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Capivasertib : une avancée pour ralentir enfin le cancer du sein !

Santé Sciences & Technologie Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

Un espoir contre le cancer du sein grĂące au capivasertib

Un nouveau traitement qui change la donne

Je viens de tomber sur une nouvelle qui m’a donnĂ© un vrai frisson d’espoir.
Le Royaume-Uni vient d’approuver un mĂ©dicament, le capivasertib, pour ralentir la progression du cancer du sein incurable le plus rĂ©pandu.
DĂ©veloppĂ© par AstraZeneca, ce traitement va ĂȘtre proposĂ© aux femmes atteintes d’un cancer du sein hormono-dĂ©pendant RH+/HER2-, surtout quand il s’est propagĂ© et prĂ©sente certaines mutations gĂ©nĂ©tiques.

Environ 1 100 femmes pourraient en bénéficier chaque année en Angleterre via le NHS, et bientÎt au Pays de Galles.
Ça, c’est une avancĂ©e qui mĂ©rite qu’on s’y attarde.

Comment ça fonctionne ?

Le capivasertib, c’est un peu un super-hĂ©ros discret.
Il agit en bloquant la protĂ©ine AKT, une vilaine qui booste la multiplication des cellules cancĂ©reuses. En gros, il met un frein Ă  la progression de la maladie, et les rĂ©sultats sont impressionnants. Un essai clinique, dirigĂ© par le professeur Nick Turner du Royal Marsden et de l’Institut de recherche sur le cancer (ICR), a montrĂ© que ce mĂ©dicament, combinĂ© Ă  une hormonothĂ©rapie comme le fulvestrant, pouvait allonger le temps avant que le cancer ne progresse de 3,6 Ă  7,3 mois.
Mieux encore, il a rĂ©duit la taille des tumeurs de « prĂšs d’un quart » chez certaines patientes.

Un espoir pour des mois, voire des années

Ce qui m’a marquĂ©, c’est ce que dit le professeur Turner :

Il s’agit d’une option trĂšs efficace qui peut fonctionner pendant une longue pĂ©riode — plusieurs mois, et chez certaines personnes, plusieurs annĂ©es

On parle ici de gagner du temps précieux pour des femmes dont le cancer est incurable.
Claire Rowney, de l’association Breast Cancer Now, ne cache pas son enthousiasme, soulignant que le capivasertib offre « l’espoir de pouvoir gagner un temps prĂ©cieux ».

Quand on sait que le cancer du sein touche une femme sur sept au Royaume-Uni, et que 15 % des 40 000 cas annuels en Angleterre sont à un stade avancé, cette nouvelle prend tout son sens.

Une lueur dans un combat difficile

Le cancer du sein, c’est le plus frĂ©quent au Royaume-Uni, et mĂȘme si les trois quarts des femmes survivent plus de 10 ans aprĂšs leur diagnostic, celles qui sont Ă  un stade mĂ©tastatique ont besoin de solutions.
Le capivasertib arrive comme une bouffĂ©e d’oxygĂšne pour celles qui ont dĂ©jĂ  Ă©puisĂ© les options classiques, comme l’hormonothĂ©rapie.
TestĂ© sur plus de 700 femmes, ce traitement montre qu’on peut encore repousser les limites, mĂȘme face Ă  une maladie aussi complexe.
Le professeur Kristian Helin, directeur de l’ICR, rĂ©sume bien l’enjeu :

Pour ces patientes, le capivasertib peut endiguer la progression de la maladie.

Et maintenant ?

Cette approbation, c’est un pas en avant, mais aussi un rappel qu’il reste du chemin.
Le capivasertib ne guĂ©rit pas, il ralentit. Mais pour ces femmes, chaque mois gagnĂ© est une victoire. Je ne peux m’empĂȘcher de penser Ă  l’impact que ça pourrait avoir Ă  plus grande Ă©chelle si d’autres pays suivent l’exemple. En attendant, je garde un Ɠil sur cette avancĂ©e, parce qu’elle porte une promesse rare : celle d’un peu plus de temps pour vivre.

Et en France, le capivasertib, on l’attend pour quand ?

Bon, et nous, en France, on en est oĂč avec ce capivasertib qui fait des miracles outre-Manche ?
J’ai creusĂ© un peu, et vu les dĂ©lais habituels pour qu’un mĂ©dicament traverse la Manche, ça risque de prendre encore un peu de temps.
L’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament (ANSM) est souvent pointilleuse, et entre les Ă©valuations, les autorisations et les nĂ©gociations de prix, on pourrait tabler sur une arrivĂ©e pas avant fin 2025, voire dĂ©but 2026, si tout se passe bien.

Les rĂ©centes tensions sur d’autres mĂ©dicaments, comme le clopidogrel ou la rifamycine, montrent que l’ANSM est sur les dents pour Ă©viter les pĂ©nuries, mais ça ralentit parfois l’introduction de nouveaux traitements.

Alors, patience, mais je garde un Ɠil dessus, parce que ce genre d’espoir, ça ne se laisse pas filer.




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