Assassin’s Creed Hexe : un plongeon dans l’ombre des sorcières
Alors que les lames d’Assassin’s Creed Shadows brillent encore sous les néons des consoles, un autre titre se profile dans les ténèbres, prêt à nous happer dans un univers où le mysticisme règne en maître.
Assassin’s Creed Hexe, c’est le nom qui circule, murmuré comme un sortilège dans les couloirs d’Ubisoft.
Si Shadows nous a emmenés au Japon féodal, Hexe promet un voyage bien plus tordu, au cœur du Saint-Empire germanique du 16ème siècle, là où les bûchers crépitaient et les sorcières dansaient avec les ombres.
Mais que sait-on vraiment de ce futur “phare” de la franchise ? Pas grand-chose, et c’est bien ça qui attise la curiosité.
Encore un jeu ?! Ubisoft Montréal travaille actuellement sur Assassin’s Creed Codename : Hexe !
On attend vos théories sur ce teaser 🧐 pic.twitter.com/0C0hc2isO4— Assassin’s Creed FR (@AssassinsFR) September 10, 2022
Un voile de mystère savamment tissé
Tout a commencé en septembre 2022, lors d’un Ubisoft Forward qui a balancé du lourd.
Entre les images ronflantes d’Assassin’s Creed Shadows (alors baptisé Codename Red) et les promesses d’Infinity, une courte vidéo de 30 secondes a surgi, presque en catimini.
Une caméra qui serpente entre des arbres squelettiques, une ambiance de forêt ensorcelée, et bam : l’emblème des Assassins, bricolé avec des brindilles, suivi d’un pentacle bardé de symboles cabalistiques.
Pas de doute, Assassin’s Creed Hexe joue la carte de l’occulte, flirtant avec une vibe sombre, presque flippante.
On est loin des grandes fresques épiques habituelles, et ça intrigue.
Des indices qui parlent aux initiés
Le trailer n’a pas tenu ses secrets bien longtemps.
Quelques heures après sa diffusion, les détectives de la chaîne YouTube Access The Animus ont décrypté le pentacle comme un grimoire.
Les symboles ? Un alphabet occulte du 16ème siècle, l’Alphabet des Mages.
Traduction : “Nous œuvrons dans l’ombre pour servir la lumière” – un clin d’œil évident au credo des Assassins.
À l’intérieur, trois mots : Mephisto (le démon germanique), Rache (vengeance) et Husa (maison, en proto-germanique).
Ajoutez Hexe, qui signifie “sorcière” en allemand, et vous avez un cocktail explosif.
On parle alors d’une plongée dans la chasse aux sorcières, une période où l’hystérie collective a envoyé 80 000 âmes au bûcher.
Ambiance.
Un parfum d’horreur dans l’air ?
Ubisoft Montréal, déjà derrière Valhalla et ses touches mystiques, semble vouloir pousser le curseur encore plus loin avec Assassin’s Creed Hexe.
Marc-Alexis Côté, grand manitou de la franchise chez Ubisoft Québec, a lâché à IGN :
Hexe n’est pas un RPG. On veut surprendre, sortir des sentiers battus d’Origins ou Valhalla.
Fini les épopées de 150 heures, place à une expérience plus resserrée, mais pas moins intense.
Et si le trailer laisse planer un soupçon d’horreur, on se demande jusqu’où la licence osera aller.
Après tout, Assassin’s Creed, c’est du grand public, pas un survival horrifique.
Elsa, la sorcière qui miaule
En avril 2024, Insider Gaming a balancé des leaks qui font saliver.
Selon eux, Assassin’s Creed Hexe mettrait en scène Elsa, une héroïne aux pouvoirs surnaturels – une sorcière, quoi. Parmi ses tours ? Prendre le contrôle d’un chat. Oui, un chat.
Ça sonne presque mignon, mais dans un décor “sombre et lugubre”, ça pourrait bien virer au cauchemar.
Le jeu mélangerait linéarité et exploration à l’ancienne, façon premiers Assassin’s Creed.
Sortie prévue en 2026, et on trépigne déjà d’en savoir plus.