Remontada du #MacronDestitution : mais quand les gens comprendront-ils que c’est impossible bordel ?!

macron roi 1er
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La grande illusion d’une destitution impossible

Dans les tréfonds du web, entre les posts enfiévrés de X et les groupes Facebook où la colère fermente comme un mauvais vin, le hashtag #MacronDestitution fait sa remontada.
Une vague de rêves brisés, une clameur populaire qui s’élève comme un écho dans une cathédrale vide.
Les gens y croient, ils s’accrochent, ils hurlent leur ras-le-bol d’un président qu’ils jugent déconnecté, arrogant, intouchable.

Le #MacronDestitution, aussi inutile que les manifestations dans la rue

Le #MacronDestitution, c’est le nouveau hochet des révoltés numériques, un cri de guerre qui claque dans le vide comme une banderole déchirée sous la pluie.
On le voit partout, porté par des foules virtuelles qui s’imaginent renverser l’Élysée à coups de tweets bien sentis.

Mais soyons lucides : c’est aussi inutile que les manifestations qui bloquent les ronds-points un samedi pour finir en selfies sur Insta.
Les pavés ne tremblent pas, les ors de la République ne vacillent pas.
Pendant que les hashtags s’enchaînent et que les pancartes s’entassent, Macron reste là, imperturbable, porté par un système qui rit doucement de ces soubresauts.
La rue fatigue, les réseaux s’essoufflent, et rien ne change. Ce n’est pas une remontada, c’est un mirage.

Soyons donc sérieux deux minutes : Macron destitué ? C’est aussi probable qu’un vegan remporte un concours de bouffeur de hot-dogs.

Voici pourquoi cette chimère ne verra jamais le jour.

La Constitution, ce mur infranchissable

D’abord, il y a la réalité froide et implacable du droit.
La destitution d’un président en France, c’est l’article 68 de la Constitution.
Une procédure aussi rare qu’un diamant brut dans une flaque de boue. Pour que ça marche, il faut une “manque grave” aux devoirs de la charge, une notion floue mais interprétée avec une rigueur d’horloger suisse par les juristes.
Et qui décide ? L’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en Haute Cour.
Sauf que Macron, quoi qu’on en dise, n’a pas franchi cette ligne rouge aux yeux des institutions.
Pas de corruption avérée, pas de trahison manifeste.
Juste une impopularité qui fait trembler les réseaux, mais pas les textes et l’instauration d’une pathétique terreur chez le peuple suite à sa prise de position pour l’Ukraine et contre Poutine…qui n’a rien de légalement condamnable.

Une majorité qui tient bon

Ensuite, les chiffres.
Pour lancer la machine, il faut une majorité des deux tiers dans les deux chambres.
Or, même si les oppositions hurlent à l’unisson – LFI, RN, et quelques égarés de la droite – elles n’ont pas les voix.
La macronie, même affaiblie, garde ses fidèles.
Les Républicains, divisés, ne suivront pas tous.
Quant au Sénat, bastion conservateur, il préfère la stabilité au chaos.

On peut rêver d’un soulèvement parlementaire, mais les calculs sont têtus : ça ne passe pas.

Le peuple contre les élites : un cri dans le désert

Et puis, il y a le fossé. Le peuple gronde, les gilets jaunes ressuscitent dans les commentaires, les pétitions circulent comme des tracts sous le manteau.
Mais ce bruit reste confiné aux écrans. Les élites, elles, regardent ça avec un sourire en coin.
Macron sait qu’il peut compter sur le système qui l’a porté : une presse complaisante, des institutions verrouillées, une Europe qui le soutient.

La rue peut bien s’enflammer, elle ne fera pas tomber les dorures de l’Élysée.

Une utopie qui fait vendre

Alors pourquoi ce hashtag revient-il sans cesse ?
Parce qu’il fait vendre du clic à la presse, du rêve, de l’espoir frelaté. Les influenceurs y trouvent leur compte, les complotistes aussi.

C’est une drogue douce pour une France qui se sent trahie.
Mais au fond, c’est une impasse.

Macron ira au bout de son mandat, et le #MacronDestitution restera ce qu’il est : un hashtag, pas une révolution.

Quand à le voir démissionner ?
Mais faut avoir le QI d’une moule pour s’imaginer que ça puisse arriver de la part d’un type qui a déjà programmé le maintient de sa place chaude sur le trône pour 2027 grâce à sa stratégie lancée cette semaine pour utiliser l’Article 16 au bon moment…

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Une chose à propos de l'article “Remontada du #MacronDestitution : mais quand les gens comprendront-ils que c’est impossible bordel ?!”

  1. […] La destitution du Président ? Mais de quoi parlez-vous ? C’est une chimère…. […]

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