Blanche-Neige woke

Blanche-Neige woke : Une princesse peut-elle encore ĂȘtre blanche comme neige ?

Médias & Cinéma
Temps de lecture : 2 minutes

🍎Blanche-Neige revisitĂ©e façon Woke : Disney face au miroir des polĂ©miques modernes va-t-il croquer dans la pomme empoisonnĂ©e ?


Blanche-Neige woke : Le rideau se lĂšve sur un conte qui ne dort plus.
« Blanche Neige », le live-action signĂ© Disney, a dĂ©barquĂ© en salles le 19 mars 2025, mais avant mĂȘme les premiĂšres notes de musique, les murmures grondaient.
Ce n’est pas une simple rĂ©Ă©criture, c’est un champ de bataille oĂč s’entrechoquent hĂ©ritage et modernitĂ©.
Au cƓur du tumulte, Rachel Zegler, une princesse latino qui dĂ©range, et des choix qui oscillent entre audace et maladresse.

Le mot « woke » flotte comme une ombre sur ce Blanche-Neige revisitĂ© – mais que cache vraiment ce reflet troublĂ© ?

 

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Un conte sous le scalpel du présent

Le Blanche-Neige de 1937, premier-né des studios Disney, renaßt dans une lumiÚre crue.
Exit la pĂąleur lĂ©gendaire : Rachel Zegler, 23 ans, d’ascendance colombienne et polonaise, incarne une hĂ©roĂŻne qui brise les codes. « Je vais devenir une princesse latino », lançait-elle Ă  Variety en octobre 2024, revendiquant un rĂŽle qui Ă©chappe aux miroirs d’antan.

Sa peau n’est pas neige, son accent chante West Side Story, et son destin ne s’écrit plus au bout d’un baiser princier.
Elle rĂȘve de pouvoir, de leadership – une mutation qui fait trembler les gardiens du passĂ©, criant au sacrilĂšge d’un conte devenu « woke ».

Les nains effacés, une magie perdue ?

Et puis il y a ces absents qui parlent fort : les sept nains, piliers du mythe, cÚdent la place à des gnomes en CGI (personnages animés en images de synthÚse).
Disney, dans un élan de prudence, veut « éviter les stéréotypes » et protéger les sensibilités. Mais ce geste, pensé comme une caresse, heurte certains.

Sur les plateaux tĂ©lĂ©, on s’interroge : pourquoi priver des acteurs nains d’un rĂŽle rare ?
C’est une danse dĂ©licate sur le fil du politiquement correct, oĂč l’intention louable frĂŽle l’absurde, comme un miroir qui reflĂ©terait plus de questions que de rĂ©ponses.

Une héroïne sous le feu des passions

Rachel Zegler ne se contente pas de jouer : elle incarne.
Ses mots tranchent – « Fuck Trump ! » sur Instagram aprĂšs l’élection, vite suivi d’excuses – et ses prises de position, comme son soutien Ă  la Palestine, tendent l’atmosphĂšre.
On murmure des frictions avec Gal Gadot, la reine maléfique, pourtant vues complices aux Oscars.
Disney, discret, étouffe la promo, laissant le silence nourrir les spéculations.

Le Blanche-Neige de 2025 n’est plus un film, c’est un symbole, un Ă©cho de nos fractures.

 

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Blanche-Neige woke : Le prix d’une rĂ©invention

Que risque Disney avec ce Blanche-Neige audacieux ?
Les conservateurs fulminent, les progressistes applaudissent mollement.
AprÚs La Petite SirÚne et ses vagues de colÚre, le studio joue encore avec le feu du « wokisme ».
Mais au-delĂ  des cris, il y a une quĂȘte : rĂ©inventer sans trahir, Ă©clairer sans aveugler.

Ce conte revisitĂ© interroge notre Ă©poque – jusqu’oĂč peut-on tordre un miroir sans le briser ?
Le box-office, ce juge impitoyable, dira si la magie opĂšre encore.

Illustrations : Instagram


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