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Impôts 2025 : tes ventes sur Leboncoin et Vinted sont-elles dans le viseur du fisc ?

Tu as passé des heures à trier ton placard pour revendre cette veste jamais portée sur Vinted ou ce vieux canapé sur Leboncoin ?
Je t’invite à faire une petite pause. La déclaration des revenus 2025 est là, et avec elle, le fisc qui lorgne discrètement sur tes petites affaires en ligne.
Pas de panique, je vais t’expliquer tout ce que tu dois savoir sur la fiscalité des plateformes de revente pour éviter les mauvaises surprises.

Spoiler : si tu vends juste pour faire de la place, tu peux probablement continuer à siroter ton café tranquille. Analysons ensemble ce qui se passe derrière l’écran.

Le fisc te surveille-t-il vraiment ?

Commençons par une bonne nouvelle, histoire de détendre l’atmosphère.
Si tu es comme ma voisine, à vendre occasionnellement la lampe de mamie ou cette paire de baskets qui n’a jamais trouvé son moment de gloire, tu peux respirer.
Selon 01Net, les ventes occasionnelles sur Leboncoin ou Vinted ne sont pas imposables.

Oui, tu as bien lu : le fisc n’a aucun intérêt à courir après tes 20 euros gagnés sur une jupe vintage. Ces transactions ne sont même pas transmises à l’administration fiscale.
Alors, pourquoi tout ce bruit autour de la fiscalité des plateformes de revente ? Parce que tout le monde n’est pas dans le même panier.

Quand passes-tu dans la catégorie “pro” ?

Je te propose d’évaluer ensemble les critères qui font basculer ton profil de “videur de grenier occasionnel” à “vendeur professionnel” aux yeux du fisc.
Accroche-toi, c’est simple mais crucial.

Si, en 2024, tu as dépassé 30 transactions sur une plateforme comme Leboncoin ou Vinted et que tes ventes ont généré plus de 2000 euros de bénéfices, bingo, tu entres dans le radar fiscal.
À ce stade, les plateformes transmettent tes données au fisc, qui va vérifier si tu joues dans la cour des pros. Pas de panique, ça ne veut pas dire que tu vas recevoir une amende demain matin, mais il faudra peut-être déclarer ces revenus comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Et là, la facture peut grimper.

Les pièges à éviter pour ne pas attirer l’attention

Maintenant, analysons ensemble un point un peu plus subtil.
Même si tu ne dépasses pas les 30 transactions ou les 2000 euros, certaines pratiques peuvent te faire glisser dans la catégorie des pros.
Par exemple, si tu achètes des produits exprès pour les revendre plus cher (coucou les fans de “flipping” qui écument les vide-greniers), le fisc pourrait considérer ça comme une activité commerciale.
Idem si tu fabriques des objets, comme des bijoux ou des meubles customisés, pour les vendre sur Vinted ou Leboncoin.
Dans ce cas, tes bénéfices pourraient être requalifiés, et là, on parle d’une fiscalité des plateformes de revente un peu plus corsée.
Moralité : si tu veux juste vider ton garage, ne te lance pas dans un business plan à la Wolf of Wall Street.

Les cas particuliers qui changent la donne

Je t’invite à prêter attention à quelques situations spécifiques qui méritent un zoom.
Si tu proposes des prestations de service sur Leboncoin, comme louer ton appart pour les vacances ou donner des cours de yoga, c’est une autre histoire. Ces revenus doivent être déclarés dès le premier euro. Oui, même si tu n’as gagné que 50 euros en louant ton vélo électrique pour un week-end. Pas d’exception, pas de pitié.

Et puis, il y a les ventes de biens un peu plus… prestigieux. Si tu vends un tableau, un bijou ou tout autre objet (hors électroménager, meubles ou voitures) pour plus de 5000 euros, attention : le fisc applique une taxe de 36,2 % sur la plus-value. Donc, si tu as déniché une toile de maître dans le grenier de tonton, fais tes calculs avant de la mettre en ligne.

Comment savoir si tu es dans le viseur ?

À ce stade, tu te demandes peut-être si tu dois appeler ton comptable ou juste continuer à scroller sur Vinted.
Pas de stress, le service public a mis en place un simulateur fiscal pour t’aider à y voir plus clair.
Ce outil te permet de vérifier si tes ventes entrent dans le cadre de la fiscalité des plateformes de revente et si tu dois déclarer quelque chose.

Pratique, non ? Et si tu as un doute, mieux vaut poser la question à un conseiller fiscal plutôt que de jouer à cache-cache avec l’administration.

Petit récap’ pour ne pas te perdre

Allez, évaluons ensemble les points clés pour que tu repartes avec les idées claires :

• Si tu vends occasionnellement et que tu restes sous les 30 transactions et 2000 euros de bénéfices, tu es tranquille, le fisc ne te connaît même pas.
• Si tu dépasses ces seuils ou si tu achètes pour revendre, attention, tu pourrais être considéré comme un pro et devoir déclarer tes revenus.
• Les prestations de service (locations, cours, etc.) sont déclarables dès le premier euro.
• Les ventes de biens au-delà de 5000 euros (sauf exceptions) sont taxées à 36,2 %.

Et toi, où te situes-tu dans tout ça ?

Si tu as un doute, prends cinq minutes pour checker tes ventes de 2024. Et si tu te rends compte que tu as un peu trop joué au marchand sur Leboncoin, pas de panique.
La fiscalité des plateformes de revente peut sembler intimidante, mais avec un peu d’organisation, tu peux tout mettre à plat.

Et puis, avoue, c’est quand même satisfaisant de transformer un vieux meuble en quelques euros, non ?
Allez, à toi de jouer, et n’oublie pas de garder un œil sur tes transactions en 2025 !