Les causes de la mort d’Agathe Hilairet toujours indéterminées
Je vous propose d’examiner ensemble les derniers développements dans l’affaire de la disparition d’Agathe Hilairet, cette joggeuse de 28 ans dont le corps a été retrouvé le 4 mai 2025 dans un sous-bois près de Vivonne, en Vienne.
Alors que les enquêteurs s’efforcent de comprendre les circonstances de son décès, les causes de la mort demeurent, pour l’heure, un mystère.
Une autopsie aux résultats incertains
Le corps d’Agathe Hilairet a été découvert par un promeneur, trois semaines après sa disparition le 10 avril 2025, alors qu’elle était partie courir depuis le domicile de ses parents.
Le procureur de Poitiers, Cyril Lacombe, a indiqué dans un communiqué que
l’autopsie réalisée à ce jour n’a pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès.
Des analyses complémentaires ont été lancées pour tenter d’éclaircir la situation, mais les premiers résultats restent flous.
Jean-Charles Fombonne, ancien commandant de la section de recherches d’Orléans, invité sur BFMTV, a écarté la piste d’une mort par arme à feu, précisant qu’une balle aurait pu traverser le corps sans laisser de trace visible, compte tenu de la corpulence frêle d’Agathe – 1,65 m pour 35 kg.
Les défis d’un corps exposé aux éléments
La dégradation du corps pose un obstacle majeur pour les enquêteurs. Exposé à la nature pendant plusieurs jours, voire semaines, il complique l’identification des indices.
Un corps de trois semaines ne permet plus d’avoir de constatation, sauf s’il y a des blessures importantes
a expliqué Jean-Charles Fombonne.
Perrine Rogiez-Thubert, commandante de police et spécialiste de l’identité judiciaire, a ajouté :
Plus le corps se décompose, moins il y a d’éléments.
Cette décomposition rend difficile la détection de blessures ou d’éléments balistiques, surtout chez une personne aussi maigre qu’Agathe. Même avec des analyses poussées, un « diagnostic d’exclusion » – où la cause exacte du décès reste indéterminée – n’est pas à exclure.
Plusieurs hypothèses envisagées
Toutes les pistes sont encore à l’étude.
La piste criminelle n’est pas écartée, mais celle du suicide est également envisagée.
François Daoust, ancien directeur du pôle judiciaire de la gendarmerie, a évoqué la possibilité qu’Agathe ait choisi un endroit isolé pour mettre fin à ses jours, notant que le sous-bois pouvait offrir « un coin calme » pour « un dernier moment de réflexion ».
Une autre hypothèse concerne une mort naturelle ou accidentelle. Un spécialiste de l’identification criminelle, interrogé par BFMTV, a souligné que les arrthis cardiaques peuvent être indétectables à l’autopsie, surtout chez une jeune femme affaiblie.
Agathe souffrait d’anorexie, un facteur qui pourrait avoir contribué à un tel scénario.
Des réponses qui pourraient tarder
Pour espérer des réponses, des analyses approfondies sont en cours : étude des cellules, des tissus, des organes, et recherche de substances toxiques dans le corps d’Agathe.
Les enquêteurs explorent également les chemins d’accès au sous-bois, les vêtements de la victime, et les données de son téléphone.
Cependant, comme l’a indiqué Bernard Marc, médecin légiste, à BFMTV, ces investigations pourraient prendre « plusieurs jours, voire des semaines ».
Malgré ces efforts, François Daoust reste prudent : il n’est pas garanti que la vérité éclate un jour sur les circonstances exactes de ce décès.
Si vous avez des informations ou des hypothèses sur la disparition d’Agathe Hilairet, je vous invite à laisser un commentaire ci-dessous pour partager votre point de vue.
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