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Australie : 750 koalas abattus par des snipers en hélicoptère

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Temps de lecture : 4 minutes

Scandale en Australie : l’abattage de 750 koalas par hélicoptères dans le parc de Budj Bim


Toi, qui lis ces lignes, imagine-moi, le cœur en miettes, tapant sur mon clavier avec une boule dans la gorge.
Moi, l’amoureux des bêtes, celui qui fond devant un chiot ou qui s’arrête pour caresser un chat errant, je me sens trahi.
Écrire cet article, c’est comme gratter une plaie ouverte.

En Australie, dans le parc national de Budj Bim, 750 koalas ont été abattus par des tireurs d’élite depuis des hélicoptères.
Oui, tu as bien lu. Ces adorables marsupiaux, symboles d’une nature qu’on voudrait tous protéger, ont été ciblés comme des nuisibles.

Je t’invite à analyser ensemble ce scandale qui fait trembler la cause animale.

Un massacre sous prétexte de compassion

Tout commence en mars 2025, quand un incendie ravage 2 200 hectares du parc national de Budj Bim, dans l’État de Victoria.
Les flammes dévorent les eucalyptus, la principale source de nourriture des koalas.

Résultat ? Des animaux blessés, affamés, déshydratés. Face à cette crise, la Première ministre de Victoria, Jacinta Allan, décide d’autoriser l’abattage de 750 koalas pour, selon elle, abréger leurs souffrances.

Des snipers, postés dans des hélicoptères, tirent sur les marsupiaux jugés “en grande détresse”.
Mais attends une seconde. Comment évalue-t-on la “détresse” d’un koala depuis un hélico à 30 mètres de haut ?
Jess Robertson, présidente de la Koala Alliance, ne mâche pas ses mots :

Il n’y a aucun moyen de savoir si un koala est en mauvais état depuis un hélicoptère.

Pire encore, elle pointe du doigt l’absence de vérification pour s’assurer que les femelles abattues n’avaient pas de petits dans leur poche.
Imagine un bébé koala, blotti contre sa mère, tombant avec elle sous les balles. Ça te retourne l’estomac, non ? Moi oui !

Les koalas, une espèce déjà au bord du gouffre

Pour bien saisir l’ampleur du drame, remettons les choses en perspective.
En 2022, les koalas ont été classés “en danger” sur la côte est de l’Australie. Les experts estiment que, sans action concrète, ils pourraient disparaître d’ici 2050.

Les incendies de 2019-2020 avaient déjà décimé plus de 60 000 koalas, selon le WWF.
Et là, au lieu de tout faire pour sauver les survivants, on les abat ? C’est comme si, après un accident de voiture, on achevait les blessés au lieu de les emmener à l’hôpital.

Je ne dis pas que la situation était simple. Les koalas de Budj Bim, privés de nourriture, souffraient.
Mais de là à organiser un abattage de masse par hélicoptère ? Il y avait forcément d’autres options : des refuges, des centres de soin, des relocalisations.

Toi, qui as peut-être déjà vu un koala en photo, avec ses petites oreilles rondes et son air de peluche, tu imagines qu’on puisse le traiter comme une cible dans un stand de tir ?

Une méthode controversée et des questions éthiques

Ce n’est pas la première fois que l’Australie recourt à des méthodes radicales.
En 2023, des chevaux sauvages, les “brumbies”, ont été abattus de la même manière pour contrôler leur population.
Mais les koalas, eux, ne sont pas des envahisseurs. Ce sont des victimes d’un écosystème fragilisé par les incendies, la déforestation et le changement climatique. bref, des victimes des conneries de l’homme quoi…

Et puis, il y a cette question qui me hante : qui décide quel koala vit ou meurt ? Les tireurs, même entraînés, ne sont pas vétérinaires.
Depuis un hélicoptère, ils ne peuvent pas faire un diagnostic précis. Les associations comme Friends of the Earth Melbourne exigent une pause de l’abattage et l’intervention d’observateurs indépendants.

Parce que, soyons honnêtes, tuer 750 koalas sans vérification rigoureuse, c’est jouer à la roulette avec la biodiversité.

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Le vrai coupable : la gestion des habitats

Évaluons ensemble la racine du problème. Les koalas de Budj Bim ne sont pas seulement victimes des flammes. Autour du parc, des plantations d’eucalyptus bleus, où vivent des milliers de koalas, sont régulièrement récoltées. Quand les arbres sont coupés, les marsupiaux se réfugient dans le parc national, déjà saturé.
Ajoute un incendie, et c’est la catastrophe. Rolf Schlagloth, chercheur à la CQUniversity Australia, le dit clairement :

Cet incident est juste un énième exemple de la mauvaise gestion de l’espèce et de son habitat.

Les autorités affirment que l’abattage était “nécessaire”. Mais pourquoi ne pas s’attaquer au problème en amont ?
Protéger les forêts, réguler les coupes d’eucalyptus, investir dans des sanctuaires.
Toi, tu ne trouves pas ça dingue qu’on préfère tirer sur des koalas plutôt que de planter des arbres ?

Un cri du cœur pour la cause animale

Toi et moi, on partage sûrement cet amour pour les animaux.
Ce sentiment de révolte quand on voit une injustice. Cet abattage, c’est plus qu’une décision administrative.
C’est un signal d’alarme. Si on laisse faire, quelles seront les prochaines victimes ? Les kangourous ? Les wombats ?

On ne peut pas se contenter de hausser les épaules en disant “c’est loin, c’est l’Australie”.
Chaque koala abattu, c’est un bout de notre planète qui s’efface.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On partage, on informe, on soutient les associations comme Koala Alliance qui se battent pour une gestion éthique.

On peut aussi écrire aux autorités australiennes, leur rappeler que le monde les regarde.
Moi, en tout cas, je ne rester les bras croisés et publie donc ce billet, même si je n’ai que 2 lecteurs…je laisse des traces de ce drame.
Et toi, tu me suis ?



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