rare qu’effrayant.
Le livre, dont la reliure est en partie faite de peau humaine, n’a rien d’un accessoire de cinéma.
Il date probablement du XVIIIe ou du XIXe siècle, une époque où ce genre de pratique, bien que rare, existait bel et bien.

Depuis le 15 avril 2025, il est exposé dans une vitrine sécurisée, sous les yeux ébahis – ou horrifiés – des visiteurs. La BBC, qui a relayé l’info, précise que ce n’est pas la première fois qu’un tel artefact refait surface, mais chaque découverte ravive le malaise.

Un écho au Necronomicon d’Evil Dead

En apprenant cette nouvelle, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Evil Dead. Dans ce classique de l’horreur, le Necronomicon, ou « Livre des Morts », est un grimoire fictif relié en peau humaine, avec des pages remplies de formules pour invoquer des forces démoniaques.
Évidemment, le livre du musée britannique ne va pas réveiller des créatures maléfiques (du moins, on l’espère), mais le parallèle est troublant. À l’époque où ce vrai livre a été fabriqué, la peau humaine était parfois utilisée pour des reliures, souvent dans des contextes médicaux ou judiciaires.
Par exemple, des ouvrages sur l’anatomie ou des récits de procès criminels pouvaient être recouverts de la peau d’un condamné exécuté.

Une manière de graver l’histoire dans la chair, littéralement.

Une pratique historique bien réelle

L’utilisation de peau humaine pour relier des livres, connue sous le nom d’« anthropodermie bibliopégique », n’est pas un mythe.
Au XVIIIe siècle, certains médecins et collectionneurs, fascinés par l’anatomie, commandaient des reliures faites à partir de peau prélevée sur des cadavres – souvent sans consentement.
Un rapport de l’Université de Harvard révèle qu’en 2024, plusieurs bibliothèques prestigieuses ont dû retirer de leurs collections des livres reliés de cette manière, après des tests confirmant l’origine humaine du matériau.
Le musée britannique, lui, a choisi de conserver et d’exposer cet objet, mais pas sans débat. Est-ce une pièce historique à préserver pour comprendre le passé, ou une atteinte à la dignité humaine ?

Un objet qui divise

L’exposition de ce livre soulève des questions éthiques brûlantes.
D’un côté, les historiens et les conservateurs y voient une occasion unique d’étudier une pratique révolue, aussi macabre soit-elle.
Ce livre est un témoin d’une époque où la science et la morale ne faisaient pas toujours bon ménage.
Mais de l’autre côté, des voix s’élèvent pour dénoncer une forme de voyeurisme. Qui était la personne dont la peau a été utilisée ? A-t-elle consenti à cette utilisation post-mortem ? Probablement pas.

Pour beaucoup, exhiber cet objet revient à profaner une mémoire, à transformer une tragédie humaine en attraction touristique. Le musée a-t-il vraiment pris la bonne décision en le mettant sous les projecteurs ?

La fascination pour le morbide

Soyons honnêtes : si ce livre attire autant l’attention, c’est aussi parce qu’il joue sur notre fascination pour le morbide.
On aime frissonner, se raconter des histoires qui flirtent avec l’interdit. Les musées le savent bien, eux qui exposent des momies, des instruments de torture ou des squelettes sans trop se poser de questions.
Mais un livre en peau humaine, c’est un cran au-dessus.
Il nous rappelle que l’horreur n’est pas toujours fictive, qu’elle peut se cacher dans les pages d’un bouquin oublié au fond d’une archive.
Et pourtant, on va quand même faire la queue pour le voir, parce qu’on est comme ça, attirés par ce qui nous répugne.

Que sait-on de ce livre mystérieux ?

Les détails sur l’ouvrage lui-même sont encore flous. On sait qu’il a été retrouvé par hasard, probablement lors d’un inventaire des collections du musée.
Son contenu n’a pas été précisé – est-ce un traité médical, un journal, un recueil de lois ?

Ce qui est sûr, c’est que la reliure a été analysée et que des tests ont confirmé la présence de peau humaine sur une partie de la couverture.
Le reste est peut-être en cuir classique ou en tissu, mais c’est cette portion macabre qui fait parler.
Le musée n’a pas révélé comment il a acquis ce livre ni d’où il provient exactement, ce qui alimente les spéculations.
Était-il dans leurs réserves depuis des décennies, ou a-t-il été acheté récemment sans que personne ne se doute de sa nature ?

Un passé qui refuse de rester enterré

Cette découverte nous force à regarder en face une réalité dérangeante : l’histoire est pleine de pratiques qu’on juge aujourd’hui barbares, mais qui étaient alors acceptées. À l’époque, utiliser la peau d’un mort pour un livre pouvait être vu comme une forme d’hommage, ou au contraire comme une punition post-mortem, notamment pour les criminels.
Mais aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de frémir en pensant à l’individu derrière cette peau.
Était-ce un prisonnier ? Un patient décédé dans un hôpital ? Un pauvre dont le corps a été vendu à des anatomistes sans scrupules ?
On ne le saura peut-être jamais, et c’est peut-être ce silence qui rend l’objet encore plus oppressant.

Les musées face à leurs responsabilités

Ce n’est pas la première fois qu’un musée doit gérer un artefact aussi controversé. Ces dernières années, des institutions du monde entier ont été contraintes de revoir leur approche face à des objets liés à des pratiques éthiquement douteuses.
Par exemple, des restes humains exposés sans consentement, comme les têtes réduites ou les momies, ont été retirés de certains musées après des protestations.
Le livre en peau humaine du musée britannique pourrait bien suivre le même chemin si la pression publique augmente. Pour l’instant, les responsables défendent leur choix, arguant qu’il s’agit d’un outil pédagogique. Mais jusqu’où peut-on aller au nom de l’éducation ?

Et si on changeait de regard ?

Face à cette découverte, on pourrait se contenter de jouer les spectateurs horrifiés, mais si on allait plus loin ?
Et si on profitait de cette exposition pour ouvrir un vrai débat sur la manière dont on traite les restes humains dans les musées ? Sur la façon dont l’histoire a exploité les corps des plus vulnérables ?

Ce livre n’est pas juste un objet, c’est un miroir tendu vers notre passé – et vers nous-mêmes.
Il nous rappelle que la science, la culture et le pouvoir ont souvent marché main dans la main, au détriment des plus faibles.

Alors, au lieu de détourner le regard, prenons le temps de réfléchir. Ce livre en peau humaine, aussi effrayant soit-il, pourrait bien être une leçon qu’on n’a pas encore fini d’apprendre.

Crédit photo : Facebook




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