Si c’est pas l’un…c’est l’autre
Cet après-midi, je me suis amusée à pondre un billet humoristique sur la toile, imaginant la Russie en train de pirater X, les doigts graisseux sur un clavier soviétique rouillé, vodka à la main. J’avais tout prévu : Poutine riant dans son bunker, les bots dansant la Kalinka sur les serveurs d’Elon.
Et puis bam, ce soir, Elon Musk sort de son vaisseau Tesla pour nous balancer une petite bombe : ce ne serait pas la Russie, mais des « adresses IP en Ukraine » derrière la cyberattaque massive qui a mis X à genoux.
Alors, Russie, Ukraine, si ce n’est pas l’un, c’est l’autre, non ?
On reste dans le même quartier géopolitique, après tout.
Coïncidence ? Je ne crois pas aux coïncidences, moi.
Passons aux faits, ou du moins, à ce qu’on veut bien nous en dire.
40 000 âmes perdues dans le blackout de X
Lundi, vers 10 heures du matin sur nos smartphones, tablettes et ordinateurs, puis à nouveau autour de 14 heures, plus de 40 000 utilisateurs ont crié leur désespoir numérique sur Downdetector.com.
X, la plateforme où les egos s’entrechoquent et où les vérités se marchandent, était inaccessible.
Un silence assourdissant.
Imaginez : des influenceurs en PLS, des complotistes privés de leur mégaphone, et moi, obligée de parler à mon chat au lieu de tweeter mes pensées profondes.
Une tragédie moderne.
Elon Musk, le détective galactique
Puis, le grand manitou, Elon Musk, est sorti de son silence.
Pas de cape, mais une déclaration tonitruante sur X : « Il y a eu (il y a toujours) une cyberattaque massive contre X. »
Selon lui, ce n’est pas une petite blague de hackers boutonneux dans un garage.
Non, non. « Beaucoup de ressources » ont été mobilisées. Un « grand groupe coordonné » ou carrément « un pays ».
Rien que ça. On imagine Elon, lunettes de Matrix sur le nez, traquant les IP comme un chasseur de primes intergalactique.
Et là, surprise : sur Fox News, il lâche que les adresses pointent vers « la région de l’Ukraine ».
L’Ukraine ? Sérieusement ? Alors que je pariais sur Moscou, Kyiv me fait un croche-pied. Quelle époque.
Dark Storm Team : les méchants sortent de l’ombre (ou pas)
Dans un twist digne d’un mauvais film de série B, un groupe nommé Dark Storm Team a revendiqué l’attaque dans un message Telegram… avant de l’effacer.
Oups, trop tard, les screenshots sont éternels, les gars.
Mais le truc c’est que ce groupe se dit aussi proche du Hamas et agirait en représailles des prises de position de Trump sur le conflit israélo-palestinien.
Qui sont-ils ? Des génies du chaos ou des mythomanes en quête de gloire ?
On est donc sur des IP en Ukraine, de hackers qui revendiquent leur mécontentement sur le conflit israélo-palestinien ? En pleine guerre Ukraine-Russie ?
On ne sait pas trop.
Peut-être qu’ils bossent pour un drapeau, peut-être qu’ils freelancent pour le fun. En tout cas, ils ont mis le bazar, et ça, c’est un fait.
Ukraine ou pas, c’est toujours le même bordel
Alors, Ukraine ou pas Ukraine ? Musk dit que oui, les IP le prouvent.
Mais dans ce grand théâtre de la guerre froide 2.0, où tout le monde accuse tout le monde, je me pose une question : et si c’était juste un écran de fumée ?
Pendant qu’on pointe Kyiv du doigt, qui rigole dans l’ombre ? La Russie ? La CIA ? Les reptiliens ?
Allez savoir. Ce qui est sûr, c’est que X a pris une claque, et nous, on reste là, à scroller dans le vide, en attendant que le grand Elon répare son jouet.
Ukraine, Zelensky et Trump : le puzzle qui grince
Et là, au milieu de ce chaos numérique, je me gratte le cortex.
D’un côté, Elon nous jure que des pirates ukrainiens, tapis dans l’ombre de Kyiv, ont dégommé X avec une cyberattaque de haut vol. De l’autre, au même moment, Zelensky envoie une lettre d’excuse toute mielleuse à Trump, genre « pardon pour les malentendus, on peut être potes, non ? ».
Attendez une seconde.
Des hackers ukrainiens s’acharnent sur le réseau préféré des trumpistes pendant que leur président joue la carte de la diplomatie repentante ?
Ça colle pas. Ou alors, ça colle trop bien, comme une pièce de théâtre où les ficelles sont grosses comme des câbles de Starlink.
Soit quelqu’un ment, soit l’Ukraine a des personnalités multiples.
Moi, je penche pour une troisième option : on nous balade tous, et pendant qu’on cherche les coupables, le vrai marionnettiste sirote un cocktail dans une base secrète.
À suivre, mes amis, à suivre.