« Lecornu et l’épargne patriotique : encore une blague à la français€»
Franchement, je n’en reviens pas mais je m’y attendais à partir de la seconde où macron expliquait vouloir financer son plan de bagarre personnelle contre la Russie sans augmenter les impôts des français…
Hier, jeudi 6 mars 2025, Sébastien Lecornu, notre ministre des Armées, a osé lâcher une énormité qui m’a fait tomber de ma chaise : il appelle les Français à « placer de l’argent de manière patriotique » pour financer la Défense.
Oui, vous avez bien lu. On nous demande de sortir nos billets, de les tendre gentiment au gouvernement, avec un sourire et un « Vive la France », pour une rémunération qui, attention, risque d’être « modeste ».
Non mais sérieusement, ils nous prennent pour qui ? Des moutons prêts à brouter n’importe quelle idée farfelue qu’on leur agite sous le nez ?
Parce que là, ça dépasse l’entendement.
Une idée qui pue l’improvisation
Ça fait des mois qu’on voit venir le délire de « l’économie de guerre » d’Emmanuel Macron.
Entre ses discours martiaux et ses ministres qui jouent les porte-parole zélés, on savait qu’ils allaient finir par nous pondre un truc absurde.
Et bim, voilà Lecornu qui nous sort cette histoire d’épargne patriotique, comme si c’était une évidence.
Pas d’augmentation d’impôts, juré craché, mais par contre, fouillez vos poches, braves citoyens, et venez financer l’industrie française.
On dirait une pub mal ficelée pour un Livret A version kaki.
Et le pire ? Ils n’ont même pas l’air d’avoir un plan clair. Ça va se « peaufiner avec Bercy », qu’ils disent.
Génial, on improvise au sommet de l’État, et nous, on applaudit.
Les Français, moutons ou résignés ?
Ce qui me sidère encore plus, c’est que ça risque de marcher.
Parce qu’on est comme ça, nous, les Français : on râle, on peste, mais au final, on suit. Bêêêêêêêêêêêêê !
Depuis hier, les réactions sur les réseaux oscillent entre indignation et fatalisme.
Sur X, ça fuse : « Ils nous prennent pour des cons », « Encore un moyen de nous saigner »… Mais dans les faits, combien vont vraiment dire non ?
On a vu avec les Gilets jaunes que la colère peut monter, mais là, c’est différent.
On joue sur la fibre patriotique, sur la peur de la guerre en Ukraine, et ça, ça touche une corde sensible. Les Français, même s’ils grognent, risquent de se laisser faire, parce qu’on leur vend ça comme un devoir.
Et ça me rend fou de voir à quel point on est prévisibles.
Un gouvernement qui surfe sur la peur
Parce que soyons honnêtes, tout ça, c’est du storytelling.
Macron et ses sbires agitent le spectre du conflit ukrainien, et hop, ils en profitent pour nous demander de mettre la main au portefeuille.
Eric Lombard, à Bercy, en rajoute une couche en disant qu’il faut « plus d’efforts budgétaires ».
Traduction : l’État n’a plus un rond, les Américains lâchent l’Ukraine, alors débrouillez-vous, braves épargnants.
Et pendant ce temps, les taux « modestes » qu’on nous promet, c’est la cerise (pas de Groupama hein!) sur le gâteau.
On nous demande de donner pour la patrie, mais sans rien espérer en retour. Si c’est pas du culot, je ne sais pas ce que c’est.
Et maintenant ?
Depuis hier, la classe politique s’agite, ça crie au scandale à gauche, ça ricane à droite, mais au fond, rien de nouveau sous le soleil.
Les Français, eux, digèrent ça à leur façon : un mélange de cynisme et de résignation.
On sait qu’on se fait avoir, mais on hausse les épaules, parce que c’est toujours la même rengaine.
Moi, je dis stop. Cette histoire d’épargne patriotique, c’est l’arnaque de trop.
On mérite mieux que des appels à la charité déguisés en devoir national.