Marathon et arrêt cardiaque : les raisons d’une baisse spectaculaire des décès
Je me souviens encore de mon premier marathon. L’excitation, l’adrénaline, mais aussi cette petite voix dans ma tête : et si mon cœur lâchait ?
On était dans les années 80, on me forçait à courir pendant les heures d’EPS à l’école et cela ne me faisait même pas maigrir, déjà à l’époque…
À l’époque, les récits de coureurs victimes d’un arrêt cardiaque sur la ligne d’arrivée me hantaient.
Pourtant, aujourd’hui, les chiffres sont rassurants : en vingt ans, les décès par arrêt cardiaque lors des marathons ont diminué de moitié.
Alors, qu’est-ce qui a changé ?
Je te dévoile les cinq raisons qui expliquent cette révolution, et pourquoi tu peux chausser tes baskets avec plus de sérénité.
1. Une meilleure préparation des coureurs
Avant, on se lançait dans un marathon comme on partait en croisade : avec du courage, mais peu de stratégie.
Aujourd’hui, les coureurs sont mieux informés. Les applications de running, les coachs en ligne et les plans d’entraînement personnalisés ont explosé.
On ne court plus à l’aveugle. Moi-même, j’ai appris à écouter mon corps, à doser mes efforts et à ne pas négliger les échauffements (non je plaisante, ça ne me sert à rien pour regarder mon dernier épisode de Black Mirror sur Netflix tout ça ! 😁 ).
Cette prise de conscience collective a permis de réduire les risques d’arrêt cardiaque, souvent lié à une surcharge brutale pour le cœur.
2. Les bilans médicaux avant la course
Il y a vingt ans, qui faisait un électrocardiogramme avant de s’inscrire à un marathon ?
Pas grand monde. Aujourd’hui, les organisateurs et les fédérations insistent : un certificat médical est obligatoire, et certains vont plus loin en recommandant des tests approfondis.
Une étude de l’New England Journal of Medicine montre que les coureurs qui passent un bilan cardiaque préalable ont 60 % de risques en moins de complications graves.
3. Des secours plus rapides sur place
Quand un coureur s’effondrait il y a vingt ans, les secours mettaient parfois de longues minutes à intervenir.
Aujourd’hui, les marathons sont des machines bien huilées. Des équipes médicales avec défibrillateurs sont postées tous les kilomètres, et les bénévoles sont formés pour réagir vite.
Lors d’un des dernier marathon, j’ai vu un coureur pris en charge en moins de deux minutes. Cette réactivité sauve des vies et réduit les risques d’arrêt cardiaque fatal.
4. La sensibilisation aux signaux d’alerte
On sait mieux repérer les signaux d’alerte aujourd’hui.
Douleurs thoraciques, essoufflement anormal, vertiges : avant, je les aurais ignorés, pensant que c’était juste la fatigue. Mais les campagnes de sensibilisation ont changé la donne.
Les coureurs apprennent à s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Moi, j’ai appris à ne pas jouer les héros. Si mon corps dit stop, même si c’est pour monter 3 marches d’escalier, j’écoute. 😁
5. Une population de coureurs plus diversifiée et prudente
Les marathons attirent désormais des profils variés, pas seulement des athlètes de haut niveau.
Cette diversification a poussé les organisateurs à adapter les courses : parcours moins exigeants, ravitaillements mieux pensés, et même des options de semi-marathon pour les moins aguerris. On court plus intelligemment, et ça se voit dans les stats : moins d’arrêts cardiaques, plus de finishers.
Alors, prêt à relever le défi d’un marathon sans crainte ?
Ces avancées montrent qu’on peut courir avec passion tout en protégeant son cœur.