ARCOM : le déjeuner de la honte révélé par Jules Torres sur TPMP
Ce vendredi 21 fĂ©vrier 2025, Ă 21h, lâĂ©mission Touche Pas Ă Mon Poste a Ă©tĂ© le théùtre dâune rĂ©vĂ©lation fracassante.
Jules Torres, journaliste et chef de service au JDD, a pris la parole pour raconter une scĂšne dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin le midi mĂȘme, dans un restaurant prĂšs dâEurope 1. Par un hasard qui semble tout droit sorti dâun roman kafkaĂŻen, il sâest retrouvĂ© assis Ă cĂŽtĂ© de trois employĂ©s de lâARCOM â lâAutoritĂ© de rĂ©gulation de la communication audiovisuelle et numĂ©rique. Et ce quâil a entendu dĂ©passe lâentendement.
Un trio dâARCOM en roue libre
Pour poser le dĂ©cor, rappelons que jusquâen dĂ©cembre dernier, les bureaux de lâARCOM se trouvaient dans ce quartier.
Visiblement, ces trois employĂ©s ont conservĂ© leurs petites habitudes de dĂ©jeuner, sans se douter quâun journaliste affĂ»tĂ© tendrait lâoreille.
Selon Torres, leur conversation a vite dérivé sur un sujet brûlant : la fin de C8, la chaßne de Cyril Hanouna.
Et leurs propos, quâil a pris soin de noter mot pour mot, ont de quoi faire bondir.
« Nous, on nous a demandĂ© de virer Hanouna, on a fait notre boulot », auraient-ils dĂ©clarĂ©, avant dâajouter, hilares :
« On est bien content de sâĂȘtre payĂ© le groupe BollorĂ© ».
Une phrase qui rĂ©sonne comme un aveu : lâARCOM ne serait pas un simple rĂ©gulateur impartial, mais un outil au service dâune vengeance ciblĂ©e.
Pascal Praud dans le viseur
Mais ce nâest pas tout. Le trio ne sâest pas arrĂȘtĂ© lĂ . Pascal Praud, figure emblĂ©matique de CNews et critique virulent de la fin de C8, a Ă©tĂ© la cible de leurs attaques.
Ses Ă©ditoriaux, oĂč il dĂ©nonce sans relĂąche les pouvoirs dĂ©mesurĂ©s de lâARCOM, semblent avoir tapĂ© dans le mille.
Ă en croire Torres, ces employĂ©s nâont pas mĂąchĂ© leurs mots, le qualifiant avec une hargne qui trahit une rancune tenace.
Quand on sait que Praud nâa jamais eu la langue dans sa poche, on comprend que ses flĂšches aient pu dĂ©ranger dans les hautes sphĂšres.
400 chĂŽmeurs et des rires gras
Le plus révoltant reste leur attitude face aux conséquences humaines de cette décision.
La fin de C8, ce sont 400 personnes au chĂŽmage, des techniciens, des producteurs, des petites mains qui faisaient vivre la chaĂźne.
Et quâen pensent ces trois compĂšres ?
« Cela les faisait beaucoup ricaner », raconte Torres, encore abasourdi. Entre deux éclats de rire, ils auraient ironisé :
« Ce nâest pas trĂšs grave, ce sont 400 potes dâHanouna ».
Une désinvolture glaçante, qui transforme des vies brisées en punchline de bistrot.
« On nous a demandĂ© de virer @cyrilhanouna ! On s’en fout de mettre au chĂŽmage 400 potes de @cyrilhanouna »
Jules Torres, chef de service au JDD, fait une rĂ©vĂ©lation incroyable sur l’Arcom et leur dĂ©cision de fermer @C8TV !
Alors qu’il dĂ©jeunait aujourd’hui dans un restaurant⊠pic.twitter.com/u2xsyLMDyY
â TPMP (@TPMP) February 21, 2025
Le scandale des ricanements
Ce qui a le plus choqué Jules Torres, ce ne sont pas tant les mots, aussi durs soient-ils, mais ces rires.
« Davantage les ricanements que les mots mâont scandalisĂ© », a-t-il confiĂ© sur le plateau de TPMP.
DerriĂšre ces gloussements, il y a lâarrogance de ceux qui se savent intouchables, lâindĂ©cence de ceux qui jouent avec le destin des autres sans jamais en payer le prix.
Ce dĂ©jeuner, câest une fenĂȘtre ouverte sur lâenvers du dĂ©cor, un aperçu de ce que lâARCOM pourrait ĂȘtre : une machine froide, cynique, aux ordres de jeux de pouvoir obscurs.
Alors, que reste-t-il de cette histoire ?
Un journaliste qui lĂšve le voile, une autoritĂ© publique qui vacille, et 400 familles dans lâincertitude.
Une chose est sûre : ce soir-là , sur TPMP, Jules Torres a jeté un pavé dans la mare.
Et les éclaboussures risquent de salir bien des costumes impeccablement taillés.