Mémoires d’un looser heureux : Jean-Michel Maire, mon héros graveleux
Oui, je l’avoue, j’ai acheté Mémoires d’un looser heureux. Et en plus je l’ai acheté sur Amazon (bhouuuu le sagouin…ben oui mais c’est le seul endroit où il était en broché. J’aime le livre dans sa pure matière et ne suis pas trop kindle, écrivant déjà toute la journée sur un écran…)
Et pas par charité, hein, mais parce que Jean-Michel Maire, c’est mon gars (je ne parle pas de relation attention hein !).
Un type qui pourrait être mon mentor si j’avais pas eu la malchance de naître en 1972, pile trop tard pour traîner avec cette génération de joyeux losers qui savaient encore rire de leurs ratages sans se prendre pour des victimes.
Moi, avec mon humour bien graveleux – celui qui fait rougir les coincés et glousser les complices –, je me retrouve dans ce mec comme dans un miroir un peu crade mais tellement marrant.
J’aurais adoré l’avoir comme pote, partager des bières tièdes et des vannes douteuses dans un bar PMU, mais le destin en a décidé autrement.
Tant pis, je me contente de ses pages.
Un livre qui sent la sueur, la lose et l’autodérision
Mémoires d’un looser heureux, c’est la bio d’un mec qui a tout foiré mais qui assume avec un sourire en coin. (alors là on a que des points communs, je suis champion du monde là-dedans…)
Jean-Michel, ex-grand reporter devenu chroniqueur télé chez Hanouna, y raconte sixty piges de dérapages, de rêves avortés et de petites victoires miteuses.
Il aurait pu être pilote, mannequin, champion de ski… mais non, rien.
Et il le dit lui-même : c’est sa faute, pas de bol, pas de volonté, et un talent qu’il a dû oublier dans un tiroir.
Le bouquin, c’est une cascade d’anecdotes qui oscillent entre le pathétique et le hilarant. Les meilleurs passages ?
Quand il parle de ses souvenirs d’enfance en Lorraine, tendres comme une vieille photo jaunie, ou ses galères de dragueur maladroit qui finit toujours par se planter – un classique du genre, mais en version Jean-Michel, ça a une saveur unique.
Le roi des losers écrit “looser” avec deux “o”
Et puis y’a cette pépite, cette cerise sur le gâteau de la lose : le titre.
Mémoires d’un looser heureux, avec deux “o”. En anglais, “loser” s’écrit avec un seul “o”, bande de nazes !
Jean-Michel, tellement dans son rôle de roi des ratés, a réussi à se planter jusque dans l’orthographe de son propre bouquin.
Et le pire ? Il s’en est rendu compte après, quand les médias ont commencé à le charier. “C’était exprès”, qu’il a balancé sur X, un peu gêné, en mode “je suis instable, ça me va”.
Mon pauvre Jean-Michel, t’es tellement toi, tellement loser qu’on te pardonne tout.
Moi, je trouve ça génial, ce double “o”. C’est pas une faute, c’est une médaille. Un clin d’œil bienveillant à ton art de transformer chaque dérapage en éclat de rire.
Mon anecdote perso : le loser, c’est moi aussi
Tiens, en lisant son livre, j’ai repensé à ma propre lose.
L’autre jour, j’ai voulu impressionner une meuf en lui sortant une vanne bien grasse à la Jean-Michel. Résultat ? Elle m’a regardé comme si j’avais pété dans l’ascenseur.
Preuve que lui et moi, on partage le même ADN humoristique : celui qui fait marrer les potes mais qui foire en société.
Jean-Michel, t’es mon guide spirituel, même si t’as raté le coche pour être mon pote en vrai.
Un bouquin qui fait du bien aux losers heureux
Bref, ce livre, c’est un bijou pour ceux qui savent rire de leurs casseroles.
Jean-Michel y balance tout : ses échecs pros, ses ratages persos, et cette joie bizarre d’être encore debout après tant de gamelles.
Moi, je l’adore, ce type. Il a beau être de la génération d’avant, il parle à mon âme de 72, celle qui rêvait de vivre ses conneries à lui.
Si j’avais les finances, je serai prêt à tout claquer pour déménager en Thaïlande pour m’associer avec lui sur son « peut-être projet » d’ouvrir un bar de plage sur Phuket.
pour couler sa retraite !
Tu rajoutes Raymond (Cyril) Abou dans la partie et ça devrait largement dépasser mes meilleurs souvenirs d’ancien GO au Club Med dans la fin des années 90 !
Oh que oui…
Achetez-le, bordel, ça vaut le coup !
Et à tous ceux qui kiffent ne serait-ce qu’un peu ce chroniqueur au rire rauque et au regard fatigué, foncez acheter son bouquin ici.
Parce que Mémoires d’un looser heureux, c’est pas juste une compilation de vannes et de gamelles, c’est une plongée dans la vie d’un mec au passé dingue.
Avant de squatter les plateaux télé, Jean-Michel Maire, c’était un journaliste de presse internationale, un vrai, du genre qui couvre des guerres, qui dodge les balles et qui raconte le chaos du monde.
Ouais, ce loser en chemise mal boutonnée a vu des trucs qu’on imagine même pas, et ce livre lève le voile là-dessus.
Alors si vous voulez en savoir plus sur ce type qui cache bien son jeu derrière ses blagues salaces, lâchez vos 20 balles.
Vous rigolerez, vous serez émus, et vous comprendrez pourquoi, moi, je le vénère.