article 16

C’est quoi ce kit de survie que les Français vont recevoir prochainement ?

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Temps de lecture : 2 minutes

Ce kit de survie qu’on nous envoie : salut ou piège subtil ? Le mystère du kit de survie : une main tendue ou un voile de peur ?


Un vent d’étrangeté souffle sur la France en ce printemps 2025.
D’ici l’été, nos boîtes aux lettres accueilleront un curieux présent : un « manuel de survie » promis par le gouvernement, vingt pages d’instructions pour affronter crises, conflits armés ou catastrophes naturelles.
Calqué sur le modèle suédois, ce livret, qui sera finalisé d’ici avril pour une distribution avant juillet, détaille les gestes salvateurs et un kit à préparer chez soi : six litres d’eau, dix boîtes de conserve, une lampe torche, des piles, du paracétamol, des compresses.

Une invitation à l’autonomie, nous dit-on, pour « faire face quelques jours » si le ciel venait à s’assombrir.

Mais derrière cette apparente bienveillance, que se trame-t-il vraiment ?

Un guide pratique ou une ombre menaçante ?

Sur le papier, l’idée séduit. Face aux tempêtes qui grondent – qu’elles soient climatiques, sanitaires ou géopolitiques –, un peuple préparé est un peuple résilient.
Les pictogrammes ludiques du manuel, les conseils pour protéger ses proches, tout cela respire une intention louable : nous équiper pour l’imprévu.

On nous parle de solidarité, de réflexes simples, comme appeler le Samu ou stocker de l’eau.
Pourtant, ce geste pragmatique porte en lui une odeur âcre, celle d’une société qui se crispe.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce besoin soudain de nous armer d’un kit de survie, comme si l’horizon s’écrivait en lettres de chaos ?

La peur comme gouvernail

Voici mon regard, teinté d’une méfiance philosophique : ce livret n’est pas qu’un outil, c’est un symbole.
Distillé goutte à goutte, il s’inscrit dans une stratégie plus vaste, celle de faire germer la peur dans nos esprits, un terreau fertile pour des desseins moins avouables.

Depuis des mois, les discours officiels évoquent des menaces diffuses – Russie, climat, pandémies –, une litanie qui, sans jamais s’incarner pleinement, maintient l’angoisse en sourdine.
Et si ce kit était une étape, une brique posée sur le chemin d’un contrôle accru ?

Imaginons : janvier 2027, les présidentielles pointent à l’horizon, et l’article 16, ce pouvoir d’exception qui suspend les règles démocratiques, surgit comme une réponse « nécessaire » à une crise amplifiée par cette peur entretenue.
Les élections ? Reportées sine die, sous prétexte de salut national.

Une autonomie illusoire ?

On nous vend l’autonomie, mais n’est-ce pas une illusion ?
Ce kit, en nous préparant à l’isolement, nous éloigne du collectif, nous rend dépendants d’une narrative anxiogène.
La vraie résilience ne se construit pas dans la crainte, mais dans la confiance – envers nous-mêmes, envers les autres.

Alors, ce manuel, je le prends avec des pincettes.
Un outil utile, peut-être, mais aussi une ombre qui plane, un murmure qui dit : « Méfie-toi, le pire arrive. » Et si le pire, c’était de laisser la peur dicter notre futur ?


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