Conclave 2025 : les coulisses de l’élection du nouveau pape
Je vous invite à découvrir les coulisses du conclave 2025, un événement historique qui a débuté ce matin, 7 mai 2025, pour élire le successeur du pape François, décédé le 21 avril 2025.
Ce rituel séculaire, entouré de secret et de spiritualité, se déroule dans la chapelle Sixtine, au cœur du Vatican.
Voici tout ce que vous devez savoir sur ce moment décisif pour l’Église catholique et ses 1,4 milliard de fidèles.
Un rituel codifié par des siècles d’histoire
Le conclave, dont le nom dérive du latin cum clave (« avec clé »), symbolise l’isolement des cardinaux électeurs, coupés du monde extérieur pour garantir une élection sans influence.
Depuis ce matin, 133 cardinaux de moins de 80 ans, venant des cinq continents, sont réunis sous les fresques de Michel-Ange. Selon la constitution apostolique Universi Dominici gregis, ils voteront jusqu’à ce qu’un candidat obtienne une majorité des deux tiers, soit 89 voix.
Une seule session de vote est prévue cet après-midi, mais jusqu’à quatre scrutins quotidiens suivront, ponctués par la célèbre fumée blanche signalant l’élection d’un nouveau pape.
Une préparation minutieuse
Depuis le décès de François, les cardinaux se sont réunis quotidiennement lors des congrégations générales, du 22 avril au 6 mai, pour organiser les funérailles et discuter des défis de l’Église, comme la crise des abus sexuels, l’évangélisation ou les relations interreligieuses.
Ces réunions, présidées par le cardinal Giovanni Battista Re, ont permis aux 183 cardinaux présents, dont 124 électeurs, d’échanger sur les qualités attendues du futur pontife.
La date du conclave 2025 a été fixée le 28 avril, et la chapelle Sixtine, fermée aux touristes depuis le 28 avril, a été équipée d’un plancher surélevé et d’un poêle pour brûler les bulletins.
Les enjeux d’un conclave diversifié
Ce conclave est historique par sa diversité : 80 % des électeurs ont été nommés par François, qui a privilégié des cardinaux d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Des noms comme Fridolin Ambongo Besungu (Congo), Pietro Parolin (Italie) ou Luis Antonio Tagle (Philippines) circulent parmi les papabili.
Cependant, les tensions entre progressistes, favorables aux réformes de François, et conservateurs, souhaitant un retour à la tradition, pourraient prolonger les débats. Le cardinal Louis Raphael Sako, de Bagdad, a prédit un conclave court de « deux à trois jours », mais d’autres, comme le cardinal Anders Arborelius, estiment que la méconnaissance entre cardinaux pourrait allonger le processus.
Un dispositif de sécurité et de secret
Pour préserver la confidentialité, les cardinaux logent à la Domus Sanctae Marthae, où les communications sont brouillées et les fenêtres opacifiées.
Tous les participants, y compris le personnel médical et les techniciens, ont prêté serment de silence sous peine d’excommunication.
Le cardinal Pietro Parolin, plus haut dignitaire éligible, préside l’élection, assisté par le cardinal camerlingue Kevin Farrell.
Une fois le conclave commencé, le maître des célébrations liturgiques proclame extra omnes, expulsant toute personne non autorisée de la chapelle Sixtine.
Que retenir de ce moment historique ?
Le conclave 2025 est plus qu’une élection : c’est un acte de foi, mêlant prière et discernement, dans un contexte où l’Église fait face à des défis mondiaux.
La fumée noire ou blanche, scrutée par des millions de personnes, marquera l’issue de ce processus. Le nouveau pape, 267e successeur de saint Pierre, héritera d’une institution divisée mais riche de son universalité.
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Quel est votre avis sur l’avenir de l’Église catholique après ce conclave ? Partagez vos réflexions en commentaire.
